Category Archives: Tourisme

Que de plus agréable que de voyager! Si on ajoute la bicyclette comme ingrédient à la recette, c’est le bonheur!! Vous trouverez ici des suggestions d’endroits à visiter ou pour passer la nuit. N’hésitez pas à nous faire des suggestions!

12Avr/18

TOURISME: Dernier voyage de ski de fond hors piste de 2018?

En ce printemps 2018, il ne semble jamais trop tard pour un dernier voyage de ski de fond hors piste puisque la neige est au rendez-vous. Peu de photos ou de récit pour celui-ci. La première journée à débutée grise, est devenu radieuse par la suite. La neige était parfaite, comme en hiver! La deuxième journée, presque sous le blizzard, en aura été une avec plus de repos que de ski. Le voyage se termine le troisième jours sous un soleil de plomb, demandant crème et verres solaires, avec une neige qui deviendra collante en après-midi; nous sommes en avril!!!

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21Mar/18

TOURISME: Ski hors piste dans les secteurs du Richardson, du Ernest et des Mines Madeleine

Texte: Chantal Quintin

Ne jamais sous-estimer la montagne!

La montagne peut être un milieu hostile surtout durant la période hivernale, par la présence de forts vents, d’intempéries et de conditions de glisse variables. Avec une bonne préparation et un comportement respectueux face à la montagne, une randonnée en ski de fond hors-piste nous réserve toujours de belles surprises. Ce fut le cas de notre plus récente randonnée de 3 jours dans le Parc de La Gaspésie.

Mes coups de cœur vont à l’atteinte du sommet du Richardson quand ça décoiffe (mes complices sont d’avis qu’il y avait des rafales de près de 100km/h), aux découvertes au pied du Ernest Laforce et de la glisse sublime par la présence de neige tombée durant la nuit sur le sentier entre le refuge du Roselin et des Mines Madeleine avec en bonus, un détour au pied du Xalibu, puis finalement aux rencontres riches en récits d’aventures de ski de randonnée lors des soirées en refuge avec Denis de Montréal et avec, Alexandre et Marjolaine de Rimouski, deux membres du groupe, rencontrés par hasard (et puis c’était comment la cuve ?)

Merci à Guy et Jessica, complices de cette randonnée. Un total de 73km et de 2 955 m en dénivelé positif dont à elle seule la journée vers le Richardson représente 20,8km et 1560m+, ce n’est pas de la tarte et surtout sans vous je serai encore sur le Richardson à tenter de trouver son sommet

28Fév/18

TOURISME: À ski dans Avignon (Refuge le Corbeau)!

Toujours à la recherche de nouvelles aventures et de nouveaux secteurs à explorer à ski, ma complice Chantal et moi avons accepté l’invitation de Nick (du groupe FB Ski de fond hors-piste – est du Québec) de nous greffer à son petit groupe (Virgine, Emma et Benjamin) afin d’effectuer la boucle hivernale appelée « Le sentier des Monts Clark » reliant le stationnement du bout de la rue principale de St-André de Restigouche (MRC d’Avignon) sur les plateaux près de Matapédia, au refuge le Corbeau (sur le SIA). Notez que le Corbeau est l’un des rares refuges du SIA en opération l’hiver et qu’il est nécessaire d’en faire la réservation au SIA ou à la coopérative de St-André ((418) 865-2063). Nous avons amassé le maximum d’info avant le départ, soit très peu! Le SIA fournit une carte papier minimale (nous auras été très utile!) ainsi que le tracé du sentier d’été, différent à plusieurs endroits du sentier d’hiver. Vous trouverez plus bas les liens pour nos tracés GPS du parcours.

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Après l’arrêt nécessaire pour payer nos couchés au refuge à la Coopérative de St-André, accueillis par la sympathique Mme Pelletier, nous avons immobilisés nos voitures dans le stationnement du départ du sentier, au bout de la rue principale. Il nous faudra pour tout le parcours, être attentifs aux indications du SIA et aux balises bleues, affichant un skieur, sculptées de surcroît! À plusieurs reprises, faute de ces balises, nous devront comparer la carte papier au tracé du sentier d’été et à notre jugement. Le premier 500 mètres (environ) est partagé avec les motoneiges sur leur sentier officiel. Puis, sur ce chemin, maintenant utilisé par quelques motoneiges seulement,  nous avançons pour bifurquer sur la gauche et passer sur le ruisseau Clark Est.

En cette première journée, nous utiliserons le sentier le plus court de la boucle. Nous longerons le flanc sud des Monts Clark en nous questionnant fréquemment sur la direction à suivre, sur une très fine couche de neige nouvelle recouvrant une croûte glacée qui peine à supporter notre poids: les descentes étant douces, les risques de chutes sont faibles dans ce segment de forêt mature et dégagée. Ce secteur offrirait un potentiel d’amusement certain en condition de neige optimale.

La dernière intersection n’indiquant pas de tourner pour le refuge, nous avons du nous rabattre sur la carte papier, les GPS et notre jugement (celui de Benjamin était le bon!) pour le trouver. Pour ma part, je me suis obstiné à gravir la montagne, sans les peaux,  dans l’espoir de le trouver et d’éviter de devoir remonter une 2e fois. Le fameux Corbeau est toujours en surplomb sur le canyon, comme au moment de mon passage en été il y a plusieurs années. Il était confortable grâce au poêle à bois efficace et la bonne compagnie. Il faut dire qu’un vin et choucroute après une journée de ski, c’est très agréable!!

Un copieux déjeuner, additionné à une nuit acceptable à peine perturbée par le bruit des souris dans les murs, lancent la deuxième journée sur le parcours long pour le retour à notre point de départ. À l’aide des peaux d’ascension pour la majorité, nous passons à 460 mètres, notre point le plus haut. Les essentielles balises bleues nous guident sur le sentier bien dégagé qui sillonne une superbe forêt. La descente se fait doucement malgré la croûte à peine cachée par la nouvelle neige: elle porte un peu plus maintenant. Nous aurons même le plaisir de nous amuser sur une section de chemin en pente un peu plus large. Le retour aux voitures se fait dans le plaisir et la facilité. Un arrêt agréable à la coopérative de St-André nous permet d’y faire quelques achats et de laisser des sous dans l’économie locale.

Recommandé le trajet du Corbeau? Absolument! En condition de neige normale, le parcours est plutôt facile. Les 2 trajets sont courts et bien adaptés à une activité avec couché en refuge. À faire au moins une fois! Il est fortement suggéré d’utiliser un GPS avec les tracés ci-bas.

Fichier GPX pour votre GPS (trajet court)

Fichier GPX pour votre GPS (trajet long)

30Jan/18

On tourne en rond autour de la montagne Ronde!

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Texte: Chantal Quintin

La montagne Ronde, une balade d’une journée transformée en 2 et même 3 jours…

Après quelques recherches sur les possibilités de ski de fond hors pistes sur différentes montagnes aux alentours de Rimouski, la montagne Ronde (260m), située à Saint-Valérien, semblait offrir une balade facile en suivant des sentiers aménagés vers son sommet, avec en prime la présence de belvédères permettant d’admirer les points de vue.

JOUR 1 : Un stationnement déneigé à proximité de notre point de départ (coordonnées géographiques fournis par balise Québec) nous laisse croire que nous sommes bel et bien au bon endroit. Le sentier qui nous semblait bien balisé au départ le devient de moins en moins et les flags nous font tourner en rond. Sommes-nous au bon endroit? La neige est lourde avec la température douce mais nous décidons de continuer de tracer notre route dans la foret à l’aide de notre GPS, traversant rivières, lacs, aulnaies, cédrière et érablière. Bien que nous atteignons après trois heures l’entrée des sentiers de la montagne Ronde (le sommet le plus à l’est) près du lac de la montagne, la question demeure, où est le sentier que nous devions emprunter? L’affichage de notre tracé au retour à la maison nous indique que notre point de départ était à moins de 100 mètres plus au nord : erreur du lecteur de GPS! Malgré notre fatigue des 12 km en 5 heures:), la montagne Ronde pique encore notre curiosité. Ainsi nous tenterons de trouver ce sentier le lendemain.

JOUR 2 : Retour sur nos skis sur LE bon sentier à la recherche de la passerelle aménagée. Cette passerelle est notre point de repère mais surtout un passage pour traverser la petite rivière Rimouski (principale embûche de notre jour 1). Arrivés à la passerelle, SURPRISE! Pouvons-nous traverser? Son état la rend impraticable et la pente à gravir de l’autre coté de la rivière nous fait renoncer et rebrousser chemin. On choisi notre alternative, le chemin de la montagne (merci Benjamin pour l’info) : un chemin municipal emprunté par les motoneigistes car le chemin n’est pas déneigé l’hiver. Après 4km et 4 motoneigistes nous atteignons finalement un premier belvédère, celui donnant sur la rivière Rimouski. Encore quelques kilomètres et une montée digne de la face d’un singe sur 75m, nous sommes au belvédère de la montagne Ronde avec un point de vue magnifique sur la petite rivière Rimouski et le secteur exploré le jour précédent… Nous serons de retour à notre point de départ après encore une fois, 5 heures de ski, pour près de 20 km, profitant aussi du coucher de soleil.

En résumé, la montagne Ronde offre de nombreux sentiers très intéressants à parcourir en ski. Nous avons croisé les sentiers de l’Embusqué, de la Rivière, la Cédrière, la Descente, l’Érablière, Noé et de la Passerelle. Toutefois en raison du mauvais état de la fameuse passerelle, l’accès par le chemin de la montagne est un incontournable. La prudence est de mise avec les motoneigistes bien que nous avons croisé des gens très sympathiques. Un jour 3 est à venir pour parcourir les nombreux sentiers inexplorés.

Voici les fichiers GPX de notre exploration de la montagne Ronde: n’oubliez pas que c’est de l’exploration, donc à utiliser à titre d’inspiration. Il n’y a pas de balisage.

Jour 1

Fichier GPX pour l’accès aux sentiers du sommet est de la montagne Ronde via la forêt à partir du stationnement (9km aller-retour).

Jour 2

Fichier GPX pour l’accès à la passerelle de la montagne Ronde à partir du stationnement (2.6km aller-retour).

Fichier GPX de la boucle pour accéder aux belvédères de la rivière Rimouski et de la montagne Ronde via la route de la montagne (boucle de 16km).

 

18Jan/18

UNE PREMIÈRE chez Vertigo Aventures : le ski de fond hors-piste à l’honneur

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Récit: Chantal Quintin

Le 12 janvier débutait l’aventure de 11 skieurs de fond hors-piste sur le territoire exclusif aux clients de Vertigo Aventures. Vertigo est reconnu auprès de la communauté des amateurs de glisse alpine comme LA destination hors-piste par excellence dans l’Est. Elle concentre ses activités dans le secteur des monts  Blanc (1063 mètres) , Craggy (838 mètres ) et Pointu (930 mètres ) sur le territoire de la Réserve Faunique de Matane. Mais qu’en est-il pour les passionnées pratiquant le SKI de FOND HORS-PISTE ?

Jour 1 : Cette première journée de trois débute sous la pluie. Après avoir parcouru plusieurs kilomètres en voiture dans la réserve faunique de Matane sur une route complètement glacée, nous sautons sur nos skis avec enthousiasme, et ce malgré la pluie battante ! Près de 15 km séparent l’endroit où nous laissons notre véhicule et l’endroit où nous dormirons, une yourte ! Le tout se fait avec le sourire, mais bien heureux d’être au sec après 3 heures de ski sous la pluie. Heureusement au cours de la nuit cette pluie se transforme rapidement en neige pour notre première journée exploratoire.

Jour 2 : Direction le lac Beaulieu. Un parcours ambitieux compte tenu des conditions météos : fort vent, neige, bref c’est la tempête, mais la glisse est sublime avec cette nouvelle neige sur surface durcie. Heureusement ce parcours nous permet d’être à l’abri du vent et nous fait découvrir un lieu magnifique pour une descente en douceur dans une forêt mature. L’objectif de la journée ne sera toutefois pas atteint. Un canyon de plusieurs mètres nous fait retourner sur nos pas. Cette embûche sera vite transformée en opportunité pour un petit groupe de skieurs tentant une descente sur un versant du Mont Pointu. Du plaisir à l’état pur en ski de fond hors-piste, se lançant dans une pente de 20 degrés entre les arbres. Toutes les techniques sont bonnes, virage alpin, télémark, chasse neige et chute volontaire dans la neige ?. Une journée incroyable qui se termine avec le dévoilement du sommet du Mont Craggy à la tombée du jour.

Jour 3 : Le retour, mais pour des lève-tôt, rendez-vous pour une balade en hauteur afin d’admirer le sommet des montagnes avoisinantes. Nous ne sommes pas déçus. Le soleil est au rendez-vous et les guides Paul et Jean-Pierre nous font découvrir leurs petits trésors. Les efforts de la montée avec les peaux sont récompensés. À droite, au loin le sommet du Mont Blanc où il est possible de voir les couloirs empruntés par les plus expérimentés en descentes (Aérodium, Orgasmotron) et à gauche le Craggy (la Run Du Colonel, la Ti-Bru, les Jumelles et les champs en S). De retour aux yourtes après une heure de belles découvertes, nous reprenons le chemin du retour menant à notre point de départ il y a 48 heures.

Le territoire offre un terrain de jeu incroyable pour les explorateurs en ski de fond hors-piste que nous sommes avec des panoramas à couper le souffle sur le Mont Blanc, le Mont Craggy , le Mont Pointu et le mont Orignal (nom connu seulement par les habitués du secteur!). Une aventure à refaire très prochainement.

Merci à toute la gang et plus particulièrement à Paul et Jean-Pierre pour nous avoir permis de réaliser cette grande première aventure d’exploration en ski de fond hors-piste sur ce terrain de jeu magnifique.

À très bientôt

03Jan/18

Une veille de Noël sur le SUGAR LOAF en ski-raquette

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Récit: Chantal Quintin

Certains se posaient la question sur la possibilité de faire en ski de fond hors-piste le mont Sugar Loaf, situé dans le Parc des Appalaches à Sainte-Lucie-de-Beauregard. Voici notre expérience de glisse sur cette montagne de 650 mètres d’altitude.

Ayant consulté le site internet la veille, nous avions constaté qu’il n’y avait aucune mention sur la possibilité de skier sur la montagne. Or, nous nous sommes tout de même aventurés avec l’idée en tête d’aller skier en empruntant les sentiers de raquette. Nous avions le choix entre des skis de fond hors-piste ou des ski-raquette. Notre choix c’est arrêté sur le ski-raquette. C’était ma deuxième expérience de glisse avec ce genre d’équipement. Guy avait installé pour cette occasion des fixations voile 75mm. Ainsi je pouvais chausser mes bottes hors-piste, des Alpina Alaska 75, pour avoir plus de contrôle ?. Après quelques mètres, nous nous sommes vite aperçus que notre choix était le bon (je ne m’imaginais pas avec mes skis hors-pistes sur ce type de terrain). Le sentier est accidenté avec des montées très abruptes et parfois très étroites encaissées entre des parois rocheuses. Nous avons même dû déchausser nos skis à quelques reprises.

À moins de 5 km du départ, soit environ 2 heures plus tard et ce sans arrêt, nous sommes arrivés au sommet. Un vent de 50km/h décoiffe, mais la vue en vaut le coup. Le sommet dégagé permet d’admirer les montagnes avoisinantes et celles plus lointaines (par ex. Côte-Nord et Maine). Nous avons même droit à quelques percées de soleil avant de débuter la descente. Cette descente fut parfois périlleuse (encore ici nous avons déchaussé à deux reprises ou peut être trois…, nos skis). Les branches et les roches étaient encore bien présentes en raison du manque de neige. Nous sommes revenus à notre point de départ un peu avant 16h, soit un peu avant le coucher de soleil, avec de magnifiques images en tête et le goût d’explorer d’autres secteurs du parc, bien que la fatigue de notre petit 10km était bel et bien présente.

Le secteur du mont Sugar Loaf est un des cinq secteurs du Parc des Appalaches qui offre une panoplie d’activités estivales et hivernales. Mes quelques recherches laissent croire qu’il y a un fort potentiel pour le ski de fond hors-piste. La montagne de la Grande Coulée (853 m) est sans aucun doute le prochain secteur à explorer lorsque je passerai dans le coin.

Le Sugar Loaf en quelques points :

Distance aller-retour : environ 10 km* (à partir du stationnement de la Chute à Dupuis)

*Pour ceux et celles qui veulent faire cette rando, nous vous conseillons fortement de faire la montée et la descente par le secteur de la langue de chatte qui est beaucoup moins technique que celui de la chute à Dupuis.

Altitude au sommet : 650 m

Coup de cœur : point de vue au sommet, le sentier traversant une grande diversité de milieux forestiers (feuillus, érablière et une forêt de conifères), les infrastructures (promontoire pour les points de vue, signalisations des sentiers, refuges), gratuité pour l’accès durant l’hiver

Niveau de difficulté : très difficile (conseillé en ski-raquette)

Pour de plus amples informations : Randonnées hivernales au Parc des Appalaches

Fichier GPX pour votre GPS

04Déc/17

Le Mont Blanc en hiver, une randonnée improbable!

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Le Mont Blanc, pas celui de la France mais celui de la Réserve faunique de Matane (1063 m) est rarement accessible en hiver pour les skieurs de fond hors-piste que nous sommes;  bien entendu, les amateurs de descente en poudreuse guidés par Vertigo Aventures peuvent le fréquenter après une assez longue balade en motoneige et quelques nuits en yourte. Comment y accède-t-on? Il s’agit simplement d’entrer sur la Réserve faunique de Matane par le poste d’accès John (près de la route 195) et de rouler pendant 34 kilomètres sur la route 1 jusqu’à l’intersection de la 19. Mise en garde: ces 34 kilomètres de route ne sont pas déneigés sauf à l’exception d’activités forestières; ce n’est pas le cas en ce mois de décembre 2017. Nous partions ainsi avec beaucoup d’impondérables sachant que le Mont Blanc pourrait être inaccessible (route impraticable par nos véhicules à traction intégrale, de vrais Jeep de coiffeuse!) et pas du tout skiable étant donné que l’hiver se laisse désirer en ce de début de décembre.  Finalement la chance est de notre côté : accès au pied du Mont Blanc et la neige est au rendez-vous.

Notre groupe de 6 personnes (Denis, Nelson C., Nelson S., Gaétan, Chantal et moi) s’engage sur les quelques centaines de mètres de plat la route 1 puis débute la longue ascension sur le chemin du Mont Blanc (dénivelé de 700 mètres sur environ 8 km). Il y a déjà assez de neige pour ne pas risquer d’endommager les skis; la route est large et la grimpe douce. Denis et Nelson S. feront un peu d’exploration autour de la montagne. Gaétan nous guide habilement et sera l’ouvreur principal. Nous atteindrons le début de la forêt de fantômes à 4; on se croirait en mars tellement les arbres sont chargés de neige! Nelson C. et Gaétan rebroussent chemin un peu avant le sommet pour éviter l’arrivée de la noirceur; ils réaliseront une descente ultra rapide de 1h05!

Chantal et moi, comme planifié, continuons vers le sommet.  Nous croisons une piste d’orignal à 900 mètres d’altitude, une présence plutôt rare à cette altitude. Les arbres sont de plus en plus fantomatiques; une lourde charge de verglas et de neige les recouvre! À 1000 mètres, belle surprise; le ciel est plus clair mais surtout, nous sommes au-dessus des nuages! On voit même quelques sommets environnants qui les transpercent! Le sentier, évident jusque-là, devient embêtant; à droite? À gauche? Dans le doute, nous nous rabattons sur la droite pour suivre le tracé GPX du SIA. Ce sera la section la moins agréable; on contourne, on doute et on voit finalement la tour, puis le refuge, couvert de givre. Notre ascension se termine un peu avant la tombée du jour! Nous pouvons délester nos lourds sacs à dos des bûches écologiques (5 livres de plus!), transportées depuis le départ et tout le contenu nécessaire pour passer la nuit au sommet.

Le refuge, même petit et bien aménagé peut accueillir 4 personne; Les rénovations effectuées dernièrement nous assurent un confort rustique avec en prime un poêle à combustion lente qui remplace la truie de jadis. Il y a même déjà un peu de bois ainsi qu’un chaudron pour la fonte de la neige. J’allume un feu avec l’espoir de chauffer facilement le refuge. L’espoir sera vain. Pour une raison encore un peu nébuleuse pour moi, le poêle ne donne que très peu de chaleur même bien chargé. Il chassera au moins l’humidité pendant notre séjour. Un peu de vino accompagne avec bonheur notre souper, qui lui sera bien chaud, grâce au petit MSR! La nuit très silencieuse sera réparatrice pour nous deux; on atteint le sommeil profond sans difficulté, bien calé dans nos sacs en duvet avec en tête le lever de lune magnifique qui nous a été offert.

Au matin, allumage d’un nouveau feu, peu utile, et déjeuner copieux accompagné d’un café Starbuck instantané; peu compliqué et pas si mauvais que ça… finalement dit Chantal du bout des lèvres! Après chargement des sacs et un ménage du refuge, nous chaussons nos skis givrés pour le retour. Cette fois, nous nous engageons sur le VRAI sentier. En quelques minutes, après le célèbre banc du haut de la falaise, on croise nos traces de la veille. Débute la première partie de la descente, en douceur mais serrée entre les arbres. Il faut être prudent puisque les petites épinettes cachées peuvent surprendre. Personnellement, je me sens peu adroit en ce début de première descente de la nouvelle saison. De retour sur le large chemin, nous pratiquons nos virages et savourons la belle glisse que procure cette neige presque poudreuse. En 2 heures, nous sommes de retour à notre véhicule. Quelle belle première fin de semaine de ski de la saison!

Fichier GPX pour votre GPS

14Nov/17

Redécouverte des Vallières-de-Saint-Réal en vélo!

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Après 20 ans sans avoir posé les roues dans le coin des Vallières-De-Saint-Réal, ce fut la redécouverte d’un secteur incroyable de la Réserve Chic-Chocs en ce 9 novembre 2017 en compagnie des copains Jean-Louis (un guide incroyable), Jean-Pierre (un éternel émerveillé) et Suzie (le quadrupède infatigable!).

Il y a longtemps, lorsque j’habitais en Beauce et que je ne fréquentais ma belle Gaspésie qu’une semaine par année, je m’étais offert à quelques reprises ce que j’appelais « Le tour des Vallières ». Déjà à cette époque, la signalisation était aléatoire, signe du peu d’intérêt des pratiquants et de l’avance qu’avait la Réserve Chic-Chocs sur son temps. Cette fois-ci, je n’ai pas vu (pas remarqué à tout le moins) de signalisation; pas de problème quand on roule avec quelqu’un qui connait très très bien le secteur!

L’intérêt principal de cette balade est la vue imprenable que l’on a sur un grand nombre de sommets, en plus des superbes Vallières-de-Saint-Réal; Blanche Lamontagne,  Champ de Mars, Hog’s Back, le petit Mont-Sainte-Anne, le McWhirter, le lointain plateau du Mont-Albert et j’en oubli. Il est possible d’en faire une boucle MAIS l’aller-retour demeure intéressant puisque les points de vue sont différents et tout aussi imprenables. Culminant à 900 mètres, la longue ascension douce  peu technique , si ce n’est quelques centaines de mètres plus rocailleux, se transformera en descente facile et grisante. Quelle belle aventure!!!!

Il est important de vérifier la légalité de l’accès au territoire et on pense ici aux restrictions pour la chasse à l’orignal. Accessible aux vélos de montagne traditionnels ou au FAT. Dénivelé positif d’environ 500 mètres.

Fichier GPX pour votre GPS

13Oct/17

ÉVÉNEMENT: Défi la Plage (Wow!!!)

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Crédit photos: Jean-Louis Arsenault

Le Défi la Plage du 8 octobre 2017, fut une totale réussite! L’événement qui débutait par un regroupement au Sea Shack, Auberge festive de Ste-Anne-Des-Monts, a permis à une cinquantaine de personnes de relever le défi de se mesurer à la course sur 10 kilomètres ou 25 kilomètres et en FAT bike sur 25 kilomètres. Il faut rappeler que cette compétition amicale était une première au Québec. La parcours varié, passant du sable aux cailloux, du varech occasionnel aux rochers, de surfaces sèches à de multiples traversées de ruisseaux,  était un défi physique et pour certains, psychologiques! La constance fut le sourire de tous à l’arrivée!

L’organisation déplaçait les compétiteurs en autobus à l’endroit du départ, à la frontière de Cap-Chat et Sainte-Anne-des-Monts pour le 25 kilomètres. Les vélos étaient aussi déplacés, en camion, et de façon très sécuritaire. La course de FAT demandait une bonne dose d’endurance et de gestion de l’effort; si on arrête de pédaler dans le sable, le vélo s’arrête. Il faut garder le gaz ouvert! Le ravitaillement à mi parcours ainsi que l’accueil à l’arrivée sont dignes de mention; la bière du Malbord était particulièrement désaltérante!

Mon temps de 1h28 minutes, valable pour une 5e place sur 23 participants, a été la récompense d’un effort mesuré. Sans le savoir, j’ai même flirté avec la 3e place pendant un moment; impossible pour moi de produire l’accélération nécessaire après la traversée du ruisseau Castor pour la conserver. Quelle belle course! Félicitations à tous!

Tous les résultats


Résultat du concours organisé par Vélo Spécialité

Félicitation à M. Guy Paquet pour avoir prédit son temps de course avec un écart de seulement 34 secondes; la précision de l’ingénieur!!!!!  Merci à tous les concurrents pour leur participation à ce petit concours amusant!!!!!


Vélo Spécialité tient à féliciter Pierre et Clément Vallée ainsi que toute l’organisation de l’événement pour le succès incontestable. Nous sommes impatient de participer à la prochaine édition!