On revisite avec quelques variantes (gros chablis oblige) un secteur connu tout autour du Grand Lac Macpes près de Rimouski. On y a fait des découvertes. Ça passe en gravel bike mais c’est plus raisonnable en vélo de montagne. On peut y accéder par le Chemin du Grand Macpes Ouest ou par le secteur du Village des Sources.
« Une petite île pour les chasseurs à gros budget ». C’est pas mal ça que je pensais d’Anticosti avant de lire les récits de cyclistes ( Taavi Rutishauser entre autre) depuis quelques années. Même jusqu’à il y a quelques semaines, je ne la croyais pas très grande. Maintenant, je sais: elle est très très vaste!!!! Notre petit voyage aura été initiatique. Pour moi, c’était une première pour goûter et comprendre… Comprendre quoi? Eh bien comment fonctionne ce territoire, comment les gens y vivent, comment des cyclistes peuvent la découvrir (ça demande des efforts et pas juste pour pousser les pédales).
L’ouest de l’ile est le territoire des résidents. Port-Menier et son port s’y trouvent et habrite environ 150 résidents permanents (12 mois par année mais clairement beaucoup plus en été). Ce secteur (Municipalité de L’Île-d’Anticosti) est dans ma compréhension un territoire public (Voir Destination Anticosti pour une présentation plus exhaustive). Vers l’est et jusqu’au kilomètre 62 de la Transanticostienne se trouve la Pourvoirie du Lac Geneviève. Cette pourvoirie est très vaste et offre quelques espaces officiels de camping en plus de chalets et gère la pêche et la chasse sur cette étendue. Presque tout le reste de l’île vers l’ouest est « SEPAQ » (carte générale d’Anticosti en pdf) incluant le Parc National d’Anticosti. On y trouve aussi une autre pourvoirie, plus petite (Safari Anticosti) ainsi que 2 petites réserves écologiques. La fameuse Transanticostienne se termine au kilomètre 266 à Cap Sandtop après 256 kilomètres de gravier. Les incontournables pour l’approvisionnement sont l’épicerie (CCIA), la quincaillerie-dépanneur (Accomodeur Malouin – bonbonnes de combustibles de camping disponibles), tout deux près de l’entrée de la jetée (quai de Port-Menier) ainsi que le Resto chez Mario sur le Chemin de la Ferme. L’eau n’est pas potable (les chevreuils…) donc un filtre est recommandé si on s’éloigne du village. Les communications cellulaires sont pratiquement inexistantes (début août 2022 mais ce serait fonctionnel maintenant). On peut s’y rendre en avion ou par bateau; dans notre cas ce fut une courte croisière sur le Bella Desgagné de Relais-Nordik.
Et le voyage? Il a failli ne pas se produire puisque nous n’avions pas de réservation pour le bateau à la suggestion (2 fois plutôt qu’une) de la préposée téléphonique de Relais-Nordik la semaine précédente. Le personnel sur place nous a quand même embarqué à la condition que nous poussions les vélos manuellement sur la passerelle, une écoutille et la salle à manger. Go! Départ vers 22h, tentative de dodo (pas fameux pour moi) sur une banquette, arrivée appréciée à Sept-îles au matin pour un déjeuner copieux et une visite touristique. On retourne en mer pour la vraie arrivée à Port-Menier vers 19h30; attention de ne pas frapper de chevreuils avec le soleil couchant! Notre premier dodo se fait au très agréable Gite du Copaco.
