Category Archives: Tourisme

Que de plus agréable que de voyager! Si on ajoute la bicyclette comme ingrédient à la recette, c’est le bonheur!! Vous trouverez ici des suggestions d’endroits à visiter ou pour passer la nuit. N’hésitez pas à nous faire des suggestions!

03Jan/18

Une veille de Noël sur le SUGAR LOAF en ski-raquette

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Récit: Chantal Quintin

Certains se posaient la question sur la possibilité de faire en ski de fond hors-piste le mont Sugar Loaf, situé dans le Parc des Appalaches à Sainte-Lucie-de-Beauregard. Voici notre expérience de glisse sur cette montagne de 650 mètres d’altitude.

Ayant consulté le site internet la veille, nous avions constaté qu’il n’y avait aucune mention sur la possibilité de skier sur la montagne. Or, nous nous sommes tout de même aventurés avec l’idée en tête d’aller skier en empruntant les sentiers de raquette. Nous avions le choix entre des skis de fond hors-piste ou des ski-raquette. Notre choix c’est arrêté sur le ski-raquette. C’était ma deuxième expérience de glisse avec ce genre d’équipement. Guy avait installé pour cette occasion des fixations voile 75mm. Ainsi je pouvais chausser mes bottes hors-piste, des Alpina Alaska 75, pour avoir plus de contrôle ?. Après quelques mètres, nous nous sommes vite aperçus que notre choix était le bon (je ne m’imaginais pas avec mes skis hors-pistes sur ce type de terrain). Le sentier est accidenté avec des montées très abruptes et parfois très étroites encaissées entre des parois rocheuses. Nous avons même dû déchausser nos skis à quelques reprises.

À moins de 5 km du départ, soit environ 2 heures plus tard et ce sans arrêt, nous sommes arrivés au sommet. Un vent de 50km/h décoiffe, mais la vue en vaut le coup. Le sommet dégagé permet d’admirer les montagnes avoisinantes et celles plus lointaines (par ex. Côte-Nord et Maine). Nous avons même droit à quelques percées de soleil avant de débuter la descente. Cette descente fut parfois périlleuse (encore ici nous avons déchaussé à deux reprises ou peut être trois…, nos skis). Les branches et les roches étaient encore bien présentes en raison du manque de neige. Nous sommes revenus à notre point de départ un peu avant 16h, soit un peu avant le coucher de soleil, avec de magnifiques images en tête et le goût d’explorer d’autres secteurs du parc, bien que la fatigue de notre petit 10km était bel et bien présente.

Le secteur du mont Sugar Loaf est un des cinq secteurs du Parc des Appalaches qui offre une panoplie d’activités estivales et hivernales. Mes quelques recherches laissent croire qu’il y a un fort potentiel pour le ski de fond hors-piste. La montagne de la Grande Coulée (853 m) est sans aucun doute le prochain secteur à explorer lorsque je passerai dans le coin.

Le Sugar Loaf en quelques points :

Distance aller-retour : environ 10 km* (à partir du stationnement de la Chute à Dupuis)

*Pour ceux et celles qui veulent faire cette rando, nous vous conseillons fortement de faire la montée et la descente par le secteur de la langue de chatte qui est beaucoup moins technique que celui de la chute à Dupuis.

Altitude au sommet : 650 m

Coup de cœur : point de vue au sommet, le sentier traversant une grande diversité de milieux forestiers (feuillus, érablière et une forêt de conifères), les infrastructures (promontoire pour les points de vue, signalisations des sentiers, refuges), gratuité pour l’accès durant l’hiver

Niveau de difficulté : très difficile (conseillé en ski-raquette)

Pour de plus amples informations : Randonnées hivernales au Parc des Appalaches

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04Déc/17

Le Mont Blanc en hiver, une randonnée improbable!

