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03Sep/19

Souvenirs des premiers mondiaux de eMtb 2019 à MSA

Ayant assisté aux championnats du monde de vélo de montagne à Bromont en 1992, je ne pouvais laisser passer les premiers mondiaux de vélo de montagne à assistance électrique,  chez nous, au Mont Ste-Anne, le 28 août 2019. D’entrée de jeu, je dois avouer que j’ai été incroyablement impressionné par les capacités de pilotage des coureurs. Je n’avais pas été présent aux compétitions de cross-country depuis plus de 10 ans. Les parcours sont beaucoup beaucoup plus techniques que jadis et pour cette première en eMTB,  les organisateurs en avaient mis une coche de plus. Les montées étaient plus abruptes et certains secteurs de descentes quasiment hallucinantes (pour moi). Autre constat, 4 tours de 6km pour une course de 1h04 (chez les hommes), c’est trop court; aucune gestion de l’autonomie de la batterie, on y va sur Turbo!!! À revoir selon moi, question format. Et ce fut tellement rapide que je n’ai pu marcher en entier le parcours pendant la course! Bel événement, pas de regret pour les 900km de voiture. En prime, j’ai pédalé quelques sentiers en avant-midi: Enduro Sud (une veille connaissance), Raccourci et la Bouttaboutte (super le fun!). J’ai aussi rencontré quelques uns de mes représentants et des vieux chums de bicyk! Yes!!!

Pour de belles photos

Résultats

Chez les femmes

1ère: Nathalie Schneitter (Suisse)

2ième:  Maghalie Rochette (Canada sur vélo Specialized)

3ième: Anneke Beerten (Pays-bas)

Chez les hommes

1er: Alan Hatherly  (Afrique du sud sur vélo Specialized)

2ième: Jérôme Gilloux (France sur vélo Moustache)

3ième: Julien Absalon (France sur vélo Moustache)

29Août/19

Parcours: Boucle MTB Lac Matane – Mont-Pointu et retour (47km)

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Le Lac Matane sur la Réserve Matane impressionne par sa beauté et son caractère imprévisible. Depuis plus de 10 ans, la façon officielle d’en faire le tour est de prendre la route qui gravit la Montagne Valcourt. Par contre, si on se souvient, il y avait une route qui le longeait sur toute sa longueur. Elle a été fermé suite à un triste accident de voiture. Il est encore possible en 2019 de l’emprunter à vélo. La nature travaille activement à y reprendre ses droits mais avec un minimum d’entretien, elle pourrait devenir une belle opportunité de parcours cyclable sur la Réserve Matane. Je dis ça comme ça… C’est un secteur superbe!!! On longe le lac Matane puis on croise les lacs Leclerc, Lebreux et de la Tête.

Après un court passage sur la route 44, on s’engage sur la 44. Cette dernière nous donnera des points de vue panoramiques sur les monts Blanc, Craggy et Pointu. Elle nous permettra de gravir une section de ce dernier. Ce sera la portion la plus exigeante du circuit. Nous poussons un petit aller-retour vers le lac du Gros Ruisseau, difficile d’approche à moins de vouloir s’enfoncer dans une casi tourbière sur le sentier du SIA. Une descente épique nous permettra en plus du plaisir grisant de la vitesse de voir l’autre côté du Mont Blanc. Le retour sur la route 1 sera facile et même en période estivale, très tranquille. La pose obligatoire devant le lac Matane cloturera ses quelques heures de bonheur cycliste. Quelle belle boucle!!!!

Fichier GPX pour votre GPS

15Août/19

TOURISME: En duo au lac Solitaire ou traversée de la 11 à la 23

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Se rendre à vélo au Mont Logan en partant du lac Thibault, ce n’est pas une nouveauté pour nous; même en vélo à assistance électrique ce n’est pas une nouveauté. Par contre, s’y rendre en prenant un détour qui relierait la route 11 (Parc de la Gaspésie) et la route 23 (Réserve Matane) dans le secteur du Lac Solitaire, ça serait une nouveauté! Chantal, encore une fois enthousiaste pour la découverte, a planifié quelques tracés ayant du potentiel. Bien sûr, ce sera sur le terrain que nous sauront!!!