Pour notre premier matin, la tâche première est de payer nos camping (théoriquement 2 fois à la Baie Martin) pour 2 soirs sur la pourvoirie puisque nous y serons. Puis, un petit passage à l’épicerie nous permet d’ajouter ce qui manque à nos fins de journée: de bonnes bières! Oui c’est lourd mais on compense en transportant seulement de la bouffe sec, pour 4 jours 😁 . On se lance directement sur la Transanticostienne (asphaltée au début puis en gravier) pour tourner au 8 milles sur un chemin disons tertiaire. C’est superbe mais le vélo de montagne est nécessaire et en a plein les bras! Il nous permet de couper plus court pour atteindre le chemin officiel qui se rend au phare et aux habitations de la Pointe Nord; endroit parfait pour casser la croute. C’est superbe! Un généreux employé de la pourvoirie nous suggère des améliorations à notre tracé; ce sera judicieux! Pour le reste de la journée, le chemin longe le fleuve sur plusieurs kilomètres pour nous emmener au Cap Caron via l’Anse Caron. On marche et roule même sur la plage pour admirer le Cap Blanc. Le dodo sera paisible. Je dors sur mes deux oreilles; pas d’ours ici!!!
Pour notre deuxième journée, on retourne sur nos pas pour 2 kilomètres jusqu’à l’Anse Caron puis on prend un peu d’altitude sur un autre chemin tertiaire. Tertiaire? Sur Anticosti, c’est ma classification. Tertiaire, c’est soit du caillou très grossier et ça brasse ou c’est boueux et en verdure; c’est ce que l’on a dans ce secteur. Il y a même les traces du dernier véhicule passé qui causent des rigoles déplaisantes. On redescend vers la Baie Martin et son camping pour diner. Ensuite, on remonte en altitude puis on se rend au Belvédère de la Pointe au Kakawis. C’est beau mais est-ce que ça valait l’effort? On repart vers notre objectif espéré de la journée (Ruisseau Blanc). On doit se taper 1 kilomètre sur un sentier de VTT qui au mieux est très peu utilisé. On reprend un chemin tertiaire qui passe près du Lac Ritchie puis on longe le Ruisseau Blanc dans notre descente vers son belvédère et sa plage. J’ai beaucoup aimé! Belle petite chute et bel endroit pour se laver! La nuit sera pluvieuse et une brume légère teintera l’ambiance au levé.
Pour la troisième journée, c’est le retour vers Port-Menier. Une dizaine de kilomètres de chemin secondaire nous emmèneront vers la Transanticostienne. Est-on prêt pour se taper cinquante kilomètres de cette route de gravier? Chantal, le cerveau du tracé et l’instigatrice du projet n’est pas à son meilleur en cette matinée. On se motive à rouler aussi vite que l’on peut et se débarrasser de cette route lassante le plus rapidement possible. On rencontrera et serons dépassé par des dizaines de pickup blanc de la Sepaq, plusieurs camions de bois et d’autres voitures. Un gentil vacancier s’arrêtera même pour vérifier si tout allait bien. Passage obligé que nous aurions pu diminué en tendant notre pouce mais cette fois, cette première fois en territoire Anticostien, ce n’est pas dans le plan. Nous sommes de retour au village vers 13h30, assoiffés! Une petite razia à l’épicerie nous permet de refaire nos forces et la pause sur place nous offre plusieurs belles discussions ainsi qu’une invitation à un 5 à 7 en soirée. Ce moment avec les locaux est précieux; on apprend plein de choses utiles pour la fin de ce voyage et pour le prochain! Nos deux prochaines nuits se feront au camping municipal (site de l’ancien Château Menier) grâce à l’efficace préposée de l’information touristique.
Au quatrième matin, Chantal est un peu moins en forme qu’à son normal mais tout de même assez pour explorer l’Ouest de l’île. Quelle belle journée nous aurons! Sans le savoir, notre tracé suivra celui nommé « Les sentiers de l’ouest » bien adapté au vélo et utilisé par les touristes de le Sepaq et leurs montures à assistance électrique. Nous passons par la très intéressante Anse aux fraises et le Cap de la Vache-qui-Pisse, puis la Pointe de l’Ouest et la superbe Pointe à la Goelette. Ce secteur autrefois habité est incroyable. On poursuit vers Baie Ste-Claire, le village initial conçu par Henri Menier. On retourne à Port-Menier par la grosse route de gravier; on met la gomme pour limiter ce moment moins intéressant. Petit souper et soirée tranquilo…
Pour le cinquième et dernier matin, ma complice n’est vraiment pas en grande forme. On se ramasse et on va chiller au village en attendant notre bateau. Je pars seul explorer le Chemin de la Ferme et quelques autres coins pour mieux comprendre le village. On quitte l’île à l’heure prévue. Cette fois, nos vélos montent dans le container à vélos et nous, on s’offre un petit luxe. On s’offre deux luxes en fait. On s’offre le souper de crabe à la cafétéria du Bella Desgagné mais surtout, une cabine pour dormir dans un lit confortable! C’est parfait puisque le passage à Sept-îles sera tard en soirée; on n’en sera même pas conscient. La nuit sera excellente pour moi cette fois.