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Le Mont Blanc, pas celui de la France mais celui de la Réserve faunique de Matane (1063 m) est rarement accessible en hiver pour les skieurs de fond hors-piste que nous sommes;  bien entendu, les amateurs de descente en poudreuse guidés par Vertigo Aventures peuvent le fréquenter après une assez longue balade en motoneige et quelques nuits en yourte. Comment y accède-t-on? Il s’agit simplement d’entrer sur la Réserve faunique de Matane par le poste d’accès John (près de la route 195) et de rouler pendant 34 kilomètres sur la route 1 jusqu’à l’intersection de la 19. Mise en garde: ces 34 kilomètres de route ne sont pas déneigés sauf à l’exception d’activités forestières; ce n’est pas le cas en ce mois de décembre 2017. Nous partions ainsi avec beaucoup d’impondérables sachant que le Mont Blanc pourrait être inaccessible (route impraticable par nos véhicules à traction intégrale, de vrais Jeep de coiffeuse!) et pas du tout skiable étant donné que l’hiver se laisse désirer en ce de début de décembre.  Finalement la chance est de notre côté : accès au pied du Mont Blanc et la neige est au rendez-vous.

Notre groupe de 6 personnes (Denis, Nelson C., Nelson S., Gaétan, Chantal et moi) s’engage sur les quelques centaines de mètres de plat la route 1 puis débute la longue ascension sur le chemin du Mont Blanc (dénivelé de 700 mètres sur environ 8 km). Il y a déjà assez de neige pour ne pas risquer d’endommager les skis; la route est large et la grimpe douce. Denis et Nelson S. feront un peu d’exploration autour de la montagne. Gaétan nous guide habilement et sera l’ouvreur principal. Nous atteindrons le début de la forêt de fantômes à 4; on se croirait en mars tellement les arbres sont chargés de neige! Nelson C. et Gaétan rebroussent chemin un peu avant le sommet pour éviter l’arrivée de la noirceur; ils réaliseront une descente ultra rapide de 1h05!

Chantal et moi, comme planifié, continuons vers le sommet.  Nous croisons une piste d’orignal à 900 mètres d’altitude, une présence plutôt rare à cette altitude. Les arbres sont de plus en plus fantomatiques; une lourde charge de verglas et de neige les recouvre! À 1000 mètres, belle surprise; le ciel est plus clair mais surtout, nous sommes au-dessus des nuages! On voit même quelques sommets environnants qui les transpercent! Le sentier, évident jusque-là, devient embêtant; à droite? À gauche? Dans le doute, nous nous rabattons sur la droite pour suivre le tracé GPX du SIA. Ce sera la section la moins agréable; on contourne, on doute et on voit finalement la tour, puis le refuge, couvert de givre. Notre ascension se termine un peu avant la tombée du jour! Nous pouvons délester nos lourds sacs à dos des bûches écologiques (5 livres de plus!), transportées depuis le départ et tout le contenu nécessaire pour passer la nuit au sommet.

Le refuge, même petit et bien aménagé peut accueillir 4 personne; Les rénovations effectuées dernièrement nous assurent un confort rustique avec en prime un poêle à combustion lente qui remplace la truie de jadis. Il y a même déjà un peu de bois ainsi qu’un chaudron pour la fonte de la neige. J’allume un feu avec l’espoir de chauffer facilement le refuge. L’espoir sera vain. Pour une raison encore un peu nébuleuse pour moi, le poêle ne donne que très peu de chaleur même bien chargé. Il chassera au moins l’humidité pendant notre séjour. Un peu de vino accompagne avec bonheur notre souper, qui lui sera bien chaud, grâce au petit MSR! La nuit très silencieuse sera réparatrice pour nous deux; on atteint le sommeil profond sans difficulté, bien calé dans nos sacs en duvet avec en tête le lever de lune magnifique qui nous a été offert.