Équipés chacun d’un vélo assisté, mid fat à 2 suspensions pour moi et FAT à suspension avant pour ma complice, nous débutons l’aventure au lac Thibault, le bout utilisable et légal de la route 11. Nous sommes en mode « bikepacking » léger; nous transportons ce qu’il faut pour manger et dormir en refuge (la Nyctale). Ce sera la première avec les électriques et par sécurité, nous avons une batterie supplémentaire de 400wh pour nous deux. La 11 est parfaite comme à son habitude. Nous aurions théoriquement du la quitter après 7 ou 8 km pour s’engager dans un sentier présent sur les fonds de carte MAIS il n’est plus visible. Ce sera après 13 km que nous pourrons tenter notre chance sur un détour. À première vue, il n’y a que les orignaux qui s’y engagent. En pratique, les orignaux maintiennent une trace qui se faufile de milieu humide en milieu humide avec des sections de fond de ruisseau. 2 arbres seulement y sont tombés. Nos vélos puissants seront un atout pour parcourir ces 2-3 km boueux; ils consommeront un peu plus par contre. À mi batterie sur la 400wh pour moi, je monte ma 500wh habituelle. Chantal aura la moitié de cette 400wh en réserve pour terminer le périple.

Nous sortons sur un chemin carrossable de la Réserve qui donne sur la route 23, un accès important pour les derniers lacs comme le Joffre, le Solitaire et le Caribou. Nous poussons un petit aller-retour pour voir le Solitaire puis revenons sur la 23 pour accéder au chemin de la barrière Wilson, qui elle, nous redonnera accès au Parc de la Gaspésie et au secteur du Mont Logan. Bien que le ciel offre beaucoup de potentiel pour le coucher de soleil sur ce sommet de plus de 1000 mètres, la fatigue nous dirige vers le refuge, il est déjà plus de 17h. Nous aurons la compagnie d’un sympathique randonneur et irons au dodo tôt.

Au matin, le Logan est dans les nuages; une habitude désolante qu’il a! On patiente, on étire le déjeuner puis vers 10h, l’espoir nous fait enfourcher nos montures; on verra au sommet. La chance est de notre côté, le ciel se dégage pendant l’ascension du dernier segment, abrupte et très rocailleux. Nous sommes, une fois de plus, au sommet du Mont Logan gaspésien, ma montagne fétiche! Nous cachons les vélos pour s’offrir une randonnée à pied de 10 km sur le Mont Fortin. Les vues sont à couper le souffle!!!!! Après quelques heures, nous reprenons le chemin du retour en direction du lac Thibault. Les vélos nous montrent une autonomie théorique d’à peine une dizaine de kilomètres; nous devront gérer la consommation et faire preuve de confiance. Le retour est descendant majoritairement et l’intelligence des systèmes Bosch ajustera les prévisions. En pratique, et même si on ouvrira la machine sur les derniers 5 kilomètres, on arrive à l’auto pile à zéro pour Chantal et avec plus de 10 km pour moi. Notre premier « bikepacking » assisté est un succès et nous avons découvert en prime, une voie alternative!

01Août/19

Exploration de la vallée glaciaire de la Rivière de Mont-Louis en bikepacking !

Texte : Chantal Quintin

Afin de poursuivre notre exploration de  l’ensemble des vallées de la Haute-Gaspésie en bikepacking débutée en 2017 : Manche d’Épée/Gros-Morne en 2018, Rivière-à-Claude/Marsoui en 2017, Cap-Chat/Nouvelle en 2017, celle de la Rivière de Mont-Louis faisait partie de notre liste. Une boucle prévue de 36 km répartie sur deux jours nous laissant ainsi une marge de manœuvre pour explorer ce vaste territoire.