Nous serons de retour à Rimouski presque 7 jours après notre départ; c’est court pour explorer Anticosti mais c’est parfait pour une première fois qui nous aura permis de comprendre et se donner le goût de se territoire vaste et où la solitude est possible.
Pour cette boucle, ce ne sera pas le grand talent de ma complice Chantal qui assurera le succès de la création du tracé; j’avais déjà pédalé plus de 60% du parcours en plusieurs petites sorties. L’objectif était de profiter des agréables sentiers de vélo du Parc régional de la Seigneurie du Lac Matapédia, dormir et se baigner au bord du lac Towago (élément important du sentier historique de portage MicMac) ainsi qu’avoir du plaisir à piloter nos vélos de montagne. Ce sera un succès!
Nous avons laissé notre véhicule dans le stationnement de la plage de La Pointe Fine en bordure du Lac Matapédia (pourquoi ne pas planifier la fin de notre petit voyage avec une baignade!) afin d’avoir une première journée d’environ 40 kilomètres et une seconde d’environ 30 kilomètres. On peut accéder à notre point de départ par le chemin Soucy via Amqui, Sayabec ou Sainte-Paule (Gaspésie je t’aime!). 3 kilomètres sur le chemin principal et ensuite nous entrons en forêt dans une sentier partagé (La Coulée – voir la carte) par les marcheurs (SIA), les cyclistes et les VTT (la 30). Les conditions sont excellentes et on ne croise que des marcheurs. Nous croisons un barrage de castor et quelques petites embuches qui ajoutent un peu de piquant dans le sentier Les Étangs que nous coupons légèrement en utilisant un chemin forestier pour demeurer dans les temps et atteindre notre objectif.
Retour sur la route Soucy au dix-septième kilomètre pour la quitter de nouveau au vingt-quatrième en montant sur le chemin de VTT qui coupe vers le nord et nous emmène sur la route de Sainte-Paule en 4000 mètres. On longe la route asphaltée puis on se rallonge légèrement mais on grimpant de façon plus douce en se rendant à la défunte Auberge de La Pente Abrupte (Ma Cabane en Gaspésie). On retourne sur le bitume en direction de Sainte-Paule sans oublier de faire un arrêt chez l’ami Pierre Lemieux pour remplir nos bouteilles. En passant, soyez prévoyant sur ce parcours; apportez plus d’eau et/ou un filtre. On descend la grande côte, on passe devant le Lac du Portage et ses superbes chalets pour remonter; un bon effort est nécessaire. Au kilomètre 34,5 c’est le retour en forêt pour une finale de journée assez exigeante. Les montées sont courtes mais abruptes nous obligeant à pousser à l’occasion. Quelques kilomètres sur le rang de l’Aiguille nous permet de terminer la journée par une baignade sur la non officielle plage du lac Towago. Étant en territoire public, nous montons la tente rapidement pour être prêt pour l’orage qui arrivera un peu après le souper; le ciel nous offre un spectacle magnifique. La nuit est très paisible.
Au matin, la température est redevenue agréable. Le déjeuner et le café sur le bord du lac se déguste lentement. On débute sur le vélo en défaisant une petite partie du chemin de la veille pour ensuite s’engager sur une vieille route qui est maintenant plus un sentier de chasseur qui me fait douter. Par chance, il débouche sur un sentier de VTT qui redeviendra une route. Les pentes sont plus présentes que je ne l’aurais cru. Ça monte, ça monte, ça monte et c’est beau, c’est forestier. 6 kilomètres avant la fin, on redescend et ça va vite!!!! Un courte distance sur le chemin Soucy et nous sommes de retour au véhicule mais surtout, sur le bord du lac Matapédia pour une autre baignade!!!!
