Category Archives: Tourisme

Que de plus agréable que de voyager! Si on ajoute la bicyclette comme ingrédient à la recette, c’est le bonheur!! Vous trouverez ici des suggestions d’endroits à visiter ou pour passer la nuit. N’hésitez pas à nous faire des suggestions!

29Sep/20

Tourisme: Les sentiers du Bout du Monde (Mont Béchervaise à Gaspé)

Depuis 2 ans au moins déjà, grâce au boulot de centaines de bénévoles, notre Gaspésie devient une destination voyage pour les amateurs de vélo de montagne. On peu faire un « Tour de Gaspésie » juste pour se faire plaisir avec nos montures. Matane a une offre excellente mais nous ne sommes pas seul bien sur (Gaspé, Murdochville, New-Richmond, Carleton, bientôt Ste-Anne-Des-Monts, etc). Pour savoir de quoi on parle, je me promettais mon « Tour de Gaspésie » qui sera devenu un aller seulement à Gaspé pour faire l’essai des Sentiers du Bout du Monde au Mont Béchervaise.

Aidé de mon vélo de montagne à assistance électrique, je me suis permis 4 ascensions de la montagne et 32 kilomètres de trail! La grimpe tortueuse se fait par « La Montée ». Je l’ai aimé beaucoup celle-là. Faut dire que le moteur Bosch en mode « Tour » aidait pas mal!!!! Pour ma première descente, j’ai emprunté la Enweillenbas. C’est une verte moderne avec des virages inclinés. Pas pire. On remonte. Ma curiosité est piquée par le Chemin de Croix et ses 7.2 kilomètres. Trail de VTT qui sors du domaine et me dirige vers une croix et une vue intéressante. Je reviens au sommet et bien que ça pourrait dépasser mon niveau, j’essai le haut de la nouvelle 600 Volt. WOW! C’est big!!!!  Du flow, de gros virages, des gros sauts (je les roule vous savez!); c’est moderne!

Go 3e montées!  Cette fois, mon plan est de prendre la Cobra et ensuite la Zen. La Cobra ressemble à la 600 Vol mais est un peu plus étroite, il y a des sauts de roche (raisonnable) et un peu de gravier lousse; elle est plus ancienne. La Zen est un peu plus old school avec des racines et un peu de bouette. Arrivé en bas, il me reste un peu de batterie ET j’en veux encore! On remonte… Qu’est-ce que je prend? Faut que ce soit différent!  Go dans « Je Capote » vite terminée puis la Sous-Bois. Oh là! C’est une losange noir. Idée moyenne pour une dernière run de la journée avec la fatigue… Il y a quelques sections qui m’impressionnent. Prudence mon homme; tu es tout seul! Je termine en enchaînant « La Pioche ». C’est pas long mais c’est racineux et j’aime ça!

Constat? Pour les amateurs de vélo de montagne en centre, ça vaut le détour.  Pas gênant de passer 1 journée ou 2 sur place en demi-journée ou journée complète si vous avez le gaz ou la batterie pour le faire. C’est du intermédiaire et plus selon moi. Il faut être en bonne forme pour les ascensions ou comme moi, utiliser un électrique. Assurez vous d’avoir des freins sur la coche. Bravo la gang des Sentiers du Bout du Monde!

25Sep/20

Pour célébrer les 50 ans des Opérations Dignité!

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Comment deux cyclistes peuvent-ils rendre hommage au cinquantième anniversaire des Opérations Dignité? Pourquoi ne pas pédaler à travers quelques municipalités de notre région qui ont été fermées ou qui auraient pu l’être? Maxime Bilodeau, journaliste indépendant (pour Vélo Mag entre autre) m’a proposé de lui organiser 2 journées d’exploration en gravel bike ou on tenterait de relier le Rang IV de Méchins, Saint-Paulin-Dalibaire, Saint-Thomas-de-Cherbourg, Saint-Nil.