La première journée débute sur le chemin de l’Église dans le village de Saint-Maxime-du-Mont-Louis. Ce chemin longe la rivière du Mont-Louis, puis sa branche ouest, de son embouchure à sa source qui est le lac Mont-Louis situé dans la réserve faunique des Chics-Chocs. Avant l’ascension sur le plateau, nous empruntons les sentiers de la vallée des Pins blancs, sentiers aménagés pour le ski de fond et la randonnée avec la présence de refuge, belvédère d’observation et d’accès à la rivière, gracieuseté de l’Association Chasse et Pêche Mont-Louis.

Le temps est très chaud et humide, 30°C au thermomètre. Les accès à la rivière nous permettent de nous rafraichir dans les eaux typiquement glaciales des rivières gaspésiennes. Après une dizaine de kilomètres, une ascension « gaspésienne » nous attend. Nous croisons une personne en pickup qui nous trouve un peu fou ! Le lac du Mont-Louis arrive à point pour une petite saucette. C’est l’endroit où nous camperons pour la nuit avec une vue au loin sur le mont-Jacques-Cartier et la compagnie d’un couple de huards et des nombreux frappe-à-bord!

La deuxième journée débute avec un café sous un soleil radieux et l’absence de mouches à chevreuil (vivement le vent). Nous quittons notre site de camping et faisons un petit détour de l’autre côté du lac pour jeter un coup d’œil aux chalets qu’offre la SEPAQ; c’est beau mais pas de toilettes extérieures.  Au retour, nous préférons improviser et emprunter les chemins forestiers de la réserve qui nous permettront de rejoindre notre parcours initial. Le GPS est indispensable avec la quantité de chemin au kilomètre carré ! Sur notre route nous croisons une pancarte : sentier de l’orignal. Ce chemin de VTT est plus invitant que le chemin forestier, nous décidons de le suivre. Nous croisons sur notre route trois personnes en vélo de montagne qui connaissent bien le secteur ! Ils nous informent que le sentier de l’orignal permet de rejoindre la crête du côté est de la vallée du Mont-Saint-Pierre et son sommet ainsi que la vallée taconique, reconnue pour le ski hors-piste. Après une pause diner et saucette au Lac Turcotte, nous roulons plusieurs kilomètres sur le plateau, puis arrivons sur le sommet du Mont-Saint-Pierre où nous avons la chance d’assister à un spectacle de haute voltige de parapente et de deltaplane dans le cadre du festival du vol libre.

Plus que 8 km de notre voiture, située au niveau de la mer et nous sommes toujours à 400 mètres d’altitude. Nous empruntons le SIA puis le sentier de VTT pour la descente épique de la crête ouest de la vallée du Mont-Louis avec des points de vue magnifiques.  Une dernière baignade à l’embouchure de la rivière marquera la fin de notre aventure en vélo.

La position de la Haute-Gaspésie entre mer et montagne et son paysage unique de vallées glaciaires place cette région parmi celles qui offrent le plus grand potentiel pour le bikepacking. Notre aventure dans la vallée de la Rivière du Mont-Louis, témoigne de ce fort potentiel. Prochaine destination la vallée du Mont-Saint-Pierre, Rivière Madeleine ou Grande-Vallée ?

Pour vous inspirer dans vos prochaines aventures en Haute-Gaspésie voici le tracé GPS, une boucle de près de 60 km…. finalement ?