Au matin, allumage d’un nouveau feu, peu utile, et déjeuner copieux accompagné d’un café Starbuck instantané; peu compliqué et pas si mauvais que ça… finalement dit Chantal du bout des lèvres! Après chargement des sacs et un ménage du refuge, nous chaussons nos skis givrés pour le retour. Cette fois, nous nous engageons sur le VRAI sentier. En quelques minutes, après le célèbre banc du haut de la falaise, on croise nos traces de la veille. Débute la première partie de la descente, en douceur mais serrée entre les arbres. Il faut être prudent puisque les petites épinettes cachées peuvent surprendre. Personnellement, je me sens peu adroit en ce début de première descente de la nouvelle saison. De retour sur le large chemin, nous pratiquons nos virages et savourons la belle glisse que procure cette neige presque poudreuse. En 2 heures, nous sommes de retour à notre véhicule. Quelle belle première fin de semaine de ski de la saison!

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14Nov/17

Redécouverte des Vallières-de-Saint-Réal en vélo!

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Après 20 ans sans avoir posé les roues dans le coin des Vallières-De-Saint-Réal, ce fut la redécouverte d’un secteur incroyable de la Réserve Chic-Chocs en ce 9 novembre 2017 en compagnie des copains Jean-Louis (un guide incroyable), Jean-Pierre (un éternel émerveillé) et Suzie (le quadrupède infatigable!).

Il y a longtemps, lorsque j’habitais en Beauce et que je ne fréquentais ma belle Gaspésie qu’une semaine par année, je m’étais offert à quelques reprises ce que j’appelais « Le tour des Vallières ». Déjà à cette époque, la signalisation était aléatoire, signe du peu d’intérêt des pratiquants et de l’avance qu’avait la Réserve Chic-Chocs sur son temps. Cette fois-ci, je n’ai pas vu (pas remarqué à tout le moins) de signalisation; pas de problème quand on roule avec quelqu’un qui connait très très bien le secteur!

L’intérêt principal de cette balade est la vue imprenable que l’on a sur un grand nombre de sommets, en plus des superbes Vallières-de-Saint-Réal; Blanche Lamontagne,  Champ de Mars, Hog’s Back, le petit Mont-Sainte-Anne, le McWhirter, le lointain plateau du Mont-Albert et j’en oubli. Il est possible d’en faire une boucle MAIS l’aller-retour demeure intéressant puisque les points de vue sont différents et tout aussi imprenables. Culminant à 900 mètres, la longue ascension douce  peu technique , si ce n’est quelques centaines de mètres plus rocailleux, se transformera en descente facile et grisante. Quelle belle aventure!!!!

Il est important de vérifier la légalité de l’accès au territoire et on pense ici aux restrictions pour la chasse à l’orignal. Accessible aux vélos de montagne traditionnels ou au FAT. Dénivelé positif d’environ 500 mètres.

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13Oct/17

ÉVÉNEMENT: Défi la Plage (Wow!!!)

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Crédit photos: Jean-Louis Arsenault

Le Défi la Plage du 8 octobre 2017, fut une totale réussite! L’événement qui débutait par un regroupement au Sea Shack, Auberge festive de Ste-Anne-Des-Monts, a permis à une cinquantaine de personnes de relever le défi de se mesurer à la course sur 10 kilomètres ou 25 kilomètres et en FAT bike sur 25 kilomètres. Il faut rappeler que cette compétition amicale était une première au Québec. La parcours varié, passant du sable aux cailloux, du varech occasionnel aux rochers, de surfaces sèches à de multiples traversées de ruisseaux,  était un défi physique et pour certains, psychologiques! La constance fut le sourire de tous à l’arrivée!

L’organisation déplaçait les compétiteurs en autobus à l’endroit du départ, à la frontière de Cap-Chat et Sainte-Anne-des-Monts pour le 25 kilomètres. Les vélos étaient aussi déplacés, en camion, et de façon très sécuritaire. La course de FAT demandait une bonne dose d’endurance et de gestion de l’effort; si on arrête de pédaler dans le sable, le vélo s’arrête. Il faut garder le gaz ouvert! Le ravitaillement à mi parcours ainsi que l’accueil à l’arrivée sont dignes de mention; la bière du Malbord était particulièrement désaltérante!

