Category Archives: Tourisme

Que de plus agréable que de voyager! Si on ajoute la bicyclette comme ingrédient à la recette, c’est le bonheur!! Vous trouverez ici des suggestions d’endroits à visiter ou pour passer la nuit. N’hésitez pas à nous faire des suggestions!

05Sep/19

Parcours: Le Tour des Vallières-de-Saint-Réal à vélo, finalement!!! – 23km

NOTE: En date du 14 novembre 2020, les génies du MFFP ont débuté la destruction d’une partie des sentiers (étroits et déjà impraticables pour les VTT à bien des endroits) pour la protection du Caribou tout en permettant la coupe à blanc sur Blanche Lamontagne. Il est possible que ce soit impossible ou difficile de passer. Vous pouvez donner votre avis sur leur plan qui comme vous le savez sauve le Caribou (population en forte décroissance depuis que le MFFP fait des plans).

Ma redécouverte des Vallières-de-Saint-Réal  à vélo il y a 2 ans m’avait laissé sur mon appétit. Même d’y retourner en ski n’a fait qu’entretenir le feu!  Peu de temps disponible pendant cet été 2019 risquait de couper court à l’envie. En ce 1er septembre, dernière journée de liberté avant l’ouverture de la chasse, ce sera la totale!!!  Merci aux copains Marie, Céline, André et Éric pour l’accompagnement et les heures de plaisir!

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Comme je le disais il y a 2 ans, l’intérêt principal de cette balade est la vue imprenable que l’on a sur un grand nombre de sommets, en plus des superbes Vallières-de-Saint-Réal; Blanche Lamontagne,  Champ de Mars, Hog’s Back, le petit Mont-Sainte-Anne, le McWhirter, le lointain plateau du Mont-Albert et j’en oubli. Culminant à 900 mètres, la longue ascension douce  peu technique lorsque fait dans le sens horaire, est rocailleuse que sur quelques centaines de mètres. Elle se transformera en descente facile et grisante; chacun va à son rythme. Une portion du chemin du retour près du ruisseau ressemble à un fond de rivière; c’est un peu technique mais tellement amusant! Une belle balade pas trop longue avec des points de vue grandiose, navigable sans assistance raisonnablement mais plus facile avec le fichier GPX ou accompagné d’habitués!

Il est recommandé de se stationner au Mont Lyall, à une centaine de mètres du début du sentier (pas le même que le sentier des sommets).

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29Août/19

Parcours: Boucle MTB Lac Matane – Mont-Pointu et retour (47km)

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Le Lac Matane sur la Réserve Matane impressionne par sa beauté et son caractère imprévisible. Depuis plus de 10 ans, la façon officielle d’en faire le tour est de prendre la route qui gravit la Montagne Valcourt. Par contre, si on se souvient, il y avait une route qui le longeait sur toute sa longueur. Elle a été fermé suite à un triste accident de voiture. Il est encore possible en 2019 de l’emprunter à vélo. La nature travaille activement à y reprendre ses droits mais avec un minimum d’entretien, elle pourrait devenir une belle opportunité de parcours cyclable sur la Réserve Matane. Je dis ça comme ça… C’est un secteur superbe!!! On longe le lac Matane puis on croise les lacs Leclerc, Lebreux et de la Tête.

Après un court passage sur la route 44, on s’engage sur la 44. Cette dernière nous donnera des points de vue panoramiques sur les monts Blanc, Craggy et Pointu. Elle nous permettra de gravir une section de ce dernier. Ce sera la portion la plus exigeante du circuit. Nous poussons un petit aller-retour vers le lac du Gros Ruisseau, difficile d’approche à moins de vouloir s’enfoncer dans une casi tourbière sur le sentier du SIA. Une descente épique nous permettra en plus du plaisir grisant de la vitesse de voir l’autre côté du Mont Blanc. Le retour sur la route 1 sera facile et même en période estivale, très tranquille. La pose obligatoire devant le lac Matane cloturera ses quelques heures de bonheur cycliste. Quelle belle boucle!!!!

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01Août/19

Exploration de la vallée glaciaire de la Rivière de Mont-Louis en bikepacking !