La journée 1, nous avons fait une boucle à partir de Capucins vers Saint-Paulin-Dalibaire en passant par ce qui était le Rang IV de Méchins puis Saint-Thomas-de-Cherbourg pour redescendre à Les Méchins et retour vers Capucins. Je dois avouer que pendant que mon jeune partenaire d’aventure triathlète à ses heures pédalait entre Les Méchins et Capucins, je ramenais le véhicule laissé sur place. J’ai poussé la machine pour tenter de le suivre toute la journée! Nous avons fait des arrêts entre autre aux cimetières, dernière trace visible de l’existence de ces villages.

La journée 2, le plan était de démarrer à l’Église de St-René, monter par le Renversé (très intense ascension!), se diriger sur le chemin du 10e et 11e rang pour revenir vers Saint-Nil par un chemin transversal. Un barrage de castor inondait et nous bloquait le passage. Nous avons rebroussé chemin pour tenter l’approche via la route de l’Église. Autre zone inondée! Ça ne passe pas en gravel bike! Déception, nous ne passerons pas par le cimetière du village. Nous aurons tout de même une descente épique via les Rangs 9 puis 10e et 11e. Les couleurs d’automne étaient au rendez-vous.  Nous aurons eu 2 belles journées de gravel bike dans l’arrière pays de Matane!

01Sep/20

ÇA PASSE PAS TOUJOURS!!!

ÇA PASSE PAS TOUJOURS!!!

Accompagné de mon amie Céline, nous avons tenté de connecter 3 sentiers connus de la Haute-Gaspésie en passant derrière le Lac du Syndicat et le Lac à Claude. Derrière le premier, ça passait mais c’était très très déplaisant. Derrière le second, un pont il y a longtemps disparu et une rivière assez intense nous ont fait abandonner le projet. Il faut aussi noter que la Sepaq tente actuellement de reboiser des chemins de ce secteur afin de limiter les accès. Cela aiderait le Caribou semble-t-il… Ça n’aide pas les cyclistes. Je poursuivrai tout de même les recherches!

17Mar/20

Tourisme: Sentier des pointes, Lac de l’Est, Mont-Carmel

Texte et photos: Chantal Quintin

Avec les conseils de Carole Corson, je suis parti à la découverte de l’arrière-pays du Kamouraska, plus précisément le lac de l’Est près de Mont-Carmel. La boucle du sentier des Pointes est superbe et offre un fort potentiel pour le ski de fond hors piste. Le sentier est assez bien balisé, mai très peu fréquenté dans la montée vers le belvédère. Ne connaissant pas le secteur c’était pour moi une chasse au trésor des balises dans une magnifique érablière mature  . Chaque balise croisée sur mon chemin était pour moi une victoire (yééé!). En toute franchise j’ai a quelques reprises perdu les balises et zigzagué. Heureusement mon GPS était dans mon sac. La lecture des courbes topo m’a permis de retrouver le sentier et d’arriver au belvédère avec son point de vue sur l’immensité du lac qui touche la frontière américaine.

A refaire, mais la prochaine fois en sens inverse afin d’apprécier la descente dans l’érablière . Un grand Merci Carole Corson pour ce partage !

Pour vous rendre, sur la route 132 ou la route 20, utilisez la route 287 en direction de Mont-Carmel, dépassez le village et demeurez sur la 287  jusqu’à la fin en direction du camping. Prenez la rue Des Chênes et continuez. Vous serez sur le bord du lac. Vous trouverez aisément le début du sentier.

Fichier GPX pour votre GPS

10Mar/20

TOURISME: Parc National du Lac Témiscouata; plein de potentiel pour le ski hors-piste!

Notre passage à l’automne au Parc National du Lac Témiscouata nous avait donné le goût d’y retourner en ski de fond hors-piste. Comme Chantal, ma complice,  insistait un peu ?, il était temps de s’y rendre! On doit dire tout de go; bien que le parc soit ouvert en période hivernal pour la raquette via le secteur St-Juste, il ne le serait pas pour le ski de fond hors piste dans les autres secteurs. Nous sommes tout de même détenteurs de cartes  annuelles Parcs nationaux du Québec; on se sent légitime de se balader sur le territoire du Parc du lac Témiscouata.