Note: L’eau pour remplir les bouteilles est peu accessible dans certains secteurs. Il peut être préférable d’en apporter plus ou d’apporter un filtre.
Le Mont Longue Vue dans la Zec du Bas-St-Laurent offre une vue superbe. Il est une autre source d’inspiration pour varier les parcours. Cette boucle de longueur raisonnable est un complément idéal au kayak de la veille lors d’une petite fin de semaine familiale dans notre arrière cours. Tout se roule avec un vélo de gravier mais avec 1 kilomètres ou la prudence était de mise lors de notre passage en 2022. L’effort est bonifié par le panorama de la tour sur le Mont Longue Vue mais aussi à plusieurs autres endroits. Ça se passe au sud de Rimouski (Route 232, Route de la Réserve Rimouski, Zec du Bas-St-Laurent secteur du Lac Taché).
Ce serait le fun de retourner à la montagne du Lac Pérot près du Trou Noir (titre officieux et imprécis!) en vélo; l’idée de cette boucle était née!! Chantal nous a une fois de plus bricolé une boucle superbe avec un dénivelé positif de 1780 mètres tout de même! Départ et arrivée au Lac Matane sur la Réserve Faunique du même nom.
On débute avec 3 kilomètres de plat pour s’échauffer pour s’attaquer à l’ascension en lacet de la Montagne à Valcourt (mieux connu des skieurs l’hiver) sur la route 4. Petit arrêt aux plateformes du SIA pour s’alimenter et jaser avec une randonneuse. Après 12 kilomètres, recherche d’aventure oblige, on quitte le chemin principal pour emprunter un sentier super le fun; quelques centaines de mètres dans le foin long ne terniront même pas le plaisir! 275 mètres de dénivelé négatif sur 2 kilomètres nous emmèneront jusqu’au Lac de la Tête. Après 3 kilomètres plutôt plat, on tourne à droite sur la 44 mieux connu sous le nom du Chemin de la Perdrix (petite rivière). 10 kilomètres plus loin, on quitte la 44 pour s’attaquer à une montée abrupte qui nous emmène au sommet de la montagne du Lac Pérot (le fameux Trou Noir est pas loin de l’autre côté du chemin et ce serait simplement un secteur de chasse); la vue sur 360 degrés est impressionnante (Mont du Nid d’Aigle, Valcourt, Pointu, Craggy, Blanc, Fernand-Fafard, des Clercs, etc) !
3.5 kilomètres ou nous croiserons le chemin vers l’Étang de la Montagne seront nécessaire pour revenir sur la 44 et reprendre la direction du Lac du Gros-Ruisseau. On repart en grimpe sur 9 kilomètres ou on gagne 400 mètres d’altitude sur un fond de gravier inégal; j’avoue avoir pousser à quelques occasions! Nous sommes sur le flanc des Monts Pointu, Fernand-Fafard et Élie-Lister. On quitte un moment la 44 pour rallonger un peu sur un chemin qui se roule plus agréablement et surtout, nous offre une vue imprenable sur le Mont Blanc. Au retour sur la 44 et sa surface inégale, on chauffe les freins (moi pas tant que ça…) sur 5 kilomètres pour revenir sur la route principale qui nous emmène à notre point de départ en passant devant le superbe Lac Matane. Une boucle qui sera plutôt sportive!
