Seconde boucle exploratrice du même voyage dans l’arrière pays de Ste-Anne-des-Monts – Tourelle – Cap-Seize mais cette fois, clairement pour vélo de montagne; plusieurs sections de sentiers sont difficiles. L’utilisation du fichier GPX est très importante pour éviter de se perdre dans la multitude de chemins forestiers. Mon point de départ est le Lac L’islet qui se trouve à l’emplacement de Sacré-coeur-Deslandes (un village colonisé dans les années 1930 dont la population est relocalisée entre 1970 et 1974). J’y ai dormi dans la Vélo Spécialité mobile après avoir roulé ma première boucle la veille. Le plus facile est de s’y rendre via la Rue du Verger et la Route de l’Abime à Tourelle (sur la 132). Encore plus simple mais moins rustique, lancer la boucle à l’intersection de la Rue du Verger et de la Route du Vieux-Moulin (juste du bitume sous les roues de votre voiture!).
Pour moi, quelques kilomètres facile sur la Route de l’Abime avant de m’engager dans un chemins de 4X4 et de monter doucement. Quel plaisir de piloter mon Orbea Rise qui avale les bosses et les trous. Quel plaisir de se sentir léger. Léger? Pas normal de me sentir léger avec mon sac à dos. Pas de sac à dos! Pas de Zoleo (communication satellite, pas de trousse de 1er soins, pas de sandwich, pas d’imperméable, pas d’eau supplémentaire). AH! Courte réflexion… Ma boucle est en fait 2 boucles qui se touchent presque au milieu. C’est raisonnable de faire la première sans mon matériel. Je serai très très prudent, particulièrement dans la descente de la coulée du Ruisseau Patate (C’était le genre de terrain ou j’aurais en temps normal abusé un peu…). À la jonction avec la Route du Vieux-Moulin , j’ai de la communication cellulaire et je transmet ma position et mon itinéraire de retour au lac à Chantal. Je lui confirmerai que j’ai récupéré mon sac à l’aide du Zoleo. Je remonte longuement sur la dite Route du Vieux-Moulin puis redescend à la Route de l’Abime via un autre sentier de 4X4 pour revenir chercher mon sac à dos. Ça n’ajoute que quelques kilomètres à mon périple mais surtout, c’est beaucoup plus sécuritaire.
On remonte en selle pour l’objectif no 2 de la journée, le Mont Médaille. Accessible pour les skieurs en hiver avec l’équipe de Expé Aventure, ce n’était pour moi qu’un nom et une intrigue. J’arrive au sommet après une variété de chemins de coupe, de pistes de VTT et une ascension qui consomme une bonne partie de mon énergie pour la journée. Déception, très peu à voir; même si le soleil apparait pour une des rares fois de la fin de semaine, pas grand chose à l’horizon si c’est beaucoup de petites épinettes. Rien qui ne démontre le passage de skieurs en hivers non plus. Après mon sandwich, je redescend déçu. Rapidement, j’arrive au croisement du chemin qui se rend au Lac Ste-Marthe. En manque d’énergie, je ne respecte pas mon plan de m’y rendre. J’aurais du. Comme vous voyez sur la photo ci-bas, c’est là que ça passe pour les skieurs pour le Mont-Médaille!
Je continu ma descente et ça roule! Au tournant d’une courbe, un énorme ours noir se pousse à une vitesse impressionnante; il m’a entendu avant que je le vois et c’est une bonne chose! Le vent s’est levé et le Lac de l’Islet déborde dans le chemin. Le niveau est plus haut d’un mètre, travail acharné de castors oblige. Retour à mon véhicule, fatigué mais tellement content d’avoir débuté l’exploration de ce secteur!
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