Pour notre plan, nous avons laissé la voiture dans un espace large déneigé devant une barrière du Parc; en février 2020, c’est utilisable. Nous avons skié sur un chemin valonneux sur 9km pour atteindre un petit stationnement à quelques centaines de mètres du refuge des Chutes Sutherland. Cette portion de notre exploration est très facile. À noter qu’il peut être possible de remplir ses bouteilles d’eau avec quelques acrobaties au pied des chutes. Après un arrêt bouffe, nous poursuivons notre exploration des alentours. Comme nous prenons la mauvaise fourche très tôt après le stationnement, nous sommes engagés sur le Sentier National du Bas-St-Laurent en direction de la Montagne du Fourneau. Je ne croyais arriver au point de vue de cette montagne sur le Lac mais la motivation de Chantal m’a fait persévérer! Il faut dire qu’en ce mois de février 2020, il y a beaucoup d’arbres de tombés dans le sentier de marche et on travaille fort. La forêt de pins, baignée d’une lumière chaude, multiplie nos forces et nous permettent de refaire le segment de 7 kilomètres beaucoup plus rapidement qu’à l’aller. On a même droit à quelques petites sensations agréables de descente, douce il faut le dire…

Est-ce que le Parc du Lac Témiscouata offre du potentiel pour le ski de fond hors-piste? Absolument! Nous souhaitons que la direction du parc puisse augmenter son offre et ajouter le ski; le territoire a tellement à offrir!

Fichier GPX de la 232 jusqu’au refuge des chute Sutherland

Fichier GPX du refuge Sutherland vers la Montagne du Fourneau

Fichier GPX du refuge Sutherland en direction de la 232

20Fév/20

Skier vers le Macoun? C’est maintenant une balade!!!!

Le Mont Macoun ou le Macoun, nommé en l’honneur de John et James Macoun (père et fils, naturalistes qui ont travaillé pour la Commission de géologie du Canada), est une montagne de 883 mètres situé dans le Parc de la Gaspésie. Elle était techniquement accessible en ski mais un peu loin puisque situé à mi-chemin entre le Ernest-Laforce et les Champs-de-Mars, obligeant à faire une traverse ou un aller-retour un peu long en période hivernal et sa période d’éclairage limitée. Certains y accédaient directement de la 299 en utilisant leur volonté et leur courage! En ce début 2020, le Parc de la Gaspésie pour sa nouvelle école de montagne, déneige la route 16 jusqu’au stationnement du Ernest-Laforce. Le secteur est maintenant très facilement accessible!!! Il ne faut pas oublier  de remplir une demande d’accès à l’arrière pays au centre de découvert et de service puisque beaucoup d’endroit dans le parc dont celui-ci ne sont pas dans l’offre régulière.

Petite vidéo amusante du copain JYPY à propos de notre sortie!

En ce dimanche matin, le stationnement est rempli de voitures et le sentier en direction du Ernest est durci par les skieurs et les raquetteurs. Grâce à de l’info de l’ami Jean-Louis, nous quittons  « la trace » pour se diriger en direction du Mont Macoun. Ce que nous savions déjà, c’est que tout ce secteur aurait été ravagé par un incendie en 1957 et est majoritairement très dégagé. Il est facile d’y skier dans la direction désirée en se faufilant entre les bouleaux et les sections peuplés de conifères. À part Jean-Pierre qui, sage met les peaux d’ascensions, Chantal, Marc et moi pourront gravir nos 2 sommets (Macoun et le sans nom officiel officieusement appelé Ti-coun!) simplement grâce aux écailles de nos skis. On ne rencontre pas de difficulté; on utilise la prudence puisque nous sommes en montagne!