Texte : Chantal Quintin

Afin de poursuivre notre exploration de  l’ensemble des vallées de la Haute-Gaspésie en bikepacking débutée en 2017 : Manche d’Épée/Gros-Morne en 2018, Rivière-à-Claude/Marsoui en 2017, Cap-Chat/Nouvelle en 2017, celle de la Rivière de Mont-Louis faisait partie de notre liste. Une boucle prévue de 36 km répartie sur deux jours nous laissant ainsi une marge de manœuvre pour explorer ce vaste territoire.

La première journée débute sur le chemin de l’Église dans le village de Saint-Maxime-du-Mont-Louis. Ce chemin longe la rivière du Mont-Louis, puis sa branche ouest, de son embouchure à sa source qui est le lac Mont-Louis situé dans la réserve faunique des Chics-Chocs. Avant l’ascension sur le plateau, nous empruntons les sentiers de la vallée des Pins blancs, sentiers aménagés pour le ski de fond et la randonnée avec la présence de refuge, belvédère d’observation et d’accès à la rivière, gracieuseté de l’Association Chasse et Pêche Mont-Louis.

Le temps est très chaud et humide, 30°C au thermomètre. Les accès à la rivière nous permettent de nous rafraichir dans les eaux typiquement glaciales des rivières gaspésiennes. Après une dizaine de kilomètres, une ascension « gaspésienne » nous attend. Nous croisons une personne en pickup qui nous trouve un peu fou ! Le lac du Mont-Louis arrive à point pour une petite saucette. C’est l’endroit où nous camperons pour la nuit avec une vue au loin sur le mont-Jacques-Cartier et la compagnie d’un couple de huards et des nombreux frappe-à-bord!

La deuxième journée débute avec un café sous un soleil radieux et l’absence de mouches à chevreuil (vivement le vent). Nous quittons notre site de camping et faisons un petit détour de l’autre côté du lac pour jeter un coup d’œil aux chalets qu’offre la SEPAQ; c’est beau mais pas de toilettes extérieures.  Au retour, nous préférons improviser et emprunter les chemins forestiers de la réserve qui nous permettront de rejoindre notre parcours initial. Le GPS est indispensable avec la quantité de chemin au kilomètre carré ! Sur notre route nous croisons une pancarte : sentier de l’orignal. Ce chemin de VTT est plus invitant que le chemin forestier, nous décidons de le suivre. Nous croisons sur notre route trois personnes en vélo de montagne qui connaissent bien le secteur ! Ils nous informent que le sentier de l’orignal permet de rejoindre la crête du côté est de la vallée du Mont-Saint-Pierre et son sommet ainsi que la vallée taconique, reconnue pour le ski hors-piste. Après une pause diner et saucette au Lac Turcotte, nous roulons plusieurs kilomètres sur le plateau, puis arrivons sur le sommet du Mont-Saint-Pierre où nous avons la chance d’assister à un spectacle de haute voltige de parapente et de deltaplane dans le cadre du festival du vol libre.

Plus que 8 km de notre voiture, située au niveau de la mer et nous sommes toujours à 400 mètres d’altitude. Nous empruntons le SIA puis le sentier de VTT pour la descente épique de la crête ouest de la vallée du Mont-Louis avec des points de vue magnifiques.  Une dernière baignade à l’embouchure de la rivière marquera la fin de notre aventure en vélo.

La position de la Haute-Gaspésie entre mer et montagne et son paysage unique de vallées glaciaires place cette région parmi celles qui offrent le plus grand potentiel pour le bikepacking. Notre aventure dans la vallée de la Rivière du Mont-Louis, témoigne de ce fort potentiel. Prochaine destination la vallée du Mont-Saint-Pierre, Rivière Madeleine ou Grande-Vallée ?

Pour vous inspirer dans vos prochaines aventures en Haute-Gaspésie voici le tracé GPS, une boucle de près de 60 km…. finalement ?

Jour 1: Fichier GPX pour votre GPS

Jour 2: Fichier GPX pour votre GPS

18Juin/19

TOURISME: Mouches et pluie explosent le plan!

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« Moi, je sors du bois! » furent mes dernières paroles dans la Réserve Duchénier le 15 juin 2019! Notre dernière aventure avec dodo en camping et la première de 2019 remontait au 25 avril. Nous en rêvions et la présence de maringoins en pleine ville de Rimouski ne pouvait faire annuler notre plan; pas plus que la pluie prévue! Chantal nous avait bricolé un trajet en collant divers secteurs connus (ski et/ou vélo) mais jamais roulé au même moment. Parcours d’environ 70 km avec un campement potentiel vers 35-40 km. L’objectif est raisonnable.

