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Que de plus agréable que de voyager! Si on ajoute la bicyclette comme ingrédient à la recette, c’est le bonheur!! Vous trouverez ici des suggestions d’endroits à visiter ou pour passer la nuit. N’hésitez pas à nous faire des suggestions!

03Mar/17

Voyage: À 100 mètres du sommet (Mont Jacques Cartier) !

Visionnez le diaporama au bas de l’article

Ma complice d’aventures Chantal Quintin et moi, sommes sur une lancée d’atteinte de sommets gaspésiens à ski en cet hiver 2017. Après le Mont Logan (1150), le Pic du Brulé (790m) et le Pic de l’Aube (920m), nous avons jeté notre dévolu sur le Mont Jacques Cartier (1270m) du secteur des monts McGerrigle, rarement foulé par des pieds de skieurs. Il n’est en fait pas suggéré officiellement dans les sentiers hivernaux de la Sepaq. Je dois mentionner que la veille du départ, j’ai reçu un document de la Sepaq confirmant notre réservation de refuge et sur lequel apparaissait une carte montrant un tracé atteignant le sommet. Ce sera notre laissé-passé légal au besoin.

Le plan original, puisque nous aimons bien adapter à la météo et à notre inspiration, était le suivant:

  • Jour 1 (26 février 2017): Départ du Centre de découverte du Parc de la Gaspésie direction Lac aux Américains, passage par le refuge Le Roselin et montée vers le refuge des Mines Madeleine (780m) pour une total de 20,5km.
  • Jour 2 (27 février 2017): Refuge des Mines Madeleine et ascension du Mont Jacques Cartier puis retour au refuge (17,4km) avant d’amorcer la descente vers le Centre de découverte (12km)

Les jours précédents notre aventure, la météo n’augurait rien de favorable à l’atteinte de notre objectif avec quelques jours de pluie qui devraient se transformer en neige avec de forts vents. Pour bien des raisons, dont les obligations de travail et la disponibilité du refuge des Mines Madeleine, il n’était pas question d’annuler ou de repousser. Le plan sera.

Jour 1:

Comme prévu, nous sommes au Centre de découverte du Parc de la Gaspésie vers 8h45 afin de déposer notre boîte de vivres et de matériels pour le transport par motoneige vers le refuge des Mines; pourquoi ne pas se faciliter un peu la vie! Il fait 2 Celsius et il pleut légèrement. Ce seront les conditions avec lesquelles nous amorcerons notre journée de ski sur le sentier qui mène au Lac aux Américains (671m). La grimpe vers le lac n’a rien d’exceptionnelle si ce n’est que la quantité impressionnante d’excréments d’orignaux dans la piste. On prend une petite pause au refuge du lac pour diner. J’en profite pour allumer le poêle, un peu pour nous mais surtout dans l’optique du passage de notre ami Denis Bernier qui revient lui en sens inverse au même moment.

On se remet en marche vers 12h15 en passant par le refuge Le Roselin sur le sentier hivernal qui mène aux Mines Madeleine. Les conditions de glisse plutôt printanières changent; la neige mouillée ne porte pas ou gèle dans les traces laissées par d’autres skieurs en matinée. Ce sera plutôt pénible; un pas à la fois sera le mot d’ordre. Il n’y a même pas de plaisir à avoir dans les descentes puisque je dois utiliser les peaux d’ascension pour ouvrir la voie dans les montées. On garde tout de même le sourire! Heureusement, l’approche du bassin de rétention de la vieilles mines (exploitée de 1969 à 1977) nous facilitera le travail, si ce n’est qu’un vent intense nous rappelant que nous sommes en montagne. Nous arrivons fatigués au refuge pour découvrir avec bonheur que notre ami Denis y est toujours pour nous accueillir. Nous passerons une très agréable soirée avec lui et 2 néo-brunswiquois très sympathiques.

Jour 2:

La météo, est ce qu’elle devait être selon les prévisions avec un ciel couvert, un plafond bas et un vent très fort. La neige apparaîtra rapidement suivant notre enthousiaste départ. Nous devons installer les peaux très rapidement puisque la pente assez abrupte, dessinant un Z  dans le flanc de la montagne offre peu de prise à nos skis. La neige est maintenant durcie, souvent en dévers et découpée par le passage de skieurs lorsqu’elle était encore gorgée d’eau. Arrivés au bord du vaste plateau, le vent et la neige sont très présents, nous rappelant une fois de plus que nous sommes en montagne à près de 1000 mètres d’altitude déjà. Le tracé GPS fourni par Denis sera un filet de sécurité indispensable dès cet instant puisque les plaques de signalisation installées par la Sepaq sont très espacées. Nous contournons quelques lacs et traversons des secteurs plus boisés qui nous donnent des répits du vent.

La traversée du Lac Tanguay entame notre engagement sur une portion du tracé plus théorique puisqu’il n’a pas été enregistré au préalable mais estimé grâce entre autre à Google Earth. En louvoyant un peu nous croisons le SIA (sentier d’été) puis débutons l’approche du fameux Jacques Cartier où nous prenons notre diner à l’abri d’arbres rabougris en distinguant à peine l’épaule du majestueux. Nous sommes à peine à quelques centaines de mètres  de celui-ci.

Motivés, nous parcourons cette distance en réalisant que le blizzard est intense et que le dernier 100 mètres de dénivelé d’ascension est très abrupte. Il serait très hasardeux, voir impossible de tenter la grimpe avec des skis; des crampons à glace seraient de mise pour assurer notre sécurité. De plus, la tour du Mont Jacques Cartier, selon le peu d’information que nous avons, risque d’être verrouillée et de ne pas nous offrir l’abri requis avant le retour. Chantal et moi sommes sur la même longueur d’onde; en toute humilité, le toit de la Gaspésie ne nous permettra pas sa conquête aujourd’hui. Il faudra revenir. Nous serons en terrain de connaissance la prochaine fois. Nous rebroussons chemin dans le vent et la neige en ajustant fréquemment nos vêtements aux conditions.

La traversée du plateau sera plus intéressante puisque l’accumulation de neige commence à se faire sentir et notre mémoire, fraiche du premier passage facilite la navigation.  Je dois avouer qu’à la sortie du Lac Tanguay nous avons erré un peu m’ayant légèrement fourvoyé. La descente du plateau se fera à skis (avec les peaux) pour Chantal et à pied pour moi. Je ne croyais pas que l’accumulation de neige serait suffisante pour recouvrir le fond durci du matin. J’étais dans l’erreur mais ce ne fut tout de même, pas pénible. Les deux dernières branches du Z se feront tout de même à ski avec un léger plaisir de glisse pour un retour au refuge, désert encore quelques minutes, plutôt fatigués que nous sommes.

En cette fin d’après-midi, le plan est de se réchauffer, manger un peu puis charger les sacs de tout notre matériel laissés sur place et de revenir vers le Centre de découverte. Ce ne sera pas très facile de skier vent de face. Chantal ayant mis la main sur le bulletin météo de la semaine, le délai nécessaire pour l’apparition d’un sourire et d’un petit « J’ai une proposition à te faire! », n’est pas très long! Et si on restait une journée de plus pour profiter du soleil du 28 afin de se faire le Petit Mont Ste-Anne? Moi, qui avait dit en journée que ce serait la seule fois de 2017 où je grimperais le plateau des Mines Madeleine… L’accord fut quasiment instantané! Quand on aime l’aventure, la montagne et le ski, comment refuser une telle proposition! Nous passerons une seconde soirée agréable dans ce refuge équipé d’électricité et de douche, cette fois avec deux sympathiques frères ingénieurs; ils y sont pour explorer des couloirs en descente pendant la semaine.

Jour 3 (Bonus!):

Au levé, on se prépare à notre objectif de la journée, le Petit Mont Ste-Anne (1147m). Malgré les prévisions, le ciel est couvert, avec au mieux une petite trouée bleu qui se déplace rapidement; pas question de baisser les bras. Un peu avant 9 heures, nous chaussons les skis et débutons l’ascension menant au plateau. La neige nouvelle de la veille est disparue avec les vents de la soirée. Il faudra être prudent au retour. À la croisée du sentier du Mont Jacques-Cartier et du Petit Mont Ste-Anne, 1 kilomètre avant notre destination, le plafond nuageux est assez élevé pour nous permettre de voir la tour de communication et nous redonner espoir dans un possible dégagement. À mi-chemin, nous nous défaisons de nos skis devenus inefficaces sur cette neige durcie. Rapidement, les cailloux balayés par le vent deviennent de plus en plus présent et nous rappellent, à notre grand bonheur que nous sommes sur un sommet alpin de plus 1100 mètres.  Lentement, la grisaille se dissipe pour nous laisser vivre la réalité d’un slogan bien connu dans la région, nous sommes dans « Une mer de montagne« ! Nous sommes excités comme des enfants par ce que nous voyons et nous nous dirigeons vers la petite tour météo en contournant la grande tour de communication; les deux sont blanchies par la rigueur de l’hiver.  Dame nature nous offre maintenant une vue sur le distant plateau du Mont Albert. Même le Mont Jacques Cartier pointera finalement son nez, lui qui la veille était très timide.

Le moment de redescendre est arrivé; le temps comme le vent, passe à grande vitesse. Avec prudence, un pas à la fois, nous revenons vers nos skis pour les attacher à nos sacs à dos. Une petite pause à l’abri de la cabane de l’intersection nous permet de faire quelques ajustements. La descente se fera en bottes jusqu’à ce que nous retrouvions la neige nouvelle de la veille qui n’aura pas été balayée. Le ciel se dégage de plus en plus et nous permet de vivre la beauté du secteur encore plus intensément.

Nous prenons une nouvelle pause, la dernière, au refuge des Mines Madeleine. Nos vivres sont presque épuisés mais tout de même suffisant pour nous donner l’énergie nécessaire au retour vers le Centre de découverte. Nos sacs seront alourdis du matériel laissé sur place et monté le 26 par le préposé en motoneige. Cette route 14, avec ses pentes douces, allège un peu notre fardeau mais quelques faux plats consomment lentement notre énergie. Le soleil et le ciel bleu sont maintenant très présents et réchauffent notre descente au point d’enlever nos gants et nous donner un avant goût du printemps. Nous bouclons quand même rapidement la boucle avec notre arrivée au stationnement. Nous concluons une autre extra ordinaire aventure hivernale!

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01Fév/17

Voyage: Randonnée de ski au Mont-Logan

Le Mont-Logan est un joyaux de notre région, à tout le moins dans mon coeur! Je m’y suis rendu au moins une dizaine de fois dans les vingt dernières années; la deuxième seulement en ski.

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La Sepaq offre depuis plusieurs années quelques versions possibles de parcours de longue randonnée en ski de fond hors piste pour atteindre le Mont-Logan, culminant à 1150 mètres.  Ne pouvant nous permettre plus de 3 jours, boulot oblige, nous avons choisi de lancer notre voyage le 28 janvier au Village Grande Nature Chic Chocs à Saint-Octave-de-l’Avenir dans l’arrière pays de Cap-Chat (Gaspésie).

Le plan:

  • 28 janvier 2017: Village Grande Nature – Refuge le Huard au Lac Thibault (13km)
  • 29 janvier 2017: Refuge le Huard – Refuge La Chouette (18km)
  • 30 janvier 2017: Refuge La Chouette – Village Grande Nature (28km)

En pratique? Nous avons skié tous les kilomètres sans problème et avons ajouté un peu de surplus! Il faut mentionner que nous avons utilisé le service de transport de bagages offert par la Sepaq via un sous contractant afin de nous permettre un peu de luxe en soirée (bouffe et vino!) et du ski très agréable puisque nous transportions seulement nos sacs de jour.

On enlève les peaux

La première journée en était une de réchauffement; ce segment est principalement ascendant, particulièrement pour la longue montée de la côte de glace, qui exige elle, la pose des peaux sous les skis. Nous sommes arrivés au refuge assez tôt après avoir savouré toute cette belle neige, souvent sur la piste de la motoneige du transport de bagages. À quelques uns, incluant un nouvel ami (Éric Deslandes) rencontré sur place, nous avons ajouté la boucle (5km) du Lac Thibault, sur lequel nous avions l’impression de vivre l’arctique tellement le vent et la poudrerie sévissaient! La bonne bouffe, le Caribou et le vin ont terminé cette journée très agréable au refuge.

L’approche finale du Mont-Logan

La deuxième journée débute sans le vent de la veille et en traversant le Lac Thibault. Nous empruntons ensuite principalement le sentier le Noroit qui nous emmène au refuge La Chouette, sans nous éviter toutes les côtes installées là pour permettre d’atteindre 1000 m. Le ciel bleu pointe par moment et permet aux arbres chargés et glacés de se découper. Les peaux seront encore très utiles afin de ménager nos machines humaines. Notre destination est atteinte vers 14h dans le nuage accroché à la montagne. Suivant 1h de repos, Chantal Quintin et moi nous dirigeons vers le sommet du Logan en passant par le Mont Dodge. L’ascension finale se fait dans un nuage d’une densité limitant notre vision à une dizaine de mètres. Nous atteindrons tout de même le sommet à 1150 m pour notre satisfaction personnelle faute de voir mieux que les installations complètement givrées. La descente se fait de façon prudente puisque les conditions de neige glacées et la faible visibilité le dictent. Nos lampes frontales nous aident à traverser la forêt devenue fantomatique et enveloppante de calme. Après nos 8km supplémentaires, nous partageons un autre copieux repas et une nuit bien méritée.

Les skis givrés au matin

Notre troisième et dernière journée débute dans le même nuage bloqué en altitude; il a au passage givré nos skis pendant la nuit. Les 28 kilomètres du jours sont principalement descendants si on oublie quelques montées assez longues et les derniers 7 km, eux en faut plat positif cassant un peux le moral. Le bonheur du jour sera toutes les descentes dans la poudreuse où nous pouvons nous amuser; celle de la suspecte côte de glace se passera très bien. Nous sommes de retour au Village Grande Nature Chic Chocs vers 15h45.