Le ciel est très dégagé et la visibilité parfaite; tout est à notre portée visuelle! Ernest-Laforce, Blanche-Lamontagne, Champs de Mars, Olivine, Hogsback, Albert, et j’en oublie! Les descentes sont lentes et sécuritaires, la neige étant abrasive. Le retour se fait doucement en prenant le temps d’apprécier ce que nous voyons et le calme du secteur. On pense déjà à un prochain passage d’exploration! Retour au stationnement après notre boucle de 10 kilomètres. Quel bonheur!!!

Fichier GPX pour votre GPS

05Fév/20

TOURISME: La traversée Inter-Centre des Laurentides (OUCH!)

Crédit photo: Jean-Paul Croteau (zone.ski)

Comme  l’explique très bien Jean-Paul Croteau de Zone.ski, la Traversée de L’Inter-Centre, est un événement sur invitation. Chaque nouveau participant doit être parrainé par un skieur l’ayant déjà réalisé. Comme pour la TDL (Traversée des Laurentides), une randonnée de plusieurs jours encore plus difficile, le parrainage aide à intégrer des nouveaux ayant le potentiel de passer au travers. Pour L’Inter-Centre du samedi 25 janvier 2020, entre 70 et 80 skieurs prenaient le départ avec un objectif maximal de 33 kilomètre et plus de 1300 mètres de dénivelés en passant par les montagnes, Noire, Blanche et Grise dans les municipalités de Lac-Supérieur, Val-Des-Lacs et Saint-Donat dans les Laurentides.  Nous étions les skieurs ayant parcouru la plus grande distance pour participer soit environ 750 km pour moi (Matane) et 650 km pour Chantal (Rimouski)

Comment j’ai vécu ça? Réveil avant 5h du matin, préparation, 1h30 de route, transport de groupe en autobus, ça va vite! Enfin sur les skis, ce sera le plus facile surtout avec cette douce température; erreur! L’ascension de la Noire sur 4 km, nécessitera les peaux pour nous les skieurs sur écailles afin d’éviter de perdre nos bras avant la seconde montagne. Nous ne sommes pas les derniers au sommet ou presque. Normand nous prévient que la descente est super le fun avec beaucoup de virages. Incroyable! J’ai l’impression de skier une piste de Bobsleigh! Ça vire de tous les côtés et il ne reste presque plus de neige vierge pour se ralentir. Les locaux rient, crient et se tapent sur les cuisses en passant du chasse-neige aux virages télémark sur leurs skis étroits à fartage. Je regrette amèrement d’avoir choisi mes longs skis de 1,95 mètres et de ne pas avoir regardé au préalable quel sera le terrain. Je bougonne un peu et me prend 2 bonnes chutes.

L’ascension de la Blanche est un peu plus facile. Elle offre une superbe vue au sommet et sa descente est plus raisonnable même si les cuisses paient sérieusement pour l’effort soutenu.  L’arrêt au refuge du Lac à l’appel permet la recharge des batteries. Il devient clair pour moi que j’opterai pour le côté moins pentu du circuit de la Grise afin d’éviter une autre descente épique, à la frontale cette fois par surcroit. Le choix sera judicieux avec une fin agréable à la noirceur et plus de 7 heures de ski. Ouf!

Ma conclusion? Un bon coup dans les dents pour mon orgueil. J’avais sous estimé le terrain. Je croyais que ce serait assez plat et que les descentes seraient faciles. Pour la forme physique, j’étais conscient que je serais limite, conséquence de mes courtes sorties d’entrainement. Par contre, j’ai été impressionné par le territoire skiable ainsi que son organisation/balisage ET SURTOUT j’ai adoré la camaraderie des amis skieurs rencontrés. WOW!

Et comment ma complice Chantal a trouvé son expérience?