En moins d’une minute à notre arrivée au Village des sources, notre point de départ, les moustiques nous assaillent. le chargement des montures est pénible. Ce sera mieux en roulant! Effectivement, en pédalant, nous sommes vraiment bien; la température est agréable, si ce n’est un peu humide. La pose sandwich en bordure du Canyon des portes de l’enfer est comme à l’habitude, amusante.  La petite brise produite par la chute nous débarrasse des assaillants. Un chemin découvert à ski l’hiver passé nous permet de rejoindre rapidement la Réserve Duchénier. Nous y pédalons en direction de St-Guy puis nous dirigeons vers le secteur de St-Valérien. Les pausent ne peuvent être longues puisque les moustiques (de toutes sortes) ne nous offrent pas de répit. Vers 16h, on débute notre recherche  de campement. L’idéal serait un endroit très venteux. Un passage étroit entre deux îlots du Lac des Baies pourrait nous offrir la tranquilité nécessaire mais n’offre pas l’espace pour la tente. On devrait monter celle-ci en forêt. Il est tôt, la pluie arrête et recommence à tout moment. Cette option veut dire s’enfermer très tôt à l’intérieur, passer la soirée à éradiquer les bibites entrées avec nous, cuisiner le déjeuner dans le vestibule et partir en catastrophe au matin. TRÈS PEU POUR MOI! Ce n’est pas ça une journée de congé! On va continuer et si rien ne se présente, un motel par exemple, on roulera jusqu’à la maison.

Nous continuons sur le trajet prévu. Il nous emmènerait vers la Montagne Ronde, que nous connaissons. Au moment de prendre le chemin du même nom, nous préférons poursuivre vers St-Valérien; on descend, ce sera plus facile. L’idée de monter vers cette montagne puis descendre dans le canyon de la rivière Rimouski pour ensuite remonter ne nous plait pas beaucoup. C’est énorme comme plan après 17h! Ce que l’on ne réalise pas, c’est que nous en sommes déjà à 50 kilomètres parcourus et qu’ils s’additionneront sans cesse. La route Centrale nous emmènera au Rand 6, sur lequel on passe droit par erreur pour revenir sur la route Gendreau, la route Gosselin, le 4e Rang et un retour à Rimouski par le Chemin Lausanne (autre erreur de direction momentanée).

La journée se terminera avec 91 kilomètres dans les jambes. Ce sera ma plus longue randonnée de FAT bike et la plus longue randonnée de vélo pour Chantal.  En bonus, on dormira dans un lit moelleux et pas de mouches! Nous sommes déçus de ne pas avoir dormi en forêt parcontre…

23Mai/19

TOURISME: Même 75nm de couple n’ont pas suffi!!

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La Réserve Faunique de Matane en plus d’être un paradis du ski hors-piste, est aussi un paradis pour le vélo d’exploration. En ce 18 mai 2019, avec un printemps un peu tardif, mon ami Nelson et moi avons planifié une balade à partir du Chalet no 3 qui longerait la Rivière à la truite et ensuite monterait pour revenir par un autre chemin. Les machines? Ce sera nos FAT bike dont un Moustache Wild 26 à assistance électrique. C’est le plan.

La dizaine de kilomètres de la route de la Réserve qui emmène près du Chalet no 3 est bien dégagée et en bonne condition. Plus on approche de notre destination et plus l’intermittence des gouttelettes de pluie est courte. Roulerons nous sous la douche? Le temps de se préparer à  notre départ près du bâtiment de service de la Sepaq et la pluie cesse. Le chemin est détrempé et nous réglons la crainte de se mouillé en quelques tours de roues; nous serons sales! Nous avons longé à plusieurs reprise la Rivière à la truite en ski mais c’est une première pour moi en vélo. Elle est aussi belle en été! Le chemin ne sera plus entretenu on dirait puisque l’on croise 2 pancartes « Chemin fermé » qui encadre une section ou la rivière ronge doucement la falaise. Ça passe encore à vélo et ça passera encore pour un bon moment en ski.