Jour 1: Fichier GPX pour votre GPS

Jour 2: Fichier GPX pour votre GPS

25Juin/19

Parcours: Boucle des Lacs Chandler, Martel et En Tourbe – 37km

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Facile pour moi d’être convaincu de faire une boucle de vélo de montagne sur la Réserve Matane quand ça passe par des lacs de pêche de mon enfance! Merci au copain Nelson pour la proposition, le tracé et le guidage. Merci au copain Guy entre autre pour le coup de main à réparer ma crevaison. On règle ça tout de suite; quand ça descend et que c’est rocailleux, j’ai tendance à oublier les freins et à « rentrer dedans » un peu fort. Résultat, j’ai coupé sur le flanc mon pneu arrière, converti « Tubeless » la veille. Impossible pour une plug et le liquide de boucher ça. Les copains m’ont donné un coup de main pour le pneu et à chasser les moustiques.  Le plaisir maintenant!

Nous avons stationné les voiture devant un bâtiment de la Sepaq dans le secteur du chalet no 3, près de la rivière Matane et de la jonction de la Rivière à la Truite. Ensuite, direction Lac Martel sur la route 3. Ça monte de façon soutenue sur quelques kilomètres; humblement, ce fut facile avec nos vélos à assistance… Le Lac Martel était exactement comme dans mes souvenirs si ce n’est l’ajout d’un chalet pour les pêcheurs. On voyait au loin la passe pour le petit lac au bout du grand lac. En repartant, au moment de descendre dans le secteur plus abrupte, c’est là que j’ai coupé mon pneu. Je me suis ramassé sur la jante avant de réussir à arrêter l’engin; un peu stressant tout de même!

Au retour sur la 3, nous avons aussi visité les lacs Chandler 1 et 2 ainsi que le Lac en Tourbe. Je me rappelais de lui et son nom lui va bien. Pas resté trop longtemps par contre, l’usine à mouche est installé direct sur le bord! Pas loin sur le chemin, nous avons fait la pause dîner à une croisée. Si on continue sur la 3, on se dirige vers St-Alexandre-des-Lacs, bien sûr à l’extérieur de la Réserve Matane. On y tourne à droite pour aller rejoindre la « Côte des Boeufs »  en passant devant le Refuge du secteur 3, très récent, utilisé lui aussi seulement pour la période de la chasse à l’orignal (skieurs peut-être??? 10-4??). La fameuse « Côte des Boeufs », un peu encombrée et amochée par les années de non utilisation, se fait très bien à vélo, comme en ski d’ailleurs.  Elle tirerait son nom du temps ou les camions la gravissaient sur le « boeufs (1ère vitesse).  On longe un ruisseau qui ronge doucement le bord du sentier. Les moustiques ne nous laissent pas beaucoup de temps pour les photos!!!! On revient aux véhicules très satisfait de la ballade de 37 km.

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18Juin/19

TOURISME: Mouches et pluie explosent le plan!

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« Moi, je sors du bois! » furent mes dernières paroles dans la Réserve Duchénier le 15 juin 2019! Notre dernière aventure avec dodo en camping et la première de 2019 remontait au 25 avril. Nous en rêvions et la présence de maringoins en pleine ville de Rimouski ne pouvait faire annuler notre plan; pas plus que la pluie prévue! Chantal nous avait bricolé un trajet en collant divers secteurs connus (ski et/ou vélo) mais jamais roulé au même moment. Parcours d’environ 70 km avec un campement potentiel vers 35-40 km. L’objectif est raisonnable.