L’Inter-Centre, une aventure humaine hors du commun à plus de 600 km de mon terrain de jeu habituel: une rencontre avec la crème de la crème des skieurs hors piste du Québec! Les infatigables skieurs des Laurentides avalant des km et des km sur leurs skis fartés dans un terrain rendant honneur à tous skieurs expérimentés et surtout un peu casse coup. Pour ma part, je vous dis à la prochaine, et ce sera pour la grande messe des skieurs, la TDL. Cette fois là, j’y serai un peu plus préparé physiquement. Je serai l’infatigable bas-laurentienne sur ces skis avec écailles ! C’est le corps encore tout courbaturé que je vous salue, participants de l’Inter Centre qui ont gravi les trois sommets. Ce fut un privilège de skier à vos côtés (Note : TDL, ne pas confondre avec la TDLG. La TDL s’adresse à des skieurs expérimentés ayant une forme physique remarquable – à moins d’être originaire des Laurentides!)

Des remerciements particuliers à Jean-François et Nadine pour nous avoir héberger le 24 janvier, Normand et Hélène pour nous avoir héberger le 25 janvier, Normand pour son parrainage, Francine, Dominic, Nicolas, et tous les autres amis pour l’accompagnement et le plaisir!

Fichier GPX de notre traversée Inter-Centre 2020

30Jan/20

Les pistes de ski de fond (classique) de l’Igloo à Matane (19km)

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Je n’avais pas monté sur mes skis de fond classique depuis quelques années. Je voulais tester le Grip Tape de Start ce matin. J’ai été agréablement surpris par le produit mais aussi par les pistes du Club de ski de fond de Matane (Igloo). Un tour complet c’est 19 kilomètres! Et tout ça en double trace en forêt. Ça va vite des skis de classique? Oh que oui! Nous sommes gâtés par tout ce que peut offrir le secteur de l’Igloo à Matane; ski de fond classique et patin, raquette, ski-raquette, ski hors-piste, fat bike. L’hiver sera encore trop court!!!

Fichier GPX pour votre GPS

17Déc/19

TOURISME: La Vallée Taconique c’est aussi pour le ski de fond hors-piste!

premier arc-en-ciel hivernal

Toujours à la recherche de nouveaux endroits dans notre coin de pays afin de satisfaire notre appétit pour la découverte et le plaisir de pratiquer le ski de fond hors piste, c’est vers la Vallée Taconique que nous avons tourné notre attention pour notre premier séjour en refuge de la saison. Située au Mont-Saint-Pierre en Haute-Gaspésie, la Vallée Taconique est un endroit mythique pour les skieurs hors piste qui dévalent les pistes de la montagne sur un manteau neigeux pouvant atteindre 6 mètres de neige annuellement. Comme lors de notre séjour chez Vertigo Aventures il y a presque 2 ans, nous avons approché les propriétaires, David et Marie-Anne afin d’utiliser le refuge comme tremplin d’exploration pour le ski de fond hors piste en dehors de la saison pour les skieurs de descente . En effet suite au redoux des dernières semaines, pas question d’effectuer des descentes dans les pentes vu l’épaisseur de la neige au sol. Ainsi, les propriétaires et le personnel ont été très heureux de nous permettre la location du confortable et accueillant refuge pour un séjour de 2 nuits et de bénéficier du transport de bagages.

(Photo gracieuseté Vallée Taconique)