On ne connait pas tant le Témiscouata. En fait, on connait le connu mais pas le reste. Belle boucle très variée (lire plus loin!) bricolée par ma complice Chantal. Pas obligatoire de débuter au Camping Sous bois de l’Anse (belle découverte) à St-Juste-du-lac et prendre la traverse comme nous pour le rouler; plus simple de débuter à Témiscouata-sur-le-lac secteur Notre-dame-du-lac. Ensuite, le tracé nous emmène vers l’ouest dans l’arrière-pays via un mélange de chemins de gravier et de sentiers de VTT. Certaines sections bien que superbes, demandent de bonne qualité de pilotage; il y a du cailloux libre et des crevasses. Le retour de Dégelis, après un arrêt pour s’abreuver à la fête (Fête du Canada), se fait via la piste cyclable Petit-Témis. Cette section est particulièrement agréable avec une pause baignade sur le bord du lac Témiscouata et plusieurs parties à l’ombre. La croisière sur le petit traversier est un bonus!!!
La route qui longe la rivière Cap-Chat porte le nom de Corridor Panoramique et avec raison! Quelle vue a-t-on!!! En stationnant la Vélo Spécialité mobile à l’entrée de la Zec Cap-Chat je n’ai pas eu à payer les frais pour parcourir ce territoire; c’est gratuit à vélo. La mise en jambe est douce. J’ai même eu le plaisir de voir la sortie d’un gros saumon live! Au kilomètre 17 (presque), on tourne à droite. Le chemin est un peu plus étroit. 2 kilomètres plus loin, on tourne de nouveau à droite. On passe au dessus d’un rafraichissant ruisseau puis là, ça monte (300 mètres de dénivelé sur 2 kilomètres). Il faut se retourner fréquemment pour la vue imprenable sur les Chic-chocs: Nicol-Albert, Coleman, etc. On sort de la Zec Cap-Chat et on arrive au village de St-Paulin Dalibaire. Le relais n’est pas ouvert présentement. On peut tout de même y faire un arrêt.
On poursuit encore quelques kilomètres sur chemin large en gravier et on s’engage sur une section de piste de VTT qui nous redescendra vers la rivière Cap-Chat et mon point de départ. Là, on fait du vélo de montagne! Le sentier est étroit et varié. Je réalise que j’ai une crevaison lente donc je lève le pied et arrête pomper mon pneu arrière à chaque 2 kilomètres. Retour au véhicule satisfait!
Note: Une portion de la piste de VTT entre St-Paulin et la rivière Cap-Chat lors de mon passage nécessitait l’utilisation du GPS puisque des forestiers avaient endommagé le sentier. Par contre, il est fort possible que le nettoyage soit fait rapidement selon l’ami Jean-Louis.
Boucle très agréable de difficulté raisonnable sur chemin de gravier en état acceptable. Avec de la motivation, ça se ferait en gravel bike! La rivière Petit Pabos offre des secteurs de baignade avec de l’eau turquoise; à couper le souffle! Le point de départ idéal est à l’halte routière de la baie de la rivière.
Note:Merci à l’amie Pascale, native du secteur de Chandler, pour tous les tuyaux qu’elle nous a offert; nos randonnées ont été un succès!
Boucle dans la Zec des Anses
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La Zec des Anses mérite le détour. On y trouve plusieurs lacs dont celui des Sept Iles (très grand) et Long (excellent pour la pêche semble-t-il). Notre parcours se rend jusqu’à la rivière du Grand Pabos, interdite à la baignade dans ce secteur puisque réservée à la pêche aux saumons. La portion du parcours qui se faufile entre les lacs à l’Épinette, du Bouleau, Armstrong et autres est très sportive et demande d’être chaussé en pneu de 2 pouces ou plus. On doit arrêté à l’accueil payer les droits d’accès si on se déplace en auto. Dans notre cas, nous avons stationné la Vélo Spécialité mobile près du lac des Sept Iles. Belle découverte.
Note:Près du Lac Carrière, se trouve l’entrée des Sentiers Pédestres Grand Pabos Nord, non entretenu depuis belle lurette. Nous avons tenté de les emprunter mais comme mentionné par le gardien, plusieurs glissements de terrain empêchent le passage: croyez nous, ça ne passe pas!!!!!