En moins d’une minute à notre arrivée au Village des sources, notre point de départ, les moustiques nous assaillent. le chargement des montures est pénible. Ce sera mieux en roulant! Effectivement, en pédalant, nous sommes vraiment bien; la température est agréable, si ce n’est un peu humide. La pose sandwich en bordure du Canyon des portes de l’enfer est comme à l’habitude, amusante.  La petite brise produite par la chute nous débarrasse des assaillants. Un chemin découvert à ski l’hiver passé nous permet de rejoindre rapidement la Réserve Duchénier. Nous y pédalons en direction de St-Guy puis nous dirigeons vers le secteur de St-Valérien. Les pausent ne peuvent être longues puisque les moustiques (de toutes sortes) ne nous offrent pas de répit. Vers 16h, on débute notre recherche  de campement. L’idéal serait un endroit très venteux. Un passage étroit entre deux îlots du Lac des Baies pourrait nous offrir la tranquilité nécessaire mais n’offre pas l’espace pour la tente. On devrait monter celle-ci en forêt. Il est tôt, la pluie arrête et recommence à tout moment. Cette option veut dire s’enfermer très tôt à l’intérieur, passer la soirée à éradiquer les bibites entrées avec nous, cuisiner le déjeuner dans le vestibule et partir en catastrophe au matin. TRÈS PEU POUR MOI! Ce n’est pas ça une journée de congé! On va continuer et si rien ne se présente, un motel par exemple, on roulera jusqu’à la maison.

Nous continuons sur le trajet prévu. Il nous emmènerait vers la Montagne Ronde, que nous connaissons. Au moment de prendre le chemin du même nom, nous préférons poursuivre vers St-Valérien; on descend, ce sera plus facile. L’idée de monter vers cette montagne puis descendre dans le canyon de la rivière Rimouski pour ensuite remonter ne nous plait pas beaucoup. C’est énorme comme plan après 17h! Ce que l’on ne réalise pas, c’est que nous en sommes déjà à 50 kilomètres parcourus et qu’ils s’additionneront sans cesse. La route Centrale nous emmènera au Rand 6, sur lequel on passe droit par erreur pour revenir sur la route Gendreau, la route Gosselin, le 4e Rang et un retour à Rimouski par le Chemin Lausanne (autre erreur de direction momentanée).

La journée se terminera avec 91 kilomètres dans les jambes. Ce sera ma plus longue randonnée de FAT bike et la plus longue randonnée de vélo pour Chantal.  En bonus, on dormira dans un lit moelleux et pas de mouches! Nous sommes déçus de ne pas avoir dormi en forêt parcontre…

23Mai/19

TOURISME: Même 75nm de couple n’ont pas suffi!!

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La Réserve Faunique de Matane en plus d’être un paradis du ski hors-piste, est aussi un paradis pour le vélo d’exploration. En ce 18 mai 2019, avec un printemps un peu tardif, mon ami Nelson et moi avons planifié une balade à partir du Chalet no 3 qui longerait la Rivière à la truite et ensuite monterait pour revenir par un autre chemin. Les machines? Ce sera nos FAT bike dont un Moustache Wild 26 à assistance électrique. C’est le plan.

La dizaine de kilomètres de la route de la Réserve qui emmène près du Chalet no 3 est bien dégagée et en bonne condition. Plus on approche de notre destination et plus l’intermittence des gouttelettes de pluie est courte. Roulerons nous sous la douche? Le temps de se préparer à  notre départ près du bâtiment de service de la Sepaq et la pluie cesse. Le chemin est détrempé et nous réglons la crainte de se mouillé en quelques tours de roues; nous serons sales! Nous avons longé à plusieurs reprise la Rivière à la truite en ski mais c’est une première pour moi en vélo. Elle est aussi belle en été! Le chemin ne sera plus entretenu on dirait puisque l’on croise 2 pancartes « Chemin fermé » qui encadre une section ou la rivière ronge doucement la falaise. Ça passe encore à vélo et ça passera encore pour un bon moment en ski.

Nous sommes sur le plat jusqu’au chalet 23, ouvert seulement en période de chasse. On poursuit dans la même direction mais tout doucement apparaissent des sections de neige qui nous forcent à descendre de nos machines. On doute mais les portions roulantes nous aident à garder l’espoir. Nous atteignons la montée qui devrait nous permettre  de connecter avec un chemin principal pour le retour. Ça monte soutenu sur plus d’un kilomètre sur un fond dégagé; le Moustache fait entendre son « bzzzzzz » léger en mode éco. De mon côté, la respiration est difficile mais acceptable. On rencontre de nouvelles plaques de neige et on doit descendre des montures et pousser. On fait quoi? On avance. Rien de plus plate que de reculer. Au sommet, le temps de déguster notre dîner à une intersection, l’espoir est toujours là!

On repart. Par le chemin prévu, on se frappe à une épaisseur de neige qui même aidé par le moteur Bosch CX et ses 75nm de couple nous empêche d’avancer. On reviens sur nos pas pour tenter un détour. Encore une fois , il faudrait risquer de pousser les machines sur plusieurs kilomètres dans la neige aux genoux. C’est froid pour le mollet!!! Nous rebroussons chemin. La descente est plus rapide; le momentum est l’ami du fat bike, ça passe presque toujours! La déception n’est pas grande. C’est superbe et on perd le compte des perdrix que nous devons presque pousser du sentier. Nous ne perdrons pas le compte du seul ours rencontré; il n’est pas très gros, il décampe mais nous rend nerveux puisque on doit passer entre la rivière et sa potentielle position sur le talus.

Retour à la voiture très satisfait après presque 34 kilomètres en bordure de la Rivière à la truite.

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16Mai/19

TOURISME: Trop tôt pour la Réserve Duchénier à vélo?

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Une saison de ski de 6 mois pour un mordu de vélo, c’est assez! On pourrait encore en ce début mai. PAS QUESTION! On a besoin de monter sur nos vélos et d’aller dans le bois. Notre bonheur en cette journée avec une météo pleine d’espoir pourrait se trouver sur la Réserve Duchénier près de Rimouski; le chemin aurait été déneigé assez loin cet hiver. On stationne la voiture au poste d’accueil (même endroit que pour les randonnées de ski du dernier hiver) et on s’élance. Les constats se bousculent; il fait assez chaud pour pédaler en court, le chemin est dégagé et sec, il y a de la neige dans le bois, la rivière Rimouski est vigoureuse mais sous contrôle et les lacs ne sont pas « calés ».  La route en direction de St-Guy qui nous mène vers les lacs France, Boucher puis Touradi est vallonnée sans longue montée. Chaque lac, accessible pour la pêche l’été nous offre un panorama différent. Quel bel après-midi avec ma complice Chantal qui se permet d’agacer mon orgueil et mon cardio. Elle a beaucoup de potentiel pour le plein-air cette Réserve Duchénier! On y bricolera surement un voyage de bikepacking cet été!!!

07Mai/19

Parcours: Gravier – Boucle Métis et St-Octave de Métis – 38km

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Avec des noms comme « Route de l’Anse-des-morts », « Rang des Écossais », rue « Beach », le poétique inspire la créativité et le mouvement! Cette boucle de 38 kilomètres est idéale en début de saison ou pour se la jouer relaxe puisque le dénivelé est faible. La seule côte abrupte (très courte) se trouve de le village de Métis (secteur Les Boules) et n’est d’actualité que si on roule le trace en sens horaire, ce qui est suggéré si le vent souffle de l’ouest. Le parcours est sur bitume à 90% avec du gravier seulement (2019) sur le 2e Rang Est et sur une portion du Rang des Écossais près de la route McLaren. La circulation est faible presque partout et on roule dans un environnement champêtre. Le Village de Métis démontre comme à son habitude tout son charme.  Le secteur a encore plus à offrir si on laisse aller notre imagination!

DÉPART ET INDICATIONS : Le plus facile est de débuter le parcours à l’Église du village de Métis ou encore celle de St-Octave ou selon votre convenance.

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25Avr/19

Tourisme: Fatpacking d’avril en Haute-Gaspésie!