Jour 1

Ayant comme plan une sortie par Mont-Louis  le jour 3, nous devons aller stationner un véhicule au stationnement de La vallée des Pins Blancs. Notre départ est un peu plus tardif qu’à l’habitude puisque les quatre expérimentés skieurs de fond hors piste que nous sommes, montons sur nos skis vers 11h; un peu tard pour les 17 kilomètres d’exploration prévus et la noirceur qui arrive vers 16h. Il faut mentionner que le plan ultime était de longer la rivière Branche de l’Est en empruntant un sentier qui a existé jadis et toujours présent sur certaines cartes. Ensuite, sur le plateau après 240 mètres d’ascension en moins de 2 kilomètres, nous prendrions les chemins en passant par les lacs Lemieux et Turcotte. Le plan a changé pendant l’exploration cependant. Avec sagesse, mes 3 amis ont préférés jouer de prudence puisque qu’après avoir débuter l’ascension dans une superbe érablière, le dit sentier ne semblait plus exister et la rivière n’étant pas gelée, nous ne pouvions changer de côté au besoin. Je suis resté sur ma faim mais je ne suis pas toujours le plus sage… Plutôt que revenir sur nos pas et de descendre vers du connu, il nous restait un peu du goût du défi bien présent chez les exploreux. Avec de la chance, une traverse dans la direction opposée pourrait nous diriger directement dans une piste de descente et il serait simple de la gravir avec les peaux! Ça na pas fonctionné non plus! Après du boot pack qui se termine dans un cul de sac (une coulée infranchissable), là nous rebroussons chemin pour de vrai et nous attaquer à la piste officielle qui mène au refuge de la Vallée Taconique; 2 kilomètres d’ascension abrupte très très soutenue qui se termineront à la frontale! Le refuge est superbe, confortable, bien équipé. C’est le parfait camp de base et le complément idéal à une bonne journée de ski qui se termine par une choucroute à la bière et du vino.

Jour 2

Le dodo fut réparateur pour ma part et ce grandement grâce au dévouement de l’ami Daniel qui alimentera le poêle aux heures. L’ami Nelson nous permet de débuter la journée avec des crêpes, du sirop d’érable, des fruits, etc. Le plaisir est autant dans la bouffe que dans la glisse!!! Le projet du jour 2 est de faire une belle grande boucle sur le plateau en longeant la Réserve écologique de Mont St-Pierre puis se diriger vers les lacs Turcotte et Lemieux. Encore une fois, nous nous adapterons puisque notre tracé original comportait une incohérence. Suivre la Réserve écologique est très agréable et on réalise que c’est une partie de ce qui a été appelé dans le passé le Sentier de la Vallée Taconique, un des sentiers créés semble-t-il il y a quelques années. Nous suivrons également des sections d’un autre sentier, celui de l’orignal. Lui, on le connait pour l’avoir pédalé en partie pendant l’été. Comme on s’approche du refuge pour l’heure du dîner, un arrêt pour manger au chaud ne déplait à personne! Notre avant-midi nous aura offert une boucle de près de 10 kilomètres.

Plutôt que d’opter pour la sieste, Chantal, ma complice d’aventure, créatrice de tracé et moi tenterons une boucle autour des lacs Lemieux et Turcotte. On se la bricole « sur le fly » et si on enlève un 200 mètres de « plein bois » ce sera une réussite! Il est incroyable ce terrain de jeux. La portion boisée près des deux lacs est même bucolique. Nous sommes de retour au refuge à 16h45, après une autre boucle de 10 kilomètres encore une fois à la frontale. La fondue, le vino et les belles discussions remplissent une deuxième soirée agréable dans cet environnement tellement ressourçant.

Jour 3

Au réveil nous constatons les dommages de la pluie tombée durant la nuit. Heureusement, la vue d’un arc-en-ciel au coeur de la vallée du Mont-Saint-Pierre nous réconcilie avec ce constat.  La neige étant gorgée d’eau, les conditions de glisse risquent d’être aléatoires. Daniel et Nelson sont catégoriques pour l’emploi du plan B soit de descendre par le court sentier de la montée vers le refuge même s’ils pourraient devoir enlever les skis. Chantal et moi ne voulons pas déroger du plan A, à moins de devoir revenir sur nos pas par manque de neige; nous sortirons par la vallée de Mont-Louis. Dès nos premières poussées de bâtons sous le soleil et une température printanière, il est clair que nos skis se déplacent aisément; la grip est bonne et la glisse acceptable. Nous suivons le « Sentier de l’orignal » sur plusieurs kilomètres en passant encore une fois par les lacs Lemieux et Turcotte. Plutôt que continuer vers le sud en direction de la Réserve Chic-chocs, nous bifurquons vers l’est pour la frôler et monter sur la route de la rivière de Mont-Louis Ouest en direction du fleuve. On traverse le pont, montons un peu et débutons la descente du chemin « Camp 4 » avec appréhension. Ce chemin n’est pas très large, la pente assez soutenue et la marge de manoeuvre inexistante d’un côté l’escarpement rocheux de la montagne et de l’autre un précipice dans lequel coule la rivière du Mont-Louis Ouest. Par chance, la glisse est médiocre. Impossible d’enchaîner 2 virages sans risquer l’arrêt en pleine pente! Une section est même libérée de sa neige nous obligeant à déchausser nos skis. Arrivés au pied de la côte, la traversée du pont est même amusante et demande un certain équilibre.