Nous sommes sur le plat jusqu’au chalet 23, ouvert seulement en période de chasse. On poursuit dans la même direction mais tout doucement apparaissent des sections de neige qui nous forcent à descendre de nos machines. On doute mais les portions roulantes nous aident à garder l’espoir. Nous atteignons la montée qui devrait nous permettre  de connecter avec un chemin principal pour le retour. Ça monte soutenu sur plus d’un kilomètre sur un fond dégagé; le Moustache fait entendre son « bzzzzzz » léger en mode éco. De mon côté, la respiration est difficile mais acceptable. On rencontre de nouvelles plaques de neige et on doit descendre des montures et pousser. On fait quoi? On avance. Rien de plus plate que de reculer. Au sommet, le temps de déguster notre dîner à une intersection, l’espoir est toujours là!

On repart. Par le chemin prévu, on se frappe à une épaisseur de neige qui même aidé par le moteur Bosch CX et ses 75nm de couple nous empêche d’avancer. On reviens sur nos pas pour tenter un détour. Encore une fois , il faudrait risquer de pousser les machines sur plusieurs kilomètres dans la neige aux genoux. C’est froid pour le mollet!!! Nous rebroussons chemin. La descente est plus rapide; le momentum est l’ami du fat bike, ça passe presque toujours! La déception n’est pas grande. C’est superbe et on perd le compte des perdrix que nous devons presque pousser du sentier. Nous ne perdrons pas le compte du seul ours rencontré; il n’est pas très gros, il décampe mais nous rend nerveux puisque on doit passer entre la rivière et sa potentielle position sur le talus.

Retour à la voiture très satisfait après presque 34 kilomètres en bordure de la Rivière à la truite.

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16Mai/19

TOURISME: Trop tôt pour la Réserve Duchénier à vélo?

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Une saison de ski de 6 mois pour un mordu de vélo, c’est assez! On pourrait encore en ce début mai. PAS QUESTION! On a besoin de monter sur nos vélos et d’aller dans le bois. Notre bonheur en cette journée avec une météo pleine d’espoir pourrait se trouver sur la Réserve Duchénier près de Rimouski; le chemin aurait été déneigé assez loin cet hiver. On stationne la voiture au poste d’accueil (même endroit que pour les randonnées de ski du dernier hiver) et on s’élance. Les constats se bousculent; il fait assez chaud pour pédaler en court, le chemin est dégagé et sec, il y a de la neige dans le bois, la rivière Rimouski est vigoureuse mais sous contrôle et les lacs ne sont pas « calés ».  La route en direction de St-Guy qui nous mène vers les lacs France, Boucher puis Touradi est vallonnée sans longue montée. Chaque lac, accessible pour la pêche l’été nous offre un panorama différent. Quel bel après-midi avec ma complice Chantal qui se permet d’agacer mon orgueil et mon cardio. Elle a beaucoup de potentiel pour le plein-air cette Réserve Duchénier! On y bricolera surement un voyage de bikepacking cet été!!!

25Avr/19

Tourisme: Fatpacking d’avril en Haute-Gaspésie!

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En avril, ne te découvre pas d’un fil! En 2019, c’était le mot d’ordre jusqu’à maintenant. Pour cette fin de semaine de Pâques, tardive, les prévisions météo étaient peu reluisantes. Dans le doute ou je dirais pour garder l’espoir, soyons prêts à tout. Au cas… Le plan de la fin de semaine devait être de rouler sur la plage en FAT bike à partir de Capucins jusqu’à Tourelle, village à l’est de Ste-Anne-des-Monts, avec dodo en camping.  Qui dit plage en vélo dit marée. Elle serait idéale étant à son plus bas vers 10h du matin.