Équipements requis: Les circuits du Mont-Logan ont été skié depuis longtemps avec des skis de fond hors piste traditionnels comme les Fischer Europa 99 et des bottes Backcountry sur fixation 75mm ou NNN-BC (SNS-BC). On voit de plus en plus de gens qui réalisent ce genre de périple avec du « Haute route » ou « Telemark » afin de maximiser le plaisir et le contrôle dans les descentes. Moi, j’ai atteint mon « top » du plaisir avec mon kit hybride ultra léger offrant un contrôle surprenant!

Merci à mes compagnons d’aventure: Daniel Bélanger, Nelson Côté, Nelson Lévesque, Régis McLaughlin et Chantal Quintin

16Jan/17

Comment essayer le FAT BIKE en Matanie?

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Vous êtes intrigué par ces vélos à gros pneus? Vous avez plein de questions? La meilleure façon d’avoir des réponses est d’en faire l’essai! Vous êtes dans le secteur de Matane? C’est très facile. Nous avons des sentiers extraordinaires (Club de vélo Éolien) et la possibilité de louer sur place un FAT BIKE pour 15$/heure. Une heures d’essai vous permettra de trouver toutes les réponses!

COMMENT?

Présentez vous au club de ski de fond de Matane (Igloo) et le/la préposé(e) vous fournira tout le nécessaire pour vous amuser! Appelez au (418) 562-2005 pour réserver et connaître les conditions de neige.

Vous aimeriez être accompagné? Appelez moi au (418) 566-0261 pour me réserver moi!!!

Vous avez aimé?  Je rembourse votre location à l’achat d’un FAT BIKE chez Vélo Spécialité!

10Déc/16

Inauguration des sentiers de FAT et de la FAMEUSE machine (Club de vélo Éolien)

Inauguration sentiers Fat hivers Matane AD Boivin Snow Hawk JR dameuse pistesInauguration ce matin par le Club de vélo éolien des sentiers de FAT bike au club de ski de fond de Matane et présentation de la fameuse machine qui fera le surfaçage du tracé de 5km (plus à venir!). Pour la saison 2015-2016, l’équipe de bénévoles avait la lourde tâche d’effectuer l’entretien du sentier, encore non officiel, de façon manuelle, à la dure, en tirant une gratte, chaussée de raquettes. L’expérience ayant été concluante, il fallait pour 2016-2017 officialiser cette nouvelle pratique du vélo et trouver une façon d’augmenter l’offre kilométrique en mécanisant l’entretien.

Avec l’appui de 3 commanditaires (Duotech, les Cuisines Gaspésiennes et Vélo Spécialité), le Club de vélo a fait l’acquisition d’une machine adaptée aux sentiers sinueux de Fat bike. Le SnowHawk JR est fabriqué par la compagnie Conception Alain Boivin de St-Henri de Lévis et est en constant raffinement depuis 10 ans.   Cette petite moto des neiges à chenille est propulsée par un moteur 4 temps de 200cc  et fournira toute la puissance et la maniabilité requise afin de tirer les différents appareils d’entretien.

Vélo Spécialité est fier de s’associer aux autres commanditaires et au Club de vélo Éolien dans le développement de la pratique de ce nouveau sport émergent!

Notez que 2 vélos seront en location à l’Igloo (Club de ski de fond) au tarif de 15$/heure durant la période hivernal. VENEZ ESSAYER!!! C’est un sourire garantie!

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29Mai/16

Découverte: Le camping de la Baie des Capucins

Vous êtes cycliste (cyclo-touriste) faisant le traditionnel « Tour de la Gaspésie » à vélo ou vous cherchez simplement un endroit paisible en bord de mer pour camper?  Faîtes un arrêt au Camping de la Baie des Capucins près de Cap-Chat (58 km à l’est de Matane et 28 km à l’ouest de Ste-Anne-Des-Monts). Les emplacements sont directement sur la baie, qui est protégée des vents d’ouest par la pointe. Tout est impeccable, propre, sans prétention mais combien agréable!  2 Chalets « Tout équipé » sont aussi disponibles en location. On retrouve aussi des sentiers pédestres.

Quelle belle découverte!!! Ce fut une très belle façon de lancer la saison 2016 que d’y passer la nuit du 28 au 29 mai. Le café matinal fut un pur bonheur!

Camping Baie des Capucins

Pour plus d’info:

100, route de la Baie, Cap-Chat, Québec G0J 1H0

Téléphone: 418 786-5977

L’accès se fait dans la côte des Capucins du côté du fleuve. Surveillez la très visible pancarte.