Mon temps de 1h28 minutes, valable pour une 5e place sur 23 participants, a été la récompense d’un effort mesuré. Sans le savoir, j’ai même flirté avec la 3e place pendant un moment; impossible pour moi de produire l’accélération nécessaire après la traversée du ruisseau Castor pour la conserver. Quelle belle course! Félicitations à tous!

Tous les résultats


Résultat du concours organisé par Vélo Spécialité

Félicitation à M. Guy Paquet pour avoir prédit son temps de course avec un écart de seulement 34 secondes; la précision de l’ingénieur!!!!!  Merci à tous les concurrents pour leur participation à ce petit concours amusant!!!!!


Vélo Spécialité tient à féliciter Pierre et Clément Vallée ainsi que toute l’organisation de l’événement pour le succès incontestable. Nous sommes impatient de participer à la prochaine édition!

 


25Sep/17

Bikepacking: Cap-Seize – Lac Thibault via St-Octave et retour

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Comment se rendre au Lac Thibault dans le parc de la Gaspésie dans une variante différente de celles que je connais? On demande l’aide des amis pour planifier et on part à l’aventure! J’ai réalisé cet été qu’il serait possible de relier Cap-Seize à St-Octave-de-l’Avenir puisqu’il y a un pont au-dessus de la rivière Sainte-Anne.

Jour 1:

Nous avons débuté notre périple à l’église de Cap-Seize pour emprunter principalement la piste de VTT jusqu’à la route de St-Joseph-des-Monts de l’autre côté de la rivière Sainte-Anne; mon idéal comme sentier de vélo de montagne (utilisez à vos risques)! Ça descend et ça tourne!!! Après quelques kilomètres sur le chemin de gravier en direction des montagnes Gaspésiennes, notre plan original (le plus rapide), et nous ne recommandons jamais de s’engager sur des terrains privés, nous roulons sur un chemin privé ascendant très agréable pour arriver à un chalet. En personnes responsables, nous prenons le temps de discuter avec le propriétaire, malgré tout, très courtois. Il ne veut pas nous voir nous engager en direction des ses caches à orignaux. De plus, notre tracé ne mènerait nulle part selon lui. Après une dizaine de minutes, il accepterait. On préfère tout de même rebrousser chemin par respect pour sa propriété et la réputation de notre activité, le bikepacking. On ne le sait pas encore mais le plan B, ajoutera 2 heures à notre parcours en direction de St-Octave-de-l’Avenir!

Notre ascension 2.0 vers le village débutera sur un autre terrain privé (pas recommandé je vous le mentionne de nouveau!) sur un chemin large mais où l’on roule dans la fardoche et abrupte par moment. On doit avouer que le doute sur notre réussite flotte à ce moment; nous avons 1 heure pour décider si on redescend vers Sainte-Anne-Des-Monts ou on poursuit. Par chance, avant la fin de notre heure, nous croisons un sympathique chasseur qui confirme notre tracé et les montagnes apparaissent! On se donne l’objectif de prendre une décision finale à la croisée d’un sentier à 1 kilomètre de St-Octave-de-l’Avenir (endroit que nous connaissons bien pour y passer en ski l’hiver). Il est déjà dépassé 16h et nous sommes à environ 12 kilomètres du refuge Le Huard près du Lac Thibault. On grignote un sandwich arrosé d’un vino (pour le courage!). 16h40, on repart, confiants d’atteindre le dessus de l’abrupte côte de glace avant la noirceur; la suite du parcours serait acceptable à la lampe frontale. Je dois mentionner que je ne voulais pas suivre le conseil de ma complice Chantal, soit d’apporter la tente au cas où!!! On doit y arriver!!