Samedi 20, pas de départ; avec regret puisque la journée sera belle. La pluie en soirée nous rassure sur notre décision. Dimanche 21, prêt pas prêt, on part! On vivra avec les aléas de mère nature; c’est gris et frais mais tout à fait acceptable avec mes pantalons 3/4 et des gants longs. Nos FAT bike sont harnachés de nos kits de bikepacking par Revelate Designs avec le nécessaire pour cette virée. Dès notre descente sur la plage, il est clair que c’est roulant. Roulant pour du FAT bike de plage; tout de même lent si on compare à la montagne et très lent si on compare à la route. Pas de problèmes, nous ne sommes pas pressés. La marée basse nous permet de traverser les ruisseaux un peu gonflés par la fonte des neiges en roulant dans leurs section plus large et peu profonde, près de l’embouchure. Nos bas imperméables combinés à un pédalage énergique font partie de la recette gagnante d’une traversée réussie! À l’approche du fameux Cap de Cap-Chat, le sable laisse place à des sections de roc impraticable sur le vélo. Le pied de glace encore présent par endroit nous facilite tout de même la tâche. Je désirais partager la section suivante, l’Anse blanche avec Chantal depuis longtemps. Elle m’avait surpris il y a 3 ans. Elle est encore surprenante lors de notre passage. Comment se fait-il que cette plage de coquillage existe?

À partir de Cap-Chat, la marée est maintenant plus haute. C’était prévu et sans problème puisque la plage est très large jusqu’à Ste-Anne-des-Monts. Les ruisseaux devront être traversés avec plus de précaution. À l’approche de Ste-Anne, nous constatons qu’après 4 heures de pédalage, nos fessiers trouvent le début de saison difficile. Il serait raisonnable d’arrêter ici. Nous avons « spotté » un camping potentiel à l’embouchure de la rivière et l’heure est parfaite pour se rendre au Pub chez Bass pour déguster une bière bien méritée. Avait-on dit que ce serait à la dure? Pas du tout! C’est tellement rare que l’on peut se gâter vraiment dans nos périples de bikepacking…

Petit feu de plage et dodo bercé par les vagues nous transporteront vers notre réveil. La température, un peu fraîche, est tout à fait agréable en ce matin du 22 avril. Le café chaud est bienvenu, dégusté avec le traditionnel gruau. Surprise, une visite de courtoisie nous apprendra que nous bivouaquons à 30 mètres du terrain de l’ami André, client et légende du ski dans la région. Bonus? L’eau, la toilette et une jasette!!! Retour sur les vélos et sur une plage large, dégagée par une marée très basse.  Le soleil et le ciel bleu rendent les points de vue encore plus impressionnants que la veille. Les ruisseaux se traversent comme la veille mais petit à petit, à l’approche de Cap-Chat, nos pieds refroidissent. Chantal doit même enlever ses chaussures et ses bas pour les laisser dégeler! Ce sera heureusement efficace. Nous approchons de nouveau l’Anse blanche mais cette fois, par manque de temps, je suggère de contourner le « Cap » via la route. C’est vraiment moins intéressant… Désolé. Nous terminerons le parcours sur la plage en contournant le village de Capucins et son dernier « iceberg » dans la baie!

Conclusion? 2 journées de 30 kilomètres de FAT bike de plage dans un environnement mémorable et un dodo réparateur en bordure du fleuve.

Pour plus de détails sur le parcours:

Capucins vers Cap-Chat – 14,5km

Cap-Chat vers Ste-Anne-Des-Monts – 15,2km

 

03Avr/19

TOURISME: Exploration à ski dans la Neigette

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Le secteur de la Neigette a  un fort potentiel pour le ski de fond hors-piste selon nous.  On connait le Sentier National pour la marche en montagne. Nous l’avions tenté en vélo l’été dernier avec peu de succès. En faire un bout en ski? C’est possible? On pourrait en faire une boucle le fun?

C’est ce que nous avons fait! Nous avons utilisé une section du sentier National  près du Lac des Deux frères (Domaine Valga). L’ascension s’est fait assez facilement via le Sentier en suivant les taches de peinture rouge sur les arbres. Nous avons connecté quelques chemins pour atteindre le point de vue et redescendre sécuritairement. Nous avons adoré notre randonnée et été agréablement surpris par le potentiel et la beauté de ce secteur.

On doit rappeler que ce circuit est en partie sur des terrains privés. Aucune autorisation n’est accordée;  à chacun de discuter avec les propriétaires rencontrés si cela se produit. Nous n’avons croisé personne.

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06Mar/19

TOURISME: La rencontre de deux régions de skieurs en Gaspésie!

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Quoi de plus agréable que de se faire de nouveaux amis skieurs? Quel est l’effet le plus positif des réseaux sociaux? C’est selon moi de nous permettre de se connecter avec des gens qui partagent nos intérêts. Chantal et moi avons été contacté à l’automne 2018 par des skieurs des Laurentides ayant lu notre récit du Grand tour des Vallières à ski. Ils auraient bien aimé que nous les guidions en 2019 sur ce terrain. Ils nous ont proposé de se joindre à leur groupe pour vivre 1 semaine de ski de fond hors piste dans le parc de la Gaspésie en février qui suit; 7 jours de ski est impossible à caser dans notre horaire mais 4 jours, c’est jouable! Des échanges de courriel et une discussion Messenger vidéo au fil des mois permettront de préparer le tout.

Le matin du 24 février, nous rejoignons nos 6 inconnus (Francine, Stéphanie, Denis, Jean-François, Normand et Gérard) au Centre de découverte et de services (CDS) du parc de la Gaspésie. Nous sommes rapidement sur nos skis en direction du refuge Le Roselin avec objectif intermédiaire, pour cette belle journée plutôt douce, l’ascension du Joseph-Fortin. Nos nouveaux amis sont de bons skieurs. Le rythme est excellent, même un peu rapide par moment. Fait intéressant, le Skius Laurentidus utilise des skis à fartage, chose rare dans de l’est de la province. Nous sommes en « Écailles » ici. Ils nous prouvent qu’un ski bien farté, poussé par un skieur expérimenté peut même grimper les montagnes sans peaux! Bien que ce soit très venteux en altitude, la vue est superbe et la boucle du sommet est une première pour nous. La descente sera épique; le sentier est étroit et la neige rapide. Nous sommes au Roselin en fin d’après-midi pour un excellent souper et une  nuit bien méritée. La vie à 8 au refuge se passera très très bien; il y avait une belle synergie dans la gestion des tâches et l’efficience  des départs matinaux.

La tempête prévue pour la soirée du 24 et la nuit du 25 a fait sont travail. Il y a de la nouvelle neige. Elle s’est calmée plutôt que prévu; le ciel est tout de même bouchée. Nous skions près du Lac aux Américains et du Xalibu avant de retourner profiter du refuge. La 2e nuit sera plus froide que la précédente et la 3e journée sera sous le signe de la tempête. Le projet du jour sera de se rendre au refuge des Mines Madeleine. Il  fait froid et la neige, qu’il faut tracer, est très très abrasives. Les skis ne glissent pas et ce même dans les descentes que nous espérions amusantes; ce ne sera pas le cas! Le passage près des lacs se fait sous un vent en bourrasque. Nous devons porter les manteaux coquilles avec le collet fermé pour nous protéger. Nous sommes 4 à joindre le refuge des Mines, accueillis par un groupe de jeunes skieurs de descente. Ils se réchauffent devant le poêle et ne prévoit pas sortir skier dans ces conditions. De plus, les risques d’avalanches sont élevés pour leur pratique. Notre retour est un copié-collé de l’aller. Heureusement, nous aurons droit à une autre soirée chaleureuse au Roselin!

Au levé du 4 ième jour, le beau temps est de retour et le froid encore plus présent.  Malgré que nous devons emballer nos bagages pour la navette, nous sommes sur les skis à 8h30. La neige est encore abrasive. L’objectif de la journée est de remonter sur la route 16 pour se rendre au sommet du Ernest-Laforce en passant par son stationnement. Précision, les routes et stationnements ne sont pas déneigés! Je dois avouer avoir douté du succès de notre aventure, même après la moitié de la distance. L’objectif était trop ambitieux? Pas vraiment mes je n’avais jamais eu froid au pied à ce point. Malgré mes bas chauffants, la sensation perçue jouait de déplaisant à très très déplaisant. C’était une première et mon moral écopait. J’apprécie avoir serré les dents puisque la vue du sommet, que nous avons contourné, m’aura redonné le moral. Grâce à la neige abrasive et lourde, la descente du Ernest-Laforce via les sous-bois, sera même amusante avec nos skis de fond hors-piste (secteur pour les skieurs de descente). Demandez aux souriants Normand et Denis c’est quoi le plaisir de skier!!!! Nous avons un plaisir fou dans la longue section moins pentue qui nous ramène vers le CDS. Nous avons même l’impression que les deux derniers kilomètres sont avalés à un rythme très élevé pour nous tester Chantal et moi. Nous allons boire un vin chaud au Gite du Mont-Albert en compagnie de nos nouveaux amis avant de les quitter. Nous avons passé le test puisqu’ils nous invitent à la prochaine TDL, parrainés par eux!!!  Quoi de plus agréable que de se faire de nouveaux amis skieurs?

