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06Mar/19

TOURISME: La rencontre de deux régions de skieurs en Gaspésie!

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Quoi de plus agréable que de se faire de nouveaux amis skieurs? Quel est l’effet le plus positif des réseaux sociaux? C’est selon moi de nous permettre de se connecter avec des gens qui partagent nos intérêts. Chantal et moi avons été contacté à l’automne 2018 par des skieurs des Laurentides ayant lu notre récit du Grand tour des Vallières à ski. Ils auraient bien aimé que nous les guidions en 2019 sur ce terrain. Ils nous ont proposé de se joindre à leur groupe pour vivre 1 semaine de ski de fond hors piste dans le parc de la Gaspésie en février qui suit; 7 jours de ski est impossible à caser dans notre horaire mais 4 jours, c’est jouable! Des échanges de courriel et une discussion Messenger vidéo au fil des mois permettront de préparer le tout.

Le matin du 24 février, nous rejoignons nos 6 inconnus (Francine, Stéphanie, Denis, Jean-François, Normand et Gérard) au Centre de découverte et de services (CDS) du parc de la Gaspésie. Nous sommes rapidement sur nos skis en direction du refuge Le Roselin avec objectif intermédiaire, pour cette belle journée plutôt douce, l’ascension du Joseph-Fortin. Nos nouveaux amis sont de bons skieurs. Le rythme est excellent, même un peu rapide par moment. Fait intéressant, le Skius Laurentidus utilise des skis à fartage, chose rare dans de l’est de la province. Nous sommes en « Écailles » ici. Ils nous prouvent qu’un ski bien farté, poussé par un skieur expérimenté peut même grimper les montagnes sans peaux! Bien que ce soit très venteux en altitude, la vue est superbe et la boucle du sommet est une première pour nous. La descente sera épique; le sentier est étroit et la neige rapide. Nous sommes au Roselin en fin d’après-midi pour un excellent souper et une  nuit bien méritée. La vie à 8 au refuge se passera très très bien; il y avait une belle synergie dans la gestion des tâches et l’efficience  des départs matinaux.

La tempête prévue pour la soirée du 24 et la nuit du 25 a fait sont travail. Il y a de la nouvelle neige. Elle s’est calmée plutôt que prévu; le ciel est tout de même bouchée. Nous skions près du Lac aux Américains et du Xalibu avant de retourner profiter du refuge. La 2e nuit sera plus froide que la précédente et la 3e journée sera sous le signe de la tempête. Le projet du jour sera de se rendre au refuge des Mines Madeleine. Il  fait froid et la neige, qu’il faut tracer, est très très abrasives. Les skis ne glissent pas et ce même dans les descentes que nous espérions amusantes; ce ne sera pas le cas! Le passage près des lacs se fait sous un vent en bourrasque. Nous devons porter les manteaux coquilles avec le collet fermé pour nous protéger. Nous sommes 4 à joindre le refuge des Mines, accueillis par un groupe de jeunes skieurs de descente. Ils se réchauffent devant le poêle et ne prévoit pas sortir skier dans ces conditions. De plus, les risques d’avalanches sont élevés pour leur pratique. Notre retour est un copié-collé de l’aller. Heureusement, nous aurons droit à une autre soirée chaleureuse au Roselin!

Au levé du 4 ième jour, le beau temps est de retour et le froid encore plus présent.  Malgré que nous devons emballer nos bagages pour la navette, nous sommes sur les skis à 8h30. La neige est encore abrasive. L’objectif de la journée est de remonter sur la route 16 pour se rendre au sommet du Ernest-Laforce en passant par son stationnement. Précision, les routes et stationnements ne sont pas déneigés! Je dois avouer avoir douté du succès de notre aventure, même après la moitié de la distance. L’objectif était trop ambitieux? Pas vraiment mes je n’avais jamais eu froid au pied à ce point. Malgré mes bas chauffants, la sensation perçue jouait de déplaisant à très très déplaisant. C’était une première et mon moral écopait. J’apprécie avoir serré les dents puisque la vue du sommet, que nous avons contourné, m’aura redonné le moral. Grâce à la neige abrasive et lourde, la descente du Ernest-Laforce via les sous-bois, sera même amusante avec nos skis de fond hors-piste (secteur pour les skieurs de descente). Demandez aux souriants Normand et Denis c’est quoi le plaisir de skier!!!! Nous avons un plaisir fou dans la longue section moins pentue qui nous ramène vers le CDS. Nous avons même l’impression que les deux derniers kilomètres sont avalés à un rythme très élevé pour nous tester Chantal et moi. Nous allons boire un vin chaud au Gite du Mont-Albert en compagnie de nos nouveaux amis avant de les quitter. Nous avons passé le test puisqu’ils nous invitent à la prochaine TDL, parrainés par eux!!!  Quoi de plus agréable que de se faire de nouveaux amis skieurs?

20Fév/19

Parcours: Boucle alternative à ski pour la Grotte des Fées – 17.5km

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La Grotte des Fées est skié habituellement via la route du peintre. C’est une petite randonnée amusante dans le secteur de St-Léandre. J’avais le goût de m’y rendre via le rang 6 de St-Ulric depuis y avoir passé à vélo en 2018. Encore une fois, Chantal sera parti d’une idée lancée pour bâtir un tracé qui sera plus qu’un aller-retour puisque l’on hait ben ça les aller-retour!!!!

Nous avons stationné la voiture au bout du rang 6 de St-Ulric, là ou la charrue se tourne de bord! Nous sommes montés sur nos skis en descendant de l’auto et débuté la randonnée en nous dirigeant sur ce qui donnait l’impression d’être la suite du rang 6, possiblement un chemin privé ou un chemin non officiellement déneigé bordé de terrain privé. Après quelques centaines de mètres, nous avons tourné à gauche sur la piste de VTT d’été. En pratique, on reste sur le sentier de VTT et au moment de tourner en direction de la Grotte des Fées, le tracé GPX vous permettra d’approcher le lac Adèle avant de revenir vers la Grotte. On monte pas mal jusque là.

Selon les conditions de neige, il sera possible d’approcher la Grotte. Dans notre cas, le couvert de neige nous compliquait un peu trop la vie pour parcourir les derniers mètres; ce sera partie remise! Le retour se fera en douceur de façon très agréable. Il sera préférable de suivre le tracé GPX puisqu’une courte section (environ 100 mètres) se fait en forêt; une belle randonnée de ski de fond hors piste en Matanie!!!

Fichier GPX pour votre GPS

14Fév/19

ASTUCE: Expérimentation bottes et chaussons

Je suis plutôt nouveau dans l’utilisation de bottes rigides pour le ski. J’utilise pour une 3e saison une botte de ski de randonnée alpine ultra-légère, la Fischer Travers en taille 27.5. Je l’aime beaucoup pour mon besoin. Depuis l’hiver passé, je ski une botte de télémark relativement lourde, une Garmont Gara, elle aussi en 27.5. Elle me permet de progresser énormément. Un ami m’a prêté une autre botte de télémark, une Scarpa T2X, en 25.5 pour permettre à ma complice Chantal d’essayer elle aussi.

Je regardais toutes ses bottes pendant le séchage des chaussons et une question m’est venue! Est-ce que ce chausson entrerait dans la Scarpa T2X 25.5?  La Travers est courte en 27.5 puisque le chausson est très mince. Les 2 chaussons ont la même longueur et presque le même volume. Ça entre! Et avec mon pied? Ça fonctionne aussi! ET en pratique? J’ai skié avec le combo et ça fonctionne très bien. L’avantage? La T2X + le chausson Travers sont beaucoup plus légers que la Garmont Gara comme bottes de télémark.  Il serait possible de se fabriquer un ensemble hybride de ski de fond hors-piste assez léger à coût plus raisonnable en magasinant un peu. Vous me direz que cette combinaison sera beaucoup plus froide et c’est probablement vrai. Par contre, je survie très bien avec ce chausson mince dans mon utilisation habituelle. J’en tire un autre apprentissage puisque je suis débutant avec ce type d’équipement; il est possible de moduler le « fit » des bottes en fonction de l’épaisseur du chausson.

12Fév/19

Parcours: le refuge du Ruisseau-Creux sur le SIA – 14 km

Photos: Chantal Quintin

Dernièrement, nous étions à la recherche de parcours de ski de fond hors piste avec refuge  en dehors des circuits habituels dans notre région (pensons Parc de la Gaspésie ici). Après un passage très agréable au refuge des Cabourons en janvier 2019, l’idée de regarder ailleurs du côté  du SIA s’est précisée. Nous connaissions déjà le refuge du Corbeau (St-André de Restigouche dans la MRC d’Avignon) pour y être allé en 2018. Notre investigation nous indique que de skier au delà du Corbeau en direction de la Matapédia est un risque d’échec cuisant. Par contre, skier du village de Ste-Marguerite-Marie en direction du refuge du Ruisseau-Creux semble tout à fait réalisable.  Contrairement au Corbeau et au Cabouron, le SIA n’en offre pas la location hivernale puisqu’ils ne peuvent garantir l’approvisionnement en bois. Nous avons décidé, ma complice Chantal et moi de prendre la chance. On charge nos sacs à dos de 55 litres pour passer la fin de semaine en forêt, on s’adjoint des amis skieurs pour nous aider à ouvrir la piste et on paiera le SIA si on y dort.

Le froid est plus que présent ce 9 février 2019. En montant de Causapscal vers Ste-Marguerite, le mercure passe à -20C. Et on ne parle même pas des vents! Les bourrasques dépasseraient les 80 km/h! Il fait tellement froid, qu’à l’arrêt des véhicules, c’est chacun pour soi! Quand les bottes et les skis sont chaussés, c’est impératif de skier! On se regroupera vers la fin du premier kilomètre. Le sentier du SIA est bien protégé par la forêt ce qui nous rendra la température agréable. La neige qui aurait du être glacée après le 2e épisode de verglas en quelques semaines est vraiment agréable à skier. Les arbres sont chargés et givrés pour le plaisir de nos yeux.

Après à peine 6 kilomètres sur terrain plat, on doit attaquer la descente vers le refuge. J’avais vu la carte et les courbes de niveau. J’avoue que je ne voulais pas vraiment voir la réalité. Cette descente est épique; relativement abrupte et étroite! Pour les premiers, du talent, la technique du trépied et un freinage appuyé des skis permet d’y arriver rapidement. Pour les suivants, comme moi, ce sera un peu plus ardu. Avec de la prudence, on y arrive et le refuge du Ruisseau-Creux se dévoile. Il est identique à celui du Cabourons. Ce qui est différent mais prévu, c’est la non présence de bois de chauffage; pas une buche en vue! À l’aide de ma pelle, j’ai creusé à plusieurs endroits pour trouver, au mieux, des buches pourries et gelées. Chantal et moi concluons que le dodo sur place n’est pas possible; je suis très déçu. Dormir en forêt est un moment magique pour moi. Nos amis allumeront tout de même le poêle avec des branchages pour rendre notre dîner plus agréable. On se remet sur nos skis pour le retour.

La montée du premier kilomètre est intense puis le retour se fait à un rythme élevé, pour nous, le duo massivement chargé; jamais sommes nous aussi lourd pour une randonnée d’un jour. L’avantage sera que les mains et les pieds ne gèleront pas à ce rythme. La forêt enneigée est encore très agréable. La cinquantaine de mètre qui sépare la sortie du bois des voitures sera la plus difficile de la journée; le vent arrache même une mitaine des mains de Chantal lors de la prise de photo finale. Encore une fois, personne ne perdra de temps pour quitter les skis et monter en voiture. Brrrrrrr, il fait vraiment froid! Nous sommes tout de même très satisfait de la découverte du potentiel skiable du secteur. Il serait même possible par temps clément de revenir par une boucle alternative, question d’en voir plus. Maintenant, souhaitons que le SIA offrira le refuge du Ruisseau-Creux en destination hivernale! Il serait même tout à fait pensable de s’y rendre en raquette ou en skis-raquette!

Comment se rendre au départ de la randonnée: Fichier GPX pour votre GPS

Aller-retour vers le refuge du Ruisseau-Creux: Fichier GPX pour votre GPS

05Fév/19

ASTUCE: Ré-encollage de peaux d’ascension

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Les peaux d’ascension, un jour ou l’autre peuvent nécessiter un ré-encollage. Elles ne collent plus? Elles sont sales? Celles-ci avaient possiblement surchauffé. La colle s’était transformée et le filet protecteur avait fusionné avec la colle. INUTILISABLES! Nous avons du nettoyer et appliquer de la nouvelle colle, en bandeau (c’est beaucoup plus facile!). Merci à Will to Ride  pour cette très complète vidéo! Tout est clair!!!!!

31Jan/19

ÉQUIPEMENT: Essai (p3) d’un ensemble hybride de ski de fond hors piste (AT Nordic)

Déjà 2 ans ont passé depuis mon dernier article à propos de mon kit de ski de fond hors piste hybride. Quoi de neuf dans sa version 2.0? Est-ce que je l’aime toujours autant? Regardez la vidéo pour en savoir plus!!!

Mon kit version 2.0 est composé du même ski de fond hors piste Fischer Sbound 98 (nouveau cosmétique dans la version 2018-2019) monté du fixation Fischer Tour AVEC une talonnière Voilé. Ma botte est maintenant la version régulière de la Fischer Travers.  Mes fixations sont montées sur des plaques adaptatrices B&D Ski gear permettant de les déplacer sur d’autres skis et aussi d’utiliser des fixations de télémark respectant le patron de perçage Voilé à 4 trous. Bon visionnement!

29Jan/19

TOURISME: Fin de semaine au refuge Le Cabourons!

Élément fondamental d’une randonnée de ski de fond hors-piste ? Le refuge bien évidemment!!! Quelques circuits, existent dans le Parc de la Gaspésie. Bien qu’extraordinaires, on fait le tour rapidement et le besoin de nouveautés se fait sentir. Où pourrait-on skier et  dormir confortablement? Un peu de recherches et un retour en mémoire nous offrent une option; le Sentier International des Appalaches (SIA) propose des refuges! Je dis retour en mémoire puisqu’il y a quelques années, avec le groupe de Matane, nous avions skié et mangé au refuge Les Cabourons (arrière-pays de Mont-Saint-Pierre); j’avais beaucoup apprécié. Pas besoin d’une étincelle plus grande pour lancer Chantal dans le traçage de parcours de ski, de plus en plus fous pour vivre une aventure de trois jours dans ce secteur !

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Les Cabourons est le premier refuge à l’extérieur du Parc de la Gaspésie pour les randonneurs du SIA en direction de Cap Gaspé. Il se situe en altitude dans l’arrière-pays du village de Mont-Saint-Pierre en Haute-Gaspésie. Après avoir fait notre réservation pour deux nuits auprès du SIA, nous montons sur nos skis au bout de la route Auclair (viallage de Rivière-à-Calude) avec nos lourds sac à dos. La première étape consiste a emprunter la route Castonguay (que nous connaissons par une aventure à vélo réalisée en 2017). Ce segment qui est également utilisé par des motoneigistes nous mène, doucement, en direction de la coulée des Cabourons, une longue montée avec un dénivelé de 500 m sur 5 km nous menant vers les lacs du même nom.  Nous appréhendions les conditions de neige puisque le verglas tombé la veille risquait de gâcher notre terrain de jeu. Pour cette première journée, la neige même un peu plus glissante, était skiable. Le passage de motoneigistes avait compacté la neige mais les conditions étaient glacées si bien que les peaux seront nécessaires pour la montée. Le trajet jusqu’au refuge se fera aisément avec une arrivée avant la noirceur malgré notre départ tardif. Par bonheur, la séance de pelletage est très courte, le refuge est propre, le bois de chauffage est accessible et le poële est vaillant! Le défi de la soirée sera de trouver la toilette et de creuser une tranchée pour s’y rendre. Quel plaisir de se retrouver dans un environnement aussi silencieux avec en prime un ciel étoilé magnifique !

Fichier GPX pour votre GPS de cette première journée

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Après une bonne nuit à se relayer au chauffage du poële et un déjeuner copieux, quel sera le plan de la journée? Nous avons plusieurs options. Chantal me propose des boucles de 13km et 21km sur le plateau. Elle me propose aussi de skier le sentier du SIA en direction du Parc de la Gaspésie et ensuite d’approcher le Mont des Pics,  montagne d’une altitude de 900 mètres située dans la réserve faunique des Chic-Chocs. Le dernier est très intéressant! Cette montagne nous intrigue pas mal depuis 1 an mais une question demeure est-ce que le sentier du SIA vers le Parc de la Gaspésie est accessible en ski ? C’est aujourd’hui que nous décidons d’y répondre ! Sans thermomètre il est facile de se rendre compte que la température est facilement autour de -20C. Il fait froid. Le temps est clair. On se dirige sur le SIA en passant dans notre tranchée pour la toilette et en grimpant à travers les arbres la pente abrupte derrière le refuge. Nous sommes rapidement sur un chemin large que les motoneiges hors-piste ce seront fait plaisirs à labourer sur quelques kilomètres. Peu importe, la vue sur la vallée du Mont-St-Pierre ainsi que les différentes coulées est imprenable. La croute a durcie pendant la nuit et porte très bien. Un peu de neige nouvelle par endroits nous oblige a faire la transition de conditions très rapides a très lentes. Le faible poids de nos sacs en mode « jour » nous permet de revenir en mode « skieur » plutôt que simple « transporteur » et d’apprécier.

Après quelques kilomètres, le chemin devient un sentier, superbe avec ses arbres chargés de neige. Les bornes du SIA sont encore relativement visibles pour nous aider. Les ruisseaux demandent un peu d’attention pour traverser sécuritairement. Bien que nous descendons, tout se fait en douceur. Dépassés l’entrée du Parc de la Gaspésie, nous devions traverser la rivière Mont Saint-Pierre pour emprunter  la route du même nom afin de nous diriger vers le Mont des Pics. Ouais… S’il y a déjà eu un pont, il n’est plus là et sans prendre de risque, le plan est peu possible. Nous retournons sur nos pas. Nous sommes à moins de 5 kilomètres du camping du Mont Jacques-Cartier; surpris que le SIA soit aussi aisément skiable. Le retour se fait aussi bien que l’aller, avec des vues imprenables sur les montagnes et la vallée. Petite surprise par contre; comment est-ce possible que des traces de skis se trouvent sous un arbre s’il n’est pas tombé après notre passage? Chanceux peut-être! Avec le froid qui me gèle les doigts et les orteils pendant toute la journée, revenir au chaud dans le refuge en fin d’après-midi est un petit-bonheur partagé.

Un peu de vino, un bon souper, la chaleur du poële à bois, que c’est bon au Cabourons!!!

Fichier GPX pour votre GPS de cette deuxième journée

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Seconde bonne nuit dans le refuge; éveil en sursaut par manque d’oxygène tellement la seule buche d’érable embrasait l’efficace Drolet! Après un autre copieux déjeuner incluant du bacon sur le poële, le ramassage de nos possessions et un petit ménage du refuge nous remontons sur nos skis. Nous avions au préalable évalué nos options de retour. Le plus simple serait la descente par la coulée des Cabourons, chemin emprunté à l’aller. Pourquoi ne pas amalgamer quelques tracés? Nous emprunterons en partie la boucle de 21km puisqu’elle emprunte une bonne section du SIA et pourrions la connecter sur la Coulée d’Épiphane; un retour à notre point de départ sans emprunter de terrain connu. La descente pourrait être difficile mais, pour nous, rien d’impossible!!!

Comme la veille, le SIA est tout à fait skiable et nous permet de voir les montagnes et les multiples vallées. Nous croisons plusieurs pistes d’orignaux qui compliquent quelques peu notre avancée. Notre seul ruisseau à traverser de la journée est difficile. Je tente la création d’un pont de neige pendant que Chantal cherche une brèche. Elle y arrivera plus rapidement que moi. Encore une fois, mes pieds et mes doigts gelés nous feront presser le pas et avaler un sandwich trop rapidement. Avec un peu de patience, nous sommes au point d’entrée de la Coulée d’Épiphane, mon intérêt personnel de cette journée! Nous devons revenir sur nos pas d’une centaine de mètres tellement le début du chemin est imperceptible. À l’aide du GPS, nous nous engageons sur ce qui devrait être ce chemin d’accès. Il y a en apparence un possible étroit sentier; avec par moment des arbres en son centre. La neige ne porte pas et on recule plutôt qu’avancer. Quelle distance devrions-nous faire dans ces conditions? Sans changement, plus de 10 kilomètres. Le choix est facile; nous abandonnons le  «chemin» de la coulée d’Épiphane pour continuer vers celui de la coulée des Cabourons, une valeur sure.

Notre progression sera difficile sur les 2 prochains kilomètres. La croute très très mince dans ce secteur ne porte pas du tout. Nous devons l’écraser et nous enfoncer à chaque pas. L’énergie se consomme à un rythme élevé avec le poids de nos sacs à dos. Nous entamons la longue descente des Cabourons avec des batteries un peu faibles. Nous réalisons rapidement que nos cuisses ne sont pas dans un meilleur état et que la condition de la neige additionnée à la surface durcie par les motoneiges rendront les kilomètres qui suivent plus périlleux; quelques chutes suivront.  Chantal, usant de sa grande sagesse , déchaussera ses skis. Le plat retrouvé en traversant la Rivière-à-Claude, nous permettra un retour à la voiture vers 16 heures. Quelle belle aventure!!!

Fichier GPX pour votre GPS de cette troisième journée

26Jan/19

PROMOTION: Vente mi-saison: DÉJÀ!!!

C’est déjà la mi-saison (de vente à tout le moins!) hivernal. Nous avons déjà de bons spéciaux.

Nous offrons 20% de réduction sur tous nos FAT BIKE en magasin. Nous avons encore un bonne sélection. PROFITEZ-EN!

Économisez 200$ sur notre dernière paire de skis Voile Ultra Vector BC 177cm; il est très polyvalent et un bonheur à skier en montagne! Grâce à son système antirecul, plus besoin de mettre les peaux d’ascensions à la moindre montée; au contraire, il monte très bien sans!

Nous offrons 20% de réduction sur nos casques d’hiver; légers et confortables!

Obtenez 20% de réduction sur plusieurs accessoires dont sur les pelles Black Diamond.

24Jan/19

ÉQUIPEMENT: Bottes Fischer BCX6 (NNN-BC)

Avec l’abandon de la catégorie de produits de ski de fond hors piste de Salomon suite aux problèmes non résolus avec leurs bottes (X-ADV),  j’étais frileux à vendre autre chose que des bottes avec une construction plus traditionnelle (lire matériaux naturels ) comme la Alpina Akaska. Je dois rappeler que les bottes Salomon X-ADV étaient très répandues parmi les utilisateurs de notre coin de pays et avec raison. Elles étaient chaudes, confortables et offraient un très bon contrôle sur les skis. Malheureusement, les tissus utilisés se brisaient sur l’avant; manque de flexibilité. En plus de devoir changer les bottes, les propriétaires doivent aussi changer les fixations puisque Salomon ne fonctionne qu’avec Salomon.

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Je regardais les bottes Fischer BCX dont la BCX6 Waterproof et la BCX 675 Waterproof depuis quelques temps. Elles semblaient impressionnantes mais que penser des tissus? Un client confiant et courageux m’a spécifiquement demandé cette botte. Il désirait prendre le risque!! GO!!!! Il est évidemment trop tôt de parler de la durabilité MAIS la confiance est de retour. Fischer a choisi d’utiliser du cuir pour la fabrication du bas de la botte. La flexibilité est au rendez-vous! Le haut de la botte avec son renfort sur pivot et sa guêtre nous ramène au niveau d’excellence des bottes Salomon. Il y aura une paire de BCX 675 dans mes pieds en 2020 et possiblement sur le plancher de vente de Vélo Spécialité.