Le chemin très varié et la lumière chaude d’une fin de journée exceptionnelle d’été en cette fin de septembre nous offrent des points de vue imprenables sur les montagnes des Chic-Chocs. Elles nous montrent, première pour nous deux dans ce secteur, leurs couleurs orangées et rouges automnales; quel spectacle! La côte de glace se montera presque entièrement en poussant nos machines. Le moral est tout de même excellent. On garde le focus! Les deux derniers kilomètres sont faciles et nous atteignons notre objectif vers 19h après avoir parcouru 46 kilomètres sans devoir utiliser nos lampes. Qui se plaindrait du confort d’un refuge de 16 places pour 2 personnes? Pas nous, surtout après une toilette dans l’eau du lac et un souper bien chaud!

Image et profil de la 1ère journée

NOTE:

  1. Pas de tracé GPX inclus jusqu’à St-Octave-de-l’Avenir puisque les sections sur terrains privés ne sont pas recommandés
  2. Il est possible de relier Cap-Seize et St-Octave-de-l’Avenir par la piste de VTT (30) mais vous devez assumer le risque de rencontrer un patrouilleur zélé

Jour 2:

Cette journée s’amorce avec le café-gruau-bacon traditionnel ainsi qu’une petite attisée pour chasser l’humidité. Il a plu abondamment pendant la nuit; la route sera détrempée. On donne les premiers coups de pédale à 9h, direction Lac Cascapédia, 20 kilomètres plus loin. Il faut mentionner que le Lac Thibault est à environ 500 mètres d’altitude, comme le Lac Cascapédia; on ne fait pas que descendre dans ce secteur, on monte tout autant! Petite pause sandwich et chocolat chaud sur le bord du lac avant d’entreprendre LA descente.

Cette FAMEUSE descente de 10 kilomètres en direction de la route 299, débute par une montée de 2 kilomètres, avalée en douceur. Il n’y aura pas de tentative d’exploit sur Strava aujourd’hui; l’expérience a déjà été tentée dans le passé et la route est mouillée. Il est tout de même agréable de rouler sans efforts dans un environnement grandiose de montagnes et de couleurs! Nous traversons la rivière Sainte-Anne pour une deuxième fois avant d’user nos crampons sur l’asphalte de la 299 sur 6 kilomètres. Nous aurons parcouru les 40 kilomètres de cette deuxième journée assez rapidement pour terminer notre balade exceptionnellement tôt.

Fichier GPX pour votre GPS (St-Octave-de-l’Avenir – Cap-Seize via le Lac Thibault)

16Sep/17

Bikepacking: Rivière à Claude – Jacques-Cartier – Marsoui

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Notre belle Gaspésie est un terrain d’Exploration incroyablement inspirant et étendu. Le Bikepacking est pour moi une des façons les plus agréables et efficaces de la découvrir. Dans les dernières années, par ma pratique du ski hors piste avec des amis expérimentés, j’ai réalisé que chaque village a sa ou ses vallées débutant au fleuve et se dirigeant vers le centre. Dans la mesure du temps disponible, je (et habituellement accompagné) tente d’en explorer certaine. En cette fin d’août 2017, Rivière à Claude et Marsoui seront les secteurs explorés. Je serai accompagné par ma complice Chantal Quintin et pour la première journée par notre nouvel ami Taavi Ruthishauser, chevauchant un superbe fat Panorama Chic-Chocs en carbone.

Le départ de notre aventure se fait au Café du parc à Marsoui (bon endroit pour prendre un café et un déjeuner). Les premiers kilomètres se font sur la route 132; c’est superbe la Haute-Gaspésie! À Rivière à Claude, on tourne sur la route Castonguay qui est au début large et offre une vue très intéressante sur les montagnes. Cette route, selon Google map, nous emmènera jusqu’à la route de ceinture des Monts-McGerrigle. Un ami me disait de profiter de 2017 pour la savourer puisqu’elle serait bloquée très prochainement. Comment peut-on envisager de bloquer une route de cette dimension et donnant accès à un territoire riche comme celui du Parc de la Gaspésie?  Nous avons trouvé la réponse… La route Castonguay devient une piste de VTT plutôt défoncée très rapidement; la perfection pour le Bikepacking si ce n’est les 10km d’ascension sur le 1er ou 2e pignon!!!