29Jan/19

TOURISME: Fin de semaine au refuge Le Cabourons!

Élément fondamental d’une randonnée de ski de fond hors-piste ? Le refuge bien évidemment!!! Quelques circuits, existent dans le Parc de la Gaspésie. Bien qu’extraordinaires, on fait le tour rapidement et le besoin de nouveautés se fait sentir. Où pourrait-on skier et  dormir confortablement? Un peu de recherches et un retour en mémoire nous offrent une option; le Sentier International des Appalaches (SIA) propose des refuges! Je dis retour en mémoire puisqu’il y a quelques années, avec le groupe de Matane, nous avions skié et mangé au refuge Les Cabourons (arrière-pays de Mont-Saint-Pierre); j’avais beaucoup apprécié. Pas besoin d’une étincelle plus grande pour lancer Chantal dans le traçage de parcours de ski, de plus en plus fous pour vivre une aventure de trois jours dans ce secteur !

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Les Cabourons est le premier refuge à l’extérieur du Parc de la Gaspésie pour les randonneurs du SIA en direction de Cap Gaspé. Il se situe en altitude dans l’arrière-pays du village de Mont-Saint-Pierre en Haute-Gaspésie. Après avoir fait notre réservation pour deux nuits auprès du SIA, nous montons sur nos skis au bout de la route Auclair (viallage de Rivière-à-Calude) avec nos lourds sac à dos. La première étape consiste a emprunter la route Castonguay (que nous connaissons par une aventure à vélo réalisée en 2017). Ce segment qui est également utilisé par des motoneigistes nous mène, doucement, en direction de la coulée des Cabourons, une longue montée avec un dénivelé de 500 m sur 5 km nous menant vers les lacs du même nom.  Nous appréhendions les conditions de neige puisque le verglas tombé la veille risquait de gâcher notre terrain de jeu. Pour cette première journée, la neige même un peu plus glissante, était skiable. Le passage de motoneigistes avait compacté la neige mais les conditions étaient glacées si bien que les peaux seront nécessaires pour la montée. Le trajet jusqu’au refuge se fera aisément avec une arrivée avant la noirceur malgré notre départ tardif. Par bonheur, la séance de pelletage est très courte, le refuge est propre, le bois de chauffage est accessible et le poële est vaillant! Le défi de la soirée sera de trouver la toilette et de creuser une tranchée pour s’y rendre. Quel plaisir de se retrouver dans un environnement aussi silencieux avec en prime un ciel étoilé magnifique !

Fichier GPX pour votre GPS de cette première journée

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Après une bonne nuit à se relayer au chauffage du poële et un déjeuner copieux, quel sera le plan de la journée? Nous avons plusieurs options. Chantal me propose des boucles de 13km et 21km sur le plateau. Elle me propose aussi de skier le sentier du SIA en direction du Parc de la Gaspésie et ensuite d’approcher le Mont des Pics,  montagne d’une altitude de 900 mètres située dans la réserve faunique des Chic-Chocs. Le dernier est très intéressant! Cette montagne nous intrigue pas mal depuis 1 an mais une question demeure est-ce que le sentier du SIA vers le Parc de la Gaspésie est accessible en ski ? C’est aujourd’hui que nous décidons d’y répondre ! Sans thermomètre il est facile de se rendre compte que la température est facilement autour de -20C. Il fait froid. Le temps est clair. On se dirige sur le SIA en passant dans notre tranchée pour la toilette et en grimpant à travers les arbres la pente abrupte derrière le refuge. Nous sommes rapidement sur un chemin large que les motoneiges hors-piste ce seront fait plaisirs à labourer sur quelques kilomètres. Peu importe, la vue sur la vallée du Mont-St-Pierre ainsi que les différentes coulées est imprenable. La croute a durcie pendant la nuit et porte très bien. Un peu de neige nouvelle par endroits nous oblige a faire la transition de conditions très rapides a très lentes. Le faible poids de nos sacs en mode « jour » nous permet de revenir en mode « skieur » plutôt que simple « transporteur » et d’apprécier.