Nous poursuivons en espérant le dernier refuge des sentiers de La vallée des Pins Blancs pour déguster notre sandwich. La température est tellement agréable que nous « chillons » dehors plutôt qu’à l’intérieur. Les derniers 5 kilomètres paraissent un peu long malgré la beauté du secteur. Après 20 kilomètres, nous sommes de retour à notre véhicule, immobile dans le stationnement glacé. Les dommages de la pluie de la nuit sont beaucoup plus visible au niveau de la mer. Mission accomplie! Nous avons déjà envie à un prochain séjour à la Vallée Taconique de Mont St-Pierre.

Nous remercions David et Marie-Anne, propriétaires de la Vallée Taconique de nous avoir donné cette opportunité et Robert, le motoneigiste pour le transport des bagages.

CLIQUEZ sur les photos pour visualiser en grandeur réelle.

08Déc/19

TOURISME: Le tour du Lac Chic-Chocs (ZEC BSL) en ski hors-piste – 5km

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La ZEC du Bas-St-Laurent ayant récemment annoncé l’offre d’un chalet en location près du lac Chic-Chocs pour l’hiver 2019-2020, notre intérêt pour y retourner s’est activé. L’an passé, nous avions exploré à quelques reprises le secteur du belvédère du Lac Dépôt et le sentier de randonnée proposé par la ZEC, ceinturant le lac Chic-Chocs avait piqué notre curiosité. Une boucle de 5 kilomètres serait parfaite pour 4 amis skieurs qui veulent se couler un petit dimanche tranquille en pleine nature.

Nous avons stationné l’auto sur le chemin du Lac Chicdos , près du stationnement  aménagé pour la pêche blanche. Nous avons chaussé les skis et à moins de 200 mètres, nous avons accédé au sentier du Lac Chic-Chocs, près du camping rustique, à l’aide de la signalisation. Cette première moitié de parcours du côté nord du lac jusqu’au croisement du ruisseau provenant du Lac Corinne nous surprend par son bon état; un nettoyage  et un balisage semble avoir été fait récemment et on y avance sans difficulté.  La construction d’un superbe chalet et de 2 yourtes y est surement pour quelque chose !  La portion sud du parcours est à l’occasion un peu plus rock and roll. Le balisage est plus dispersé si ce n’est  de la présence de rubans aux couleurs changeantes. Les quelques arbres tombés nous forcent à changer de cap et réajuster le tir et le manque de neige en ce début de saison nous surprend lors de passage de cours d’eau et d’affleurement rocheux.

Tout au long du parcours nous sommes entourés d’une forêt riche et diversifié  composée de majestueux érables, bouleaux jaunes, cèdres . Des points de vue  aménagés nous permettent d’admirer le lac à plusieurs endroits le long du sentier.  Ce fut une magnifique randonnée en ski hors piste en très bonne compagnie et ce à moins de 30 minutes de Rimouski. Bravo à l’équipe de la ZEC pour avoir donné un deuxième souffle à cette boucle et de mettre en valeur la nature par votre nouvelle offre d’hébergement.

Pour vous rendre à la ZEC du Bas-Saint-Laurent à partir de Rimouski : Empruntez la route 232 puis au croisement de la 234, continuer tout droit sur la route de la réserve Rimouski.

NOTE: Il y a des frais quotidien (12$ par véhicule en 2019) à acquitter en ligne ou au dépanneur Esso de Mont-Lebel.

Fichier GPX pour votre GPS