NOTE: au 28 août 2020, la portion de la route Castonguay à l’intérieur du parc de la Gaspésie a été amochée intentionnellement pour limiter l’accès. Ça passe toujours en vélo.

La route 14, très large (Chemin de Ceinture des Monts-McGerrigle), nous dirige au camping du Mont-Jacques-Cartier après une longue montée et une longue descente.

Après une nuit bien arrosée par la pluie, nous reprenons la route; Taavi de son côté et nous du nôtre. La journée sera grise mais tout à fait acceptable. De retour sur la route 14, nous aurons deux surprises; nous choisirons de ne pas nous engager sur la patte d’oie (nom local!) puisque son reboisement est débutée (le chemin n’existera plus). Nous ne pourrons explorer cette vallée. La seconde surprise sera un peu plus loin, un énorme glissement de terrain pelliculaire survenu en août 2015; ma complice Chantal, géographe de formation, en captera les détails pendant un long moment!!! Nous redescendons vers Marsoui par la vallée de la route de la mine. Ce sera une très agréable descente nous permettant de longer une rivière et de traverser de belles érablières.

2 journées d’aventure et 2 vallées explorées!!!

Visuel sur Gravel Map (journée 1) – Cliquez sur le titre pour la version interactive

Fichier GPX pour votre GPS (journée 1)

Visuel sur Gravel Map (journée 2) – Cliquez sur le titre pour la version interactive

Fichier GPX pour votre GPS (journée 2)

28Août/17

Bikepacking: 2 boucles exploratrices autour de les Capucins

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Comment combiner mes envies de camper, d’explorer l’arrière-pays de Méchins – Capucins – Cap-Chat  et un peu de vélo? En faisant un 2 jours de bikepacking!

Jour 1:

Départ à Les Méchins puis je roule sur le bord de la 132 jusqu’à la route Barriault. Malheur, cette route est maintenant privée et le gentils propriétaire me suggère la Route de la Baie. Ce sera celle-là, que je connais bien pour son côté abrupte. Je devais ensuite faire seulement une courte section du Rang 4. Je l’ai fait au complet: en solo, je doutais du danger d’aller explorer une vallée par la piste de motoneige. En pratique, la descente du Rang 4 (piste de VTT) vers la rivière Cap-Chat est un délice de mountain bike! Les routes Du Village du Cap et Eaton m’intéressaient et m’on offert de belles vues. La descente de la route Lajoie avec ses virages m’a procuré beaucoup de plaisir. Le camping de La Baie des Capucins est un coup de coeur pour moi depuis un certain temps: c’est tranquille et enchanteur. Le sommeil y aura été parfait!

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Jour 2:

Après une bonne nuit, et un déjeuner chaud cuisiné sur mon poële à l’acohol (gruau, café, bacon pré-cuit), je remballe le matériel et reprend la route. Je débute par la route des Petits-Capucins, une inconnue. Elle sera la montée la plus douce du secteur, une belle découverte. Retour sur le rang 4 et la route Des Capucins en direction de St-Paulin-Dalibaire. Le relais y est ouvert (inhabituel l’été) et j’y déguste un Pepsi faute de café prêt puis fais un arrêt habituel (je suis passé ici plusieurs fois) au cimetière. Je poursuis dans les chemins de gravier avec un passage par le cimetière de St-Thomas-de-Cherbourg. La descente vers Les Méchins se fait par un chemin privé ou semi-privé. J’ai tenté une version différente par une ancienne piste (visible sur Google) mais faute d’une machète pour ouvrir la voie, j’ai viré de bord puis utilisé la piste que je connais vers la route des Fonds (Juin 2023, cette section nécessite un bon vélo de montagne). Je traverserai le ruisseau en gougoune pour éviter de m’étaler en bloquant sur une roche.

