Bikepacking: La traversée de l’érablière du massif Logan-Coleman

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Ayant skiés l’hiver passé dans l’érablière au pied des monts Collins et Coleman (Réserve faunique des Chic-Chocs), certaines questions demeuraient sans réponses. Le secteur à l’est du ruisseau Côté est-il accessible ? Existe t-il un chemin longeant la limite de la réserve Fernald? Est-il possible d’approcher le lac Windsor, au pied du Mont Logan ?

C’est avec ces questionnements en tête et probablement de quelques autres, ma complice Chantal a tracé un parcours prometteur en y investissant quelques heures. Le plan original de la première journée est de suivre la Petite rivière Cap-Chat (un affluent de la rive sud-est de la rivière Cap-Chat) et de remonter par la coulée du lac Windsor. La montée vers un ancien chemin de la Petite rivière Cap-Chat est magnifique. Cette rivière nous réservera quelques surprises en raison de son dynamisme (chemin sectionné par le mouvement du lit de la rivière et glissements de terrain). Je manquerai une courbe et nous ferai suivre le ruisseau des Adolphes, une montée plus abrupte que la coulée du lac Windsor. Comme notre curiosité pour le lac Windsor est grande, nous descendrons une bonne partie de la coulée du même nom plutôt que de manquer un point de vue.

À l’approche de la limite du Parc de la Gaspésie, après quelques tentatives d’exploration de sentiers en dehors de la route de vtt, il est clair que le lac Windsor ne peut être atteint en vélo, et ce bien que nous sommes à moins de 2 km d’approche. Il est dépassé 18h et nous décidons de passer la nuit près d’un camp de chasse avec une vue impressionnante sur les montagnes.

La vue sur les montagnes est superbe (elle nous donna même un point de vue unique sur le Logan) et le demeurera jusqu’à ce que nous leur tournions le dos en fin d’après-midi, sur la route de la rivière Cap-Chat, direction nord, pour le retour à l’auto. Nous reprenons la route de VTT qui nous apparaît rapidement peu utilisée à abandonnée; les ponts n’existent plus et nous traversons à gué à plusieurs reprises. Nous remplissons nos bouteilles dans le ruisseau Ouellet, qui prend sa source en altitude et donne le nom au Bol à Ouellet, connu des amateurs de glisse. Les côtes de ce secteur longeant la Réserve écologique Fernald sont abruptes. Nous croisons le sentier que nous avions emprunté cet hiver en ski. Facilement skiable en hiver, cette portion du sentier au pied des monts Collins et Coleman s’avère difficile en vélo. Elle est une répétition de trous boueux piétinés par les orignaux et de foin long dans une superbe érablière.  Après quelques heures d’une avancée lente sous un soleil de plomb en compagnie de frappe- à -bord, l’érablière devient commerciale et le sentier lui devient route de gravier avec un dénivelé négatif.  Une agréable baignade dans la Cap-Chat agrémenta le long retour de 28 kilomètres sur le chemin de la rivière.