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En avril, ne te découvre pas d’un fil! En 2019, c’était le mot d’ordre jusqu’à maintenant. Pour cette fin de semaine de Pâques, tardive, les prévisions météo étaient peu reluisantes. Dans le doute ou je dirais pour garder l’espoir, soyons prêts à tout. Au cas… Le plan de la fin de semaine devait être de rouler sur la plage en FAT bike à partir de Capucins jusqu’à Tourelle, village à l’est de Ste-Anne-des-Monts, avec dodo en camping.  Qui dit plage en vélo dit marée. Elle serait idéale étant à son plus bas vers 10h du matin.

Samedi 20, pas de départ; avec regret puisque la journée sera belle. La pluie en soirée nous rassure sur notre décision. Dimanche 21, prêt pas prêt, on part! On vivra avec les aléas de mère nature; c’est gris et frais mais tout à fait acceptable avec mes pantalons 3/4 et des gants longs. Nos FAT bike sont harnachés de nos kits de bikepacking par Revelate Designs avec le nécessaire pour cette virée. Dès notre descente sur la plage, il est clair que c’est roulant. Roulant pour du FAT bike de plage; tout de même lent si on compare à la montagne et très lent si on compare à la route. Pas de problèmes, nous ne sommes pas pressés. La marée basse nous permet de traverser les ruisseaux un peu gonflés par la fonte des neiges en roulant dans leurs section plus large et peu profonde, près de l’embouchure. Nos bas imperméables combinés à un pédalage énergique font partie de la recette gagnante d’une traversée réussie! À l’approche du fameux Cap de Cap-Chat, le sable laisse place à des sections de roc impraticable sur le vélo. Le pied de glace encore présent par endroit nous facilite tout de même la tâche. Je désirais partager la section suivante, l’Anse blanche avec Chantal depuis longtemps. Elle m’avait surpris il y a 3 ans. Elle est encore surprenante lors de notre passage. Comment se fait-il que cette plage de coquillage existe?

À partir de Cap-Chat, la marée est maintenant plus haute. C’était prévu et sans problème puisque la plage est très large jusqu’à Ste-Anne-des-Monts. Les ruisseaux devront être traversés avec plus de précaution. À l’approche de Ste-Anne, nous constatons qu’après 4 heures de pédalage, nos fessiers trouvent le début de saison difficile. Il serait raisonnable d’arrêter ici. Nous avons « spotté » un camping potentiel à l’embouchure de la rivière et l’heure est parfaite pour se rendre au Pub chez Bass pour déguster une bière bien méritée. Avait-on dit que ce serait à la dure? Pas du tout! C’est tellement rare que l’on peut se gâter vraiment dans nos périples de bikepacking…

Petit feu de plage et dodo bercé par les vagues nous transporteront vers notre réveil. La température, un peu fraîche, est tout à fait agréable en ce matin du 22 avril. Le café chaud est bienvenu, dégusté avec le traditionnel gruau. Surprise, une visite de courtoisie nous apprendra que nous bivouaquons à 30 mètres du terrain de l’ami André, client et légende du ski dans la région. Bonus? L’eau, la toilette et une jasette!!! Retour sur les vélos et sur une plage large, dégagée par une marée très basse.  Le soleil et le ciel bleu rendent les points de vue encore plus impressionnants que la veille. Les ruisseaux se traversent comme la veille mais petit à petit, à l’approche de Cap-Chat, nos pieds refroidissent. Chantal doit même enlever ses chaussures et ses bas pour les laisser dégeler! Ce sera heureusement efficace. Nous approchons de nouveau l’Anse blanche mais cette fois, par manque de temps, je suggère de contourner le « Cap » via la route. C’est vraiment moins intéressant… Désolé. Nous terminerons le parcours sur la plage en contournant le village de Capucins et son dernier « iceberg » dans la baie!

Conclusion? 2 journées de 30 kilomètres de FAT bike de plage dans un environnement mémorable et un dodo réparateur en bordure du fleuve.

Pour plus de détails sur le parcours:

Capucins vers Cap-Chat – 14,5km

Cap-Chat vers Ste-Anne-Des-Monts – 15,2km