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Notes:

  • Beaucoup d’ascension chaque jour
  • Le chemin le plus agréable à gravir près de Les Capucins est la route Des Petits Capucins. Tout à fait envisageable avec un gravel bike: ça monte en douceur. Pour la descente,  je suis ambivalent, la route Lajoie ou la route de La Baie?
  • Tout est sur routes de gravier très praticables sauf indication dans mon texte
  • La route Eaton et le Rang 4 offrent des vues intéressantes sur les Chic-Chocs
  • Le camping de La Baie des Capucins est un secret bien gardé: 18$ pour de la tranquilité et une vue imprenable

 

 

20Août/17

Bikepacking: On traverse la Gaspésie!

Un plan qui semblait un peu fou à l’origine, la traversée de la Gaspésie du nord au sud à vélo entre Cap-Chat et Nouvelle, aura été une belle aventure!

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Inspirés par le tracé de Michel T sur Gravelmap.com, ma complice d’aventure (Chantal Quintin) et moi, avons décidé d’entreprendre notre première traversée (il y en aura d’autres!) de la Gaspésie en vélo de montagne sous forme de « Bikepacking » et de surcroit, à un rythme humain; on s’amuse et on profite de la beauté des paysages! Le départ se fera à Cap-Chat en bordure du Fleuve St-Laurent et nous terminerons notre voyage à Nouvelle Ouest, dans la Baie des Chaleurs.  Selon la variante employée, le trajet devrait comporter de 150 à 175 kilomètres, presque entièrement sous forme de routes de gravier. Nous choisissons d’utiliser nos vélos de montagne pour leur polyvalence .

C’est le départ!

Très tôt en ce matin du 12 août 2017, il pleut, abondamment par moment. On opte pour un départ tardif; presque une grâce matinée, afin de laisser le temps au temps de s’assécher.  Nos vélos sont chargés et nous sommes lancés à partir de la halte municipale de Cap-Chat vers 11h. Le plan de la journée est de suivre la superbe rivière Cap-Chat en traversant la Zec du même nom, pour ensuite basculer sans douleur dans la Réserve Faunique de Matane, en direction du lac Joffre, puis bifurquer vers les Étangs à la truite, notre arrêt pour la nuit. Nous y serons sans heurt vers 18h après 65km d’ascension lente sous un ciel gris et quelques goutelettes. Ce sera la journée avec les paysages les plus grandioses: nous sommes dans les Chic-Chocs où l’on croise entre autre le mont Nicol-Albert.

À notre arrivée, la préposée de la Sepaq à l’accueil des Étangs était un peu surprise de louer un site de camping à deux cyclistes! Notre soirée sera éclairée par un feu bien agréable ainsi que par la viande fumée (Smoke meat) de chez Schwartz et un vino tinto bienvenu.

Il pleut, parfois assez intensément pendant la nuit du 13 août mais tout est terminé au levé. La tente aura besoin d’une session de séchage en fin de journée. Café et gruau sont au menu du déjeuner; le café est très important dans notre rituel de voyage et la qualité, particulièrement pour ma complice! Nous serons en selle vers 9h et rapidement, traverserons la frontière virtuelle de la Réserve Faunique de Dunière; la coupe forestière y est très présente. Les chemins de gravier y sont larges et de bonnes qualités quoique manquants un peu de surprise.

L’apparition de grès rouge sous nos roues, indicatif d’une période géologique datant de plusieurs millions d’années qui a façonné les Appalaches, concorde grossièrement avec l’accès au territoire non organisé de la Rivière Nouvelle. Nous faisons la pause dîner en bordure de cette belle rivière sous une attaque coordonnée d’un escadron de moustiques très voraces!   Cette deuxième journée sera la moins intéressante visuellement et la plus difficile physiquement avec beaucoup plus d’ascension que prévu; fait adoucit par une très longue et grisante descente qui nous dirigera à notre campement « sauvage » en bordure de la très froide rivière sur le territoire de la Zec. Après 60km en selle, feu chasse moustique, baignade, bain de soleil et repas constitueront notre fin de journée dans ce décor enchanteur.

Le silence nocturne est interrompu à 4h du matin en ce lundi 13 août; les forestiers reprennent la route avec leurs fardiers. Le sommeil sera superficiel jusqu’à 7h pour ensuite lancer la journée avec un agréable café, dégusté devant un feu de camp matinal.  Cette fois, c’est la proximité de la rivière et la fraicheur de la nuit qui rend humide notre matériel; le soleil, très timide à percer la forêt, fera un séchage partiel seulement.

C’est lundi et les camionneurs sont au boulot (ils étaient très courtois)

9h30, nous sommes en selle pour terminer notre descente vers la Baie des Chaleurs en compagnie des très présents camions de bois (ils sont très courtois!). La Rivière Nouvelle continue à nous offrir sa clarté réputée et de jolis panoramas encaissés. Nous retrouvons le bitume et la civilisation dans le secteur du Grand Platin (poétique n’est-ce pas?) puis traversons le Village Allard qui nous emmène à la route 132: objectif atteint après à peine 20km pour la journée. Nous continuons à pédaler vers l’est pour encore une dizaine de kilomètres afin de s’offrir un autre objectif, une baignade dans la baie! Elle se fera au barachois de St-Omer. L’ami Marc Dionne nous y retrouvera avec un repas improvisé bienvenu et nous transportera du côté nord de la Gaspésie près de notre point de départ.

Nous tenons à remercier Marc ainsi que mes parents pour la logistique du transport (Matane vers Cap-Chat et St-Omer vers Matane).

Profile du trajet

Distance: 147.5 km

Ascension: 1600 m

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26Mai/17

Balade de FAT et camping dans Témiscouata

Le FAT Bike est LA machine d’exploration en toute saison; on le prouve une fois de plus! En cette fin de semaine de la fête d’un illustre on ne sait plus qui, nous avons ma complice et moi, embarqués dans un de ses plans exploratoires plein de potentiel. Les sentiers boisés devraient être déjà à un niveau acceptable d’humidité et les mouches potentiellement absentes. Par souci de sauvegarde de notre réputation de gens hors comportement illicite, nous tairons l’officialité de la géographie de notre épopée. Nous pouvons  par contre dire que notre campement fort agréable était en bordure du Lac Témisoucata, dans la région du même nom et que nous avons frôlé St-Michel de Squatec ainsi que presque gravi les Monts Notre-Dame. N’hésitez pas à nous contacter en privé pour en savoir plus. Nos FAT bike ont encore prouvés qu’ils sont les « Hummer » du genre cycliste: ils passent partout tant que notre courage est présent! Voici un résumé en image:

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19Avr/17

Le Mont Logan dévoile enfin ses charmes!

La vie nous réserve parfois de belles surprises. Après avoir parcouru près de 30 km en une journée entre l’auberge Village Grande Nature de Saint-Octave-de-l’Avenir et le refuge la Chouette au pied du Mont Logan et ce sous la pluie, sous la neige ou dans de la brume à couper au couteau, avec un peu de patience et une légère modification de notre parcours le Logan nous a enfin offert son paysage grandiose à couper le souffle. Voici un échantillon de photos de notre randonnée exploratoire sur le Logan et sur les montagnes avoisinantes.

Texte et montage: Chantal Quintin – Photos: Chantal Quintin et Guy Bouchard

4ième tentative en 6 mois pour moi de voir le sommet du Mont Logan en Gaspésie. Il ne m’est pas inconnu puisque c’est probablement le sommet que j’ai atteint le plus souvent; à pied, en vélo et à ski. Nous avions une fois de plus l’impression de rater le rendez-vous mais par un heureux miracle, le ciel c’est dégagé et nous a offert des moments magiques. Voici un petit plaisir pour moi…

Texte et montage : Guy Bouchard – Photos: Chantal Quintin et Guy Bouchard