Après quelques kilomètres, le chemin devient un sentier, superbe avec ses arbres chargés de neige. Les bornes du SIA sont encore relativement visibles pour nous aider. Les ruisseaux demandent un peu d’attention pour traverser sécuritairement. Bien que nous descendons, tout se fait en douceur. Dépassés l’entrée du Parc de la Gaspésie, nous devions traverser la rivière Mont Saint-Pierre pour emprunter  la route du même nom afin de nous diriger vers le Mont des Pics. Ouais… S’il y a déjà eu un pont, il n’est plus là et sans prendre de risque, le plan est peu possible. Nous retournons sur nos pas. Nous sommes à moins de 5 kilomètres du camping du Mont Jacques-Cartier; surpris que le SIA soit aussi aisément skiable. Le retour se fait aussi bien que l’aller, avec des vues imprenables sur les montagnes et la vallée. Petite surprise par contre; comment est-ce possible que des traces de skis se trouvent sous un arbre s’il n’est pas tombé après notre passage? Chanceux peut-être! Avec le froid qui me gèle les doigts et les orteils pendant toute la journée, revenir au chaud dans le refuge en fin d’après-midi est un petit-bonheur partagé.

Un peu de vino, un bon souper, la chaleur du poële à bois, que c’est bon au Cabourons!!!

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Seconde bonne nuit dans le refuge; éveil en sursaut par manque d’oxygène tellement la seule buche d’érable embrasait l’efficace Drolet! Après un autre copieux déjeuner incluant du bacon sur le poële, le ramassage de nos possessions et un petit ménage du refuge nous remontons sur nos skis. Nous avions au préalable évalué nos options de retour. Le plus simple serait la descente par la coulée des Cabourons, chemin emprunté à l’aller. Pourquoi ne pas amalgamer quelques tracés? Nous emprunterons en partie la boucle de 21km puisqu’elle emprunte une bonne section du SIA et pourrions la connecter sur la Coulée d’Épiphane; un retour à notre point de départ sans emprunter de terrain connu. La descente pourrait être difficile mais, pour nous, rien d’impossible!!!

Comme la veille, le SIA est tout à fait skiable et nous permet de voir les montagnes et les multiples vallées. Nous croisons plusieurs pistes d’orignaux qui compliquent quelques peu notre avancée. Notre seul ruisseau à traverser de la journée est difficile. Je tente la création d’un pont de neige pendant que Chantal cherche une brèche. Elle y arrivera plus rapidement que moi. Encore une fois, mes pieds et mes doigts gelés nous feront presser le pas et avaler un sandwich trop rapidement. Avec un peu de patience, nous sommes au point d’entrée de la Coulée d’Épiphane, mon intérêt personnel de cette journée! Nous devons revenir sur nos pas d’une centaine de mètres tellement le début du chemin est imperceptible. À l’aide du GPS, nous nous engageons sur ce qui devrait être ce chemin d’accès. Il y a en apparence un possible étroit sentier; avec par moment des arbres en son centre. La neige ne porte pas et on recule plutôt qu’avancer. Quelle distance devrions-nous faire dans ces conditions? Sans changement, plus de 10 kilomètres. Le choix est facile; nous abandonnons le  «chemin» de la coulée d’Épiphane pour continuer vers celui de la coulée des Cabourons, une valeur sure.

Notre progression sera difficile sur les 2 prochains kilomètres. La croute très très mince dans ce secteur ne porte pas du tout. Nous devons l’écraser et nous enfoncer à chaque pas. L’énergie se consomme à un rythme élevé avec le poids de nos sacs à dos. Nous entamons la longue descente des Cabourons avec des batteries un peu faibles. Nous réalisons rapidement que nos cuisses ne sont pas dans un meilleur état et que la condition de la neige additionnée à la surface durcie par les motoneiges rendront les kilomètres qui suivent plus périlleux; quelques chutes suivront.  Chantal, usant de sa grande sagesse , déchaussera ses skis. Le plat retrouvé en traversant la Rivière-à-Claude, nous permettra un retour à la voiture vers 16 heures. Quelle belle aventure!!!

Fichier GPX pour votre GPS de cette troisième journée