TOURISME: Même 75nm de couple n’ont pas suffi!!

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La Réserve Faunique de Matane en plus d’être un paradis du ski hors-piste, est aussi un paradis pour le vélo d’exploration. En ce 18 mai 2019, avec un printemps un peu tardif, mon ami Nelson et moi avons planifié une balade à partir du Chalet no 3 qui longerait la Rivière à la truite et ensuite monterait pour revenir par un autre chemin. Les machines? Ce sera nos FAT bike dont un Moustache Wild 26 à assistance électrique. C’est le plan.

La dizaine de kilomètres de la route de la Réserve qui emmène près du Chalet no 3 est bien dégagée et en bonne condition. Plus on approche de notre destination et plus l’intermittence des gouttelettes de pluie est courte. Roulerons nous sous la douche? Le temps de se préparer à  notre départ près du bâtiment de service de la Sepaq et la pluie cesse. Le chemin est détrempé et nous réglons la crainte de se mouillé en quelques tours de roues; nous serons sales! Nous avons longé à plusieurs reprise la Rivière à la truite en ski mais c’est une première pour moi en vélo. Elle est aussi belle en été! Le chemin ne sera plus entretenu on dirait puisque l’on croise 2 pancartes « Chemin fermé » qui encadre une section ou la rivière ronge doucement la falaise. Ça passe encore à vélo et ça passera encore pour un bon moment en ski.

Nous sommes sur le plat jusqu’au chalet 23, ouvert seulement en période de chasse. On poursuit dans la même direction mais tout doucement apparaissent des sections de neige qui nous forcent à descendre de nos machines. On doute mais les portions roulantes nous aident à garder l’espoir. Nous atteignons la montée qui devrait nous permettre  de connecter avec un chemin principal pour le retour. Ça monte soutenu sur plus d’un kilomètre sur un fond dégagé; le Moustache fait entendre son « bzzzzzz » léger en mode éco. De mon côté, la respiration est difficile mais acceptable. On rencontre de nouvelles plaques de neige et on doit descendre des montures et pousser. On fait quoi? On avance. Rien de plus plate que de reculer. Au sommet, le temps de déguster notre dîner à une intersection, l’espoir est toujours là!

On repart. Par le chemin prévu, on se frappe à une épaisseur de neige qui même aidé par le moteur Bosch CX et ses 75nm de couple nous empêche d’avancer. On reviens sur nos pas pour tenter un détour. Encore une fois , il faudrait risquer de pousser les machines sur plusieurs kilomètres dans la neige aux genoux. C’est froid pour le mollet!!! Nous rebroussons chemin. La descente est plus rapide; le momentum est l’ami du fat bike, ça passe presque toujours! La déception n’est pas grande. C’est superbe et on perd le compte des perdrix que nous devons presque pousser du sentier. Nous ne perdrons pas le compte du seul ours rencontré; il n’est pas très gros, il décampe mais nous rend nerveux puisque on doit passer entre la rivière et sa potentielle position sur le talus.

Retour à la voiture très satisfait après presque 34 kilomètres en bordure de la Rivière à la truite.

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