L’hiver 2024 est plutôt particulier (restons positif)! En ce début mars, la logique aurait été pour cette fin de semaine de sortir le vélo mais l’espoir de faire encore du beau ski était trop fort. La Vélo Spécialité mobile a donc pris la route à une heure raisonnable le samedi direction du Parc national de la Gaspésie. Après une jasette avec les préposés du CDS et ensuite avec ma partenaire de ski pour ce voyage, le secteur le plus prometteur est celui du Ernest-Laforce – JA-Pelletier – Macoun à cause de l’altitude, des secteurs boisés et des quelques centimètres de neige tombés.
Pour cette première journée, on monte en direction du Ernest, on le contourne et on fait le sommet du JA-Pelletier. Les conditions de neiges sont très variables en terrain ouvert et les sommets sont presque dénudés. Si on veut un peu de plaisir, l’option la plus logique est de se diriger en zone forestière. On se faufile doucement en crêtant vers un autre petit sommet à l’est, celui-ci sans nom, malgré ses 780 mètres d’altitude, et coup de chance, c’est l’hiver! La neige nouvelle est sèche et juste assez présente pour nous donner de la glisse et du contrôle! C’est vraiment agréable. Le retour vers le stationnement, en sous-bois, se fait trop rapidement; trop courte journée de ski!
Il me semble qu’il y avait un vieux chemin derrière la toilette… Bon moment d’aller voir et de tester mon nouveau GPS! Il y a bien un vieux chemin qui est même très facilement praticable sur une bonne distance puis devient intermittent mais acceptable jusqu’à ce qu’on le perde. Un peut triste de virer de bord… En étudiant le GPS et les applications de nos téléphones, on réalise que nous sommes seulement 60 mètres plus bas que le sommet (800 mètres) d’une autre petite montagne apparemment sans nom. La forêt n’est pas trop dense et assez rapidement, avec quelques manoeuvres plus ou moins gracieuses, nous déposons nos skis sur une cime jamais atteinte par l’humain (à tout le moins on se le fait croire)! Selon mes brèves recherches (😂) à la Commission de toponymie du Québec, nous aurions atteint le sommet du Mont de la Gloire, francisation de GloryH Mountain (là, ne me demandez pas d’où ça vient!!!). Plutôt que de revenir sur nos pas, nous suivons l’intuition de Marjorie pour nous faufiler en sous-bois sur des pentes très raisonnables avec un retour facile et amusant au stationnement (voir tracé). Là, c’est une journée de ski qui en valait le coup! Je fêterai ça dans ma van en solo avant le souper avec une Scoth Ale!!!!
En ce début de 2e journée, c’est clair que ce sera différent. La nuit n’a pas été froide et la température est au dessus du point de congélation dès le levé. Que fait-on? On se met rapidement d’accord sur le secteur du Macoun pour les mêmes raisons que la veille. Dès les premiers pas, c’est évident que les conditions seront différentes; on est au printemps et il est avancé! On quitte rapidement le sentier du Ernest pour louvoyer au gré de l’inspiration vers le Macoun en sous-bois et dans le champ de mammouth. Puis on grimpe sur le flanc du petit Macoun pour traverser la plaine qui le sépare du Macoun; on skie sur des plaques de gazon! Le nouvel objectif à ce moment est d’améliorer le tracé pour descendre vers le Ruisseau-du-Castor (voir ce parcours). Cette nouvelle version du tracé, la 3e est ma préférée. La descente est beaucoup plus douce et cette fois, la neige détrempée et lourde du printemps offre une expérience différente. La chaleur du soleil nous incite à prendre une longue pose dîner près d’un ruisseau déjà actif. On se croirait au mois de mai! On continue ensuite sur du terrain connu et roulant pour encore une fois, terminer dans le stationnement. Une autre superbe journée de ski, cette fois en conditions printanières!
Merci à Marjorie pour cette fin de semaine de ski ou il y aura eu de l’exploration afin de mieux connaître ces espaces magiques!
Fichier GPX pour votre GPS (Mont de la Gloire)
Fichier GPX pour votre GPS (Version 3 du Macoun et Ruisseau-du-Castor)