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22Fév/17

Astuce: Mon kit pour le FAT hivernal

À mon troisième hivers à rouler en FAT dans toutes les conditions, j’ai trouvé ce qui fonctionne bien pour moi; je me réserve tout de même le droit de faire évoluer la chose. Voici un petit vidéo:

En résumé:

  • Pieds: Pédales plates, bottes de raquette, bas chauffant Therm-ic (je les adore!)
  • Bas du corps: sous-vêtement léger ou moyen et pantalon de ski de fond (coupe-vent à l’avant)
  • Haut du corps: Sous-vêtement en mérino avec capuchon, laine polaire mince et petite veste à manche courte coupe-vent et arrière en filet
  • Tête: Casque de ski alpin et lunettes
  • Mains: Gants minces ou moyens avec les moufles Spherik
  • Sac de cadre: petit thermos avec café ou eau, petite doudoune à manche courte (au cas où…), manomètre pour pression des pneus et outils

 

21Fév/17

Équipement: BUD – Un pneu de fat qui prend le contrôle!

Pour le Fat bike hivernal, lorsque les pistes sont très dures, tous les bons pneus et même ceux avec des crampons petits et espacés, font l’affaire. Je dirais que ces derniers peuvent être avantagés puisque la résistance au roulement est moindre. Par contre, si les sentiers sont plus mous ou recouverts d’un peu de neige non tassée, ce qui est très fréquent, les pneus avec des crampons plus gros passent devant. La compagnie Surly, instigatrice de la démocratisation du Fat bike, offre une gamme complète de pneus et tient encore le haut du pavé avec ses fameux Bud et Lou.

Avec près de 25 ans d’expérience en vélo de montagne, dont 3 en Fat bike, ma préférence se tourne clairement vers un pneu avant directionnel avec une très grande accroche pour lequel j’ai totalement confiance. J’ai apprécié le Vee Bulldozer 4.7 pendant 2 saisons et il demeure en permanence installé sur la roue arrière de ma monture. Cependant, le Surly Bud 4.8  a élevé ma  pratique hivernale à un autre niveau grâce à son volume plus grand et le contrôle supérieur qu’il offre. Vous pouvez incliner la bête dans les virages sans crainte de perdre l’avant. Ses crampons longitudinaux agressifs mordent la neige et permettent une grande précision de conduite sans ajouter de résistance au roulement perceptible.  Je le suggère sans aucunes hésitations! Vous voulez vous sentir en confiance? Invitez Bud sur votre roue avant! On parlera du petit frère Lou qui lui pousse très fort dans une autre chronique!

Nous sommes revendeurs des produits Surly.

15Fév/17

Parcours: Ski hors piste – Pic du Brulé et Pic de l’Aube (Chic-Chocs)

Plus de photos au bas de cet article!

Sur le Pic de l’Aube

Toutes les occasions et tous les prétextes sont admissibles quand on désire skier dans les Chic-Chocs. Si par bonheur les astres s’alignent et offrent deux journées consécutives de soleil mur à mur, situation exceptionnelle en février, vous obtenez un bonheur complet; il faut bien sûr produire un certain effort physique!

Le Pic du Brulé et le Pic de l’Aube sont bien connus des randonneurs estivaux pour leurs imprenables points de vue. On oublie par contre qu’ils sont accessibles en hiver, si ce n’est par le défi que pose la relativement grande distance à parcourir pour s’y rendre. Ma complice d’aventure Chantal Quintin et moi avions planifié ceci:

  • Départ tôt le samedi matin du stationnement de la Boussole au bord de la route 299
  • Ascension des dix kilomètres de sentier durci par la motoneige jusqu’au refuge le Pluvier au bord du lac Cascapédia (un dénivelé positif de 390m)
  • Diner et délestage des sacs (nous serions en autonomie)
  • Aller-retour vers le Pic du Brûlé (12km – raisonnable) ou le Pic de l’Aube (24km – un peu optimiste)
  • Repas et dodo au Pluvier
  • Retour au stationnement via le refuge la Paruline (14,5km + 9,5km totalisant 24km)

Jour1: Comme prévu samedi, après 10 kilomètres de ski, l’arrivée, le délestage et un diner au Pluvier, nous avons réalisé l’ascension relativement douce du Pic du Brulé (790m) après le passage obligé par le lac Gouache. Afin d’atteindre le sommet, nous avons déchaussé les skis pour la dernière section très glacée. Un panorama absolument fantastique sous un soleil très présent, sans nuages pour entacher le bleu du ciel, s’est offert à nous. N’ayant plus de skis au pied, j’ai enfoncé jusqu’à la taille en m’approchant d’une petite épinette rabougrie et j’ai du m’extirper de ma délicate position. Nous sommes redescendu au refuge sous la lumière chaude de la fin de l’après-midi: 22 kilomètres de ski très agréable pour cette première journée. Par bonheur, nos futurs amis Benoit, Richard et Maxime, locataires eux aussi du Pluvier pour la soirée, avaient chauffé le poêle. Nous avons partagés un repas simple mais soutenant ainsi que de belles conversations puis sommes aller dormir tôt.

Jour 2: Dès notre réveil, malgré le froid relatif, il était clair que nous aurions droit à une deuxième journée superbe: aucun nuage à l’horizon! En dégustant notre gruau et notre bacon, arrosés d’un café à peine acceptable, à la blague des idées en apparence un peu folle sont lancées. Relèverait-on le défi de se rendre au Pic de l’aube pour revenir ensuite au stationnement (34 kilomètres) plutôt que skier les 24 kilomètres prévus? Ce serait ma plus grande distance de ski hors piste et de ski tout court; un vrai défi avec, on l’espérait, une vue imprenable. La décision fut prise rapidement! Nous avons chargé nos sacs de l’essentiel (eau, bouffe et matériel de sécurité) puis sommes remontés sur nos planches en empruntant la même première portion de sentier (jusqu’au lac Gouache); la glisse était bonne, meilleure que la veille.

On contrôle la descente

Le premier objectif de la journée se trouvait à environ 11 kilomètres devant nous, soit le refuge la Mésange, situé au pied du Pic de l’Aube à 845m d’altitude. Je m’attendais à une lente ascension sans fin ce qui ne fut pas le cas. Ce fut plus difficile, ce qui est peu fréquent dans les sentiers de skis nordiques de la Sepaq.  Nous avons eu droit à plusieurs montées en paliers, abruptes, étroits, nécessitant d’utiliser nos bras et toutes les techniques d’angulation (le canard, le latéral, etc…) puisque nous repoussions le moment d’utiliser les peaux (elles ne seront pas sorties des sacs de la fin de semaine). Nous y avons même rencontré un groupe de 8 filles qui semblaient bien s’amuser, elles qui nous avaient tracé le sentier jusqu’au refuge. Pour pimenter le début de journée, les dénivelés pentus, n’étaient pas qu’ascendants; il a fallu user de courage, de prudence et de technique à quelques reprises. Suivant 3 heures de ce régime et la traversée de charmants lacs, nous avons mis le pied au joli refuge la Mésange.

La première tâche était d’allumer le poêle encore tiède pour mettre de la neige à fondre; l’eau sera récupérée à notre second passage. La seconde était de s’alimenter. Après ce repos, le combustion lente bien enflammé, nous avons attaqué les 1.3 kilomètres nous séparant du sommet du Pic de l’Aube à 920m; plus facile que prévu finalement si ce n’est de quelques lames de neige durcies, dont une qui me fit mettre un genou au sol!

L’effort n’était rien en comparaison de tout ce magnifique!

Nous avons bien pris le temps de nous imprégner de toute cette beauté, presque surréelle, puis sommes redescendu à la Mésange pour faire le plein du précieux liquide qu’est l’eau en période hivernale. Ensuite, nouvel objectif, retour au refuge le Pluvier en traversant ces lacs si jolis, quelques abruptes ascensions, des descentes techniques ou nous prendront même du plaisir et des kilomètres de faut plat descendants jusqu’au lac Cascapédia. Il sera atteint vers 16h30, avec des réserves d’énergie plutôt basses dans un refuge bien chaud où nous rencontrerons de nouveaux amis.

Grâce au repas de sécurité de ma prévoyante complice et au combustible de ces nouveaux amis, nous rechargeons nos batteries puis reprenons notre sport favori sous le ciel étoilé pour les dix derniers kilomètres vers le stationnement de la Boussole. En montant au début, pour tenter de tester notre moral, puis en douce descente pour alléger cette fin de périple. Nous terminerons bien fatigués, encore souriant de la portion de 4 kilomètres de descente à 10%, éclairés par nos faiblardes frontales! Cette deuxième journée aura satisfait nos appétits de skieurs: 34 kilomètres pas toujours facile mais combien magique! FORTEMENT RECOMMANDÉ!

Note 1: On ne retrouve pas sur le site de la Sepaq les sections de sentiers hivernaux du Pic du Brulé et du Pic de l’Aube sous la forme GPX pour utilisation sur GPS. Vous pouvez télécharger ma version de ces deux sentiers. À utiliser à vos risques et en vous servant de votre jugement.

Note 2: Déplacez votre souris sur les images pour lire les commentaires

14Fév/17

ÉQUIPEMENT: Essai (p2) d’un ensemble hybride de ski de fond hors piste (AT Nordic)

Je vous propose ici mes commentaires sur mon ensemble de ski de fond hors piste hybride après plusieurs semaines d’utilisation.

Après plus de vingt ans de ski de fond hors piste et l’utilisation de divers équipements de très bonne qualité, je peux affirmer que celui-ci est le meilleur que j’aie chaussé. Je vous rappelle qu’il comporte des skis de fond hors piste de largeur moyenne Fischer SBound 98 (169cm), des fixations Fischer Tour Race Lite (Dynafit – Randonnée Alpine ultra légère) et des bottes Fischer Travers Carbon (Randonnée Alpine ultra légère). En plus de multiple journées de randonnée, j’ai effectué un voyage de 75km en 3 jours et un autre de 56km en 2 jours avec des journées de 28km et 34 km souvent sous les -15C. Je n’ai pas eu froid au pieds et n’ai développé aucun inconfort ou blessure (ampoule).

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Avantages:

  • Très léger
  • Le système d’attache Boa permet un ajustement infini de l’avant de la botte pour un excellent confort
  • Aucune résistance entre la botte et la fixation pour moins de fatigue
  • 80 degrés de mouvement à la cheville donc beaucoup de flexibilité
  • Pas eu froid aux pieds même à -20C
  • Le chausson est facile à sécher à l’extérieur de la botte (merveilleux en refuge)
  • La botte est excellente pour gravir des pentes sans les skis (escalade léger)
  • La botte est suffisamment rigide en mode « Descente » pour un skieur de mon niveau en centre alpin ou en sous bois
  • Même avec le talon libre (mode marche) dans les descentes, le contrôle du ski est excellent
  • Le ski de 169cm très souple se manoeuvre facilement en montée, dans les sections encombrées et dans les descentes
  • Le système anti-recul sous la semelle du ski n’oblige la pose des peaux que pour des pentes longues et très abruptes (beaucoup de temps économisés)

Inconvénients:

  • Le système anti-recul sous la semelle du ski diminue la glisse
  • Le ski de 169cm est trop écrasé (perte de glisse) lorsque je porte un sac à dos de 50L (expédition en autonomie)
  • Comme il n’y a aucune résistance entre la botte et la fixation, l’arrière du ski a tendance à s’affaisser (mode marche) lors de manoeuvre de montée latérale (pentes très très abruptes)
  • Cet absence de résistance élimine l’avantage du petit « Kick » de poussée supplémentaire à chaque pas donc un peu moins  de vitesse sur le plat

En simple, j’adore cet ensemble hybride pour mon utilisation de ski de fond hors piste, avec capacités supérieures en descente (et pour le moment bien supérieures à mes compétences!)

 

 

11Fév/17

Astuce: Quelques idées pour garder les mains au chaud en FAT

Après les pieds (voir l’autre article), ce sont les mains qui peuvent souffrir de la désagréable sensation de refroidissement ou d’engelures. Il est important de mentionner que la tolérance de chacun est différente donc il est possible que vous n’ayez pas besoin des solutions présentées dans ce cours vidéo.

Note 1: Les mouffles (comme le modèle de Spherik) minimisent la perte de chaleur par convection (vent) et sont ma solution préférée.

Note 2: Désolé si vous ne trouvez pas le montage très excitant. J’ai privilégié l’information!

 

07Fév/17

Parcours: Ski hors piste – Sentier du Porc Pic – 2 X 8.9 km

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Ce parcours peu connu pour le ski de fond hors piste offre deux personnalités. Si vous désirez vous initier à cette pratique, débutez du côté de St-Simon. Vous aurez droit à plusieurs kilomètres de faut plat en forêt. Si vous préférez vivre des émotions et vous pousser un peu, débutez du côté de St-Fabien près de la chute Porc Pic. Dès les premiers mètres, la pente est très présente sur deux kilomètres et donne accès à des points de vue à couper le souffle (plateforme!), puis de belles descentes grisantes se manifestent.

DÉPART ET INDICATIONS: Pour l’extrémité Est du parcours, via la 132, on dépasse le village de St-Fabien puis on tourne à droite sur la route Porc Pic. On continue jusqu’au bout (idéalement jusqu’au stationnement de la chute si la route est déneigée).

Pour l’extrémité Ouest du parcours, via la 132, au début du village de St-Simon, on tourne à droite sur la Route de la Grève. On monte et on tourne à droite sur le chemin Côté puis on stationne.

Vous remarquerez que ce secteur  vous est peut-être connu à d’autres moments de l’année comme la Route verte (vélo) et le Sentier National (marche).

Fichier GPX pour votre GPS

03Fév/17

Astuce: Quelques idées pour garder les pieds au chaud en FAT

Avec une nouvelle pratique sportive peuvent se présenter certaines complications ou questionnements. Le vélo hivernal, et par extension le FAT BIKE sont pratiqués fréquemment lorsque le mercure passe sous le point de congélation. Il est courant pour les adeptes de vivre la désagréable sensation du refroidissement des pieds; dans les cas extrêmes, on peut parler d’engelures. On doit mentionner que la tolérance de chacun est différente donc si vous ne vivez pas ces problèmes, dites MERCI! L’aspect statique (plus faible circulation sanguine) du pied sur la pédale métallique (conduction) et les effets du vent (convection) sur la chaussure  accélèrent le processus.

On vous présente dans cette courte vidéo quelques solutions. Pour des besoins de simplicité, vous ne verrez pas de chaussures pour pédales automatiques mais il est fort facile d’adapter à votre besoin.

Nous avons en magasin les bas chauffants Therm-ic très performants et qui sont, selon nous, la solution ultime pour garder les pieds au chaud en FAT bike tout en utilisant une chaussure agréable pour pédaler.