Boucle du Grand Pabos Ouest
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Le départ pour nous se fait à la passerelle piéton/vélo dans le secteur touristique du Bourg de Pabos pour bifurquer en bordure du camping et de la Base Plein-Air Bellefeuille. Des bénévoles y entretiennent quelques kilomètres de sentiers amusants. De l’autre côté de la route 132, on s’engage sur un chemin étroit qui nous emmène au lac aux Outardes; parfait pour se rafraichir! Le chemin se transforme en sentier de VTT jadis probablement officiel. On traverse la rivière du Grand Pabos Ouest via un solide pont de bois; de l’ombre pour le diner et la baignade. On longe la rivière sur plusieurs kilomètres sur une chemin de gravier puis une courte section de route 132 nous permet de revenir sur le bord de la Baie du Grand Pabos. Ce fut une autre belle découverte!
J’avais originalement envisagé cette boucle en solo sur mon vélo de montagne à assistance électrique avec 2 batteries en 1 journée mais merci à Chantal pour l’accompagnement; en duo et bikepacking sur vélo régulier, c’est une coche au dessus!
Étrangement, le passage de St-Paulin-Dalibaire en direction de la rivière Cap-Chat m’intriguait depuis quelques années sans jamais se concrétiser. Merci à l’ami Jean-Louis qui m’a confirmé la faisabilité il y a quelques semaines. Nous n’avons pas été déçu! Le segment est principalement descendant avec une vue imprenable dans un angle inconnu pour moi sur certaines montagnes des Chic-chocs dont le Nicol-Albert qui expose toute sa splendeur. À l’intersection, après la longue descente et le remplissage de bouteille au ruisseau, on tourne à droite pour se diriger vers la Réserve Faunique de Matane; nous sommes sur le territoire de la Zec Cap-Chat. Pour quelques kilomètres, la vue est plus belle derrière nous mais s’ouvrira sur les Monts Craggy, Pointu et Blanc. Encore une première, les approcher du côté nord; on les connait bien du côté sud pour les avoir pédalé ou ski. Au plus près de ces montagnes, nous côtoyons les débuts de la Rivière Matane que nous traverserons (sur le pont!) avant de monter sur le chemin de la perdrix (Camp Perdrix). Il y a de nouvelles coupes forestières dans ce secteur. À l’intersection suivante, on tourne à droite en direction de St-Jean-de-Cherbourg.
Le village n’offre aucun service si vous espérez un dépanneur. Le Rang 8 se roule bien puis après quelques kilomètres, on monte sur la piste de VTT, fraichement entretenue; nous avons jasé avec un des opérateurs de machinerie. La piste connecte avec le Rang 9 qui a perdu de son lustre depuis quelques années ou ma mémoire continue à oublier… Je n’oublierai pas la boue profonde par contre. Traversée d’un nouveau pont et on tourne à gauche sur la route du Cimetière de St-Thomas-de-Cherbourg ou nous arrêtons pour la sandwich du midi. Il ne reste que le cimetière dans cet autre village fermé et des coupes forestières intenses qui l’on transformé en désert. Le 7e rang est une agréable surprise, particulièrement dans le secteur de la rivière des Grands-Méchins. Ça monte pas mal jusqu’à St-Paulin. Vaut mieux se garder des jambes!
Comme on passe sur le territoire de la Zec Cap-Chat, il est nécessaire de s’auto-enregistrer à l’entrée et la sortie (gratuit pour les vélos si rien n’a changé). Ce n’est pas requis sur la Réserve Faunique de Matane.
Le relais de St-Paulin n’était pas ouvert en cette période Covid.
Afin de donner un petit coup de main à Étienne, le grand manitou du Québéc Bikepacking Traverse pour valider un court secteur du segment no 7 (notre région), Chantal a une fois de plus bricolé une boucle. Près de 70km pour une journée, c’est plus qu’à notre habitude mais en dormant sur place dans la Vélo Spécialité mobile et avec une bière froide (frigo-frigo!!!!) au retour, la motivation était au rendez-vous! Une bonne partie se passe sur le territoire de la Pourvoirie de la Seigneurie du Lac Mitis (droits de circulation à prévoir) et une autre via le village de La Rédemption ainsi que le vaste parc éolien du secteur. C’est une boucle très agