Tag Archives: Bikepacking

07Août/18

Bikepacking: La traversée de l’érablière du massif Logan-Coleman

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Ayant skiés l’hiver passé dans l’érablière au pied des monts Collins et Coleman (Réserve faunique des Chic-Chocs), certaines questions demeuraient sans réponses. Le secteur à l’est du ruisseau Côté est-il accessible ? Existe t-il un chemin longeant la limite de la réserve Fernald? Est-il possible d’approcher le lac Windsor, au pied du Mont Logan ?

C’est avec ces questionnements en tête et probablement de quelques autres, ma complice Chantal a tracé un parcours prometteur en y investissant quelques heures. Le plan original de la première journée est de suivre la Petite rivière Cap-Chat (un affluent de la rive sud-est de la rivière Cap-Chat) et de remonter par la coulée du lac Windsor. La montée vers un ancien chemin de la Petite rivière Cap-Chat est magnifique. Cette rivière nous réservera quelques surprises en raison de son dynamisme (chemin sectionné par le mouvement du lit de la rivière et glissements de terrain). Je manquerai une courbe et nous ferai suivre le ruisseau des Adolphes, une montée plus abrupte que la coulée du lac Windsor. Comme notre curiosité pour le lac Windsor est grande, nous descendrons une bonne partie de la coulée du même nom plutôt que de manquer un point de vue.

À l’approche de la limite du Parc de la Gaspésie, après quelques tentatives d’exploration de sentiers en dehors de la route de vtt, il est clair que le lac Windsor ne peut être atteint en vélo, et ce bien que nous sommes à moins de 2 km d’approche. Il est dépassé 18h et nous décidons de passer la nuit près d’un camp de chasse avec une vue impressionnante sur les montagnes.

La vue sur les montagnes est superbe (elle nous donna même un point de vue unique sur le Logan) et le demeurera jusqu’à ce que nous leur tournions le dos en fin d’après-midi, sur la route de la rivière Cap-Chat, direction nord, pour le retour à l’auto. Nous reprenons la route de VTT qui nous apparaît rapidement peu utilisée à abandonnée; les ponts n’existent plus et nous traversons à gué à plusieurs reprises. Nous remplissons nos bouteilles dans le ruisseau Ouellet, qui prend sa source en altitude et donne le nom au Bol à Ouellet, connu des amateurs de glisse. Les côtes de ce secteur longeant la Réserve écologique Fernald sont abruptes. Nous croisons le sentier que nous avions emprunté cet hiver en ski. Facilement skiable en hiver, cette portion du sentier au pied des monts Collins et Coleman s’avère difficile en vélo. Elle est une répétition de trous boueux piétinés par les orignaux et de foin long dans une superbe érablière.  Après quelques heures d’une avancée lente sous un soleil de plomb en compagnie de frappe- à -bord, l’érablière devient commerciale et le sentier lui devient route de gravier avec un dénivelé négatif.  Une agréable baignade dans la Cap-Chat agrémenta le long retour de 28 kilomètres sur le chemin de la rivière.

03Juil/18

ÉQUIPEMENT: Une bonne chaussure de vélo polyvalente – Shimano MT7

Après plus de 10 ans de bons et loyaux services, je devais remplacer mes chaussures de vélo Specialized. Je ne voulais pas d’une chaussure de performance mais une qui me permettrait d’être confortable lors de mes sorties de bikepacking, de gravel bike et de montagne tranquille. Il y avait 20 ans que je n’avais pas posé le pied dans un soulier Shimano. Je chaussais du 42 depuis toujours mais depuis quelques années, il arrive que je doive monter dans du 43. Essai du Shimano MT7 dans le 42? Beaucoup trop serré! Le MT7 dans le 43? Un peu grand!!! Et avec une fausse semelle supplémentaire? PARFAIT! J’adore le système BOA; l’ajustement est exactement comme on le veut à tous moments. Ils se nettoient bien.

Et confortable en marchant? Très!! La semelle accroche bien le sol inégal. Le plus surprenant? Ils sont parfaits avec des pédales plates MÊME en laissant les cales SPD. Je les utilise pour mes voyages de bikepacking, pas clippés. La gomme a juste la bonne densité. Ils dépassent et de loin les souliers de marche en montagne que j’utilisais depuis 2017. Les Shimano MT7, recommandés!!

27Juin/18

Bikepacking: Un tour des tours des monts Notre-Dame (Bas St-Laurent)

Texte et photos: Chantal Quintin

La montagne Saint-Pierre et le mont Val d’Irène sont reconnus pour la glisse, mais qu’en est-il pour le bikepaking ?  Une balade en ski de fond hors piste sur la montagne Saint-Pierre et une journée de glisse en alpin sur le mont Val d’Irène cet hiver m’ont permis de constater qu’il y a une quantité phénoménale de chemins signifiant un fort potentiel pour le bikepacking ?.  Ainsi avec une longue fin de semaine de congé devant nous, nous envisagions Guy et moi d’explorer ce secteur.

La préparation est de mise. Devant l’ordinateur, je tente de faire une boucle reliant des segments de chemin qui pourraient être empruntés par nos vélos. Le point de départ et de retour est le village de La Rédemption. Une boucle totalisant près de 70 km pour deux jours, en passant par la Montagne Saint-Pierre (la tour d’observation Val-Marie, 906m), Val d’Irène (la tour d’observation, 686 m), le mont météo (le radar météo, 700 m). Le tout me semble réaliste. J’ai même quelques extras au cas où (la montagne Pierre-Brochu, ce qui ne fut pas une très bonne idée finalement !!!).

Nous débutons notre première journée sachant que nous avons un dénivelé positif d’environ 500 m qui nous attend sur les 7 premiers kilomètres. Un coup de pédale à la fois, on croise deux charmants messieurs en VTT qui nous trouvent un peu fous et on pousse le vélo dans la fameuse côte à Boudreau. Le paysage s’ouvre de plus en plus autour de nous au fur et à mesure que nous gravissons la montagne. Les efforts sont récompensés devant l’immensité des éoliennes qui nous entoure et la vue au sommet de la tour Val Marie. Nous voyons au loin Val d’Irène, notre prochain objectif de la journée. Une belle descente sur des chemins forestiers nous permet de récupérer de notre ascension. Nous arrivons au pied de la montagne pour notre seconde ascension de la journée. Le sentier est étroit traversant une érablière. C’est magnifique et ça nous donne de l’énergie pour atteindre notre 2e sommet de la journée.

La deuxième journée, beaucoup moins importante en dénivelé positif que la première (bien que nous avons eu quelques petites surprises de montées), fut riche en découvertes. Le radar météo, le lac Saint-Pierre, la chute du lac Alfred sont mes coups de cœur.
Suite à nos deux journées, je constate que la montagne Saint-Pierre n’est pas seulement un joyau pour le ski de fond hors piste, mais aussi pour le bikepacking. Avec la grande diversité de chemins que nous avons empruntés (forestiers, rang, vtt) et les paysages que nous avons croisés, ce secteur est magnifique à parcourir…. pour ceux et celles qui aiment les ascensions!

Merci à Chantal pour la création à l’aide de notre nouveau fond de carte Trakmaps d’un autre parcours très amusant! Il y a de belles sections de piste de VTT ou le plaisir de rouler à vélo de montagne est très présent.

Guy

Fichier GPX pour votre GPS

NOTE: Utilisez ce tracé en toute responsabilité; il emprunte par moment des sentiers de VTT officiels où les vélos ne sont peut-être pas bienvenus.

26Juin/18

ÉQUIPEMENT: Essai du sac de selle Topeak Backloader 15L (p2)

Amateur de bikepacking depuis plusieurs années, j’ai utilisé plusieurs méthodes pour le chargement arrière. Ces solutions faisaient le travail mais rarement de façon idéale. En 2018, j’ai décidé d’aller de l’avant et de faire l’essai du Topeak Backloader 15L (voir la partie 1 pour le dévoilement). Conclusion? J’aime beaucoup! Il est très flexible d’utilisation et offre une bonne stabilité sur le vélo. La version 15 litres (modèle vu dans la vidéo) se vend 125$ et offre un volume de chargement élevé pouvant poser problème avec certains vélos dont la selle est plus près du pneu. La version 10 litres de 105$ pourrait être un meilleur choix à ce moment ou si vous savez que vous voyagez léger. J’approuve et suggère le Topeak Backloader!

NOTE: Après essai, si vous n’avez pas besoin de 15 litres de volume, utilisez la version 10 litres; elle est plus adéquate pour un volume moyen. Ça fonctionne quand même mais c’est moins stable même en compressant la charge.

 

 

23Juin/18

Autre apparition dans le Vélo Mag! – Privilège

Pour une seconde fois en quelques mois, j’ai le privilège de me retrouver dans le Vélo Mag; après le gravel bike, je jase de bikepacking. J’y donne mon humble avis sur divers aspects de cette pratique que j’affectionne particulièrement. Merci à Maxime Bilodeau pour l’entrevue et à mes clients de me faire confiance!  Cliquez sur l’image pour lire l’article!

19Juin/18

ÉQUIPEMENT: Essai du sac de guidon Topeak Frontloader

Amateur de bikepacking depuis plusieurs années, j’ai utilisé différentes solutions bricolées pour le chargement à l’avant, passant du harnais cousu au harnais de plastique avec courroies. Bien que fonctionnelles, comme pour l’arrière du vélo, je ne m’étais pas permis l’achat d’un vrai produit adapté pour l’avant, plus simple et plus léger. Bien que mon dernier bricolage est très solide et superbement stable, j’avais envie de faire l’essai du Topeak Frontloader afin, idéalement, de pouvoir offrir un produit commercialement disponible. Conclusion? C’est un très bon produit, simple d’utilisation et stable sur le vélo. Il est disponible pour 110$ incluant le sac au sec de 8 litres. Il s’ajuste bien au vélo grâce aux espaceurs inclus.  J’approuve et suggère le Topeak Frontloader!

12Juin/18

ÉQUIPEMENT: Sac de selle Topeak Backloader 15L (p1)

Amateur de bikepacking moi même, je ne m’étais pas permis l’achat d’un vrai sac de selle parce que un peu cher, pas toujours facile à obtenir au Canada, frais de douane important sur les achats outre frontière. Le fabricant Topeak offre maintenant 3 sac de selle pour le bikepacking en volume de 6 litres, 10 litres et 15 litres. La distribution canadienne est excellente et le prix très raisonnable.

25Sep/17

Bikepacking: Cap-Seize – Lac Thibault via St-Octave et retour

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Comment se rendre au Lac Thibault dans le parc de la Gaspésie dans une variante différente de celles que je connais? On demande l’aide des amis pour planifier et on part à l’aventure! J’ai réalisé cet été qu’il serait possible de relier Cap-Seize à St-Octave-de-l’Avenir puisqu’il y a un pont au-dessus de la rivière Sainte-Anne.

Jour 1:

Nous avons débuté notre périple à l’église de Cap-Seize pour emprunter principalement la piste de VTT jusqu’à la route de St-Joseph-des-Monts de l’autre côté de la rivière Sainte-Anne; mon idéal comme sentier de vélo de montagne (utilisez à vos risques)! Ça descend et ça tourne!!! Après quelques kilomètres sur le chemin de gravier en direction des montagnes Gaspésiennes, notre plan original (le plus rapide), et nous ne recommandons jamais de s’engager sur des terrains privés, nous roulons sur un chemin privé ascendant très agréable pour arriver à un chalet. En personnes responsables, nous prenons le temps de discuter avec le propriétaire, malgré tout, très courtois. Il ne veut pas nous voir nous engager en direction des ses caches à orignaux. De plus, notre tracé ne mènerait nulle part selon lui. Après une dizaine de minutes, il accepterait. On préfère tout de même rebrousser chemin par respect pour sa propriété et la réputation de notre activité, le bikepacking. On ne le sait pas encore mais le plan B, ajoutera 2 heures à notre parcours en direction de St-Octave-de-l’Avenir!

Notre ascension 2.0 vers le village débutera sur un autre terrain privé (pas recommandé je vous le mentionne de nouveau!) sur un chemin large mais où l’on roule dans la fardoche et abrupte par moment. On doit avouer que le doute sur notre réussite flotte à ce moment; nous avons 1 heure pour décider si on redescend vers Sainte-Anne-Des-Monts ou on poursuit. Par chance, avant la fin de notre heure, nous croisons un sympathique chasseur qui confirme notre tracé et les montagnes apparaissent! On se donne l’objectif de prendre une décision finale à la croisée d’un sentier à 1 kilomètre de St-Octave-de-l’Avenir (endroit que nous connaissons bien pour y passer en ski l’hiver). Il est déjà dépassé 16h et nous sommes à environ 12 kilomètres du refuge Le Huard près du Lac Thibault. On grignote un sandwich arrosé d’un vino (pour le courage!). 16h40, on repart, confiants d’atteindre le dessus de l’abrupte côte de glace avant la noirceur; la suite du parcours serait acceptable à la lampe frontale. Je dois mentionner que je ne voulais pas suivre le conseil de ma complice Chantal, soit d’apporter la tente au cas où!!! On doit y arriver!!

Le chemin très varié et la lumière chaude d’une fin de journée exceptionnelle d’été en cette fin de septembre nous offrent des points de vue imprenables sur les montagnes des Chic-Chocs. Elles nous montrent, première pour nous deux dans ce secteur, leurs couleurs orangées et rouges automnales; quel spectacle! La côte de glace se montera presque entièrement en poussant nos machines. Le moral est tout de même excellent. On garde le focus! Les deux derniers kilomètres sont faciles et nous atteignons notre objectif vers 19h après avoir parcouru 46 kilomètres sans devoir utiliser nos lampes. Qui se plaindrait du confort d’un refuge de 16 places pour 2 personnes? Pas nous, surtout après une toilette dans l’eau du lac et un souper bien chaud!

Image et profil de la 1ère journée

NOTE:

  1. Pas de tracé GPX inclus jusqu’à St-Octave-de-l’Avenir puisque les sections sur terrains privés ne sont pas recommandés
  2. Il est possible de relier Cap-Seize et St-Octave-de-l’Avenir par la piste de VTT (30) mais vous devez assumer le risque de rencontrer un patrouilleur zélé

Jour 2:

Cette journée s’amorce avec le café-gruau-bacon traditionnel ainsi qu’une petite attisée pour chasser l’humidité. Il a plu abondamment pendant la nuit; la route sera détrempée. On donne les premiers coups de pédale à 9h, direction Lac Cascapédia, 20 kilomètres plus loin. Il faut mentionner que le Lac Thibault est à environ 500 mètres d’altitude, comme le Lac Cascapédia; on ne fait pas que descendre dans ce secteur, on monte tout autant! Petite pause sandwich et chocolat chaud sur le bord du lac avant d’entreprendre LA descente.

Cette FAMEUSE descente de 10 kilomètres en direction de la route 299, débute par une montée de 2 kilomètres, avalée en douceur. Il n’y aura pas de tentative d’exploit sur Strava aujourd’hui; l’expérience a déjà été tentée dans le passé et la route est mouillée. Il est tout de même agréable de rouler sans efforts dans un environnement grandiose de montagnes et de couleurs! Nous traversons la rivière Sainte-Anne pour une deuxième fois avant d’user nos crampons sur l’asphalte de la 299 sur 6 kilomètres. Nous aurons parcouru les 40 kilomètres de cette deuxième journée assez rapidement pour terminer notre balade exceptionnellement tôt.

Fichier GPX pour votre GPS (St-Octave-de-l’Avenir – Cap-Seize via le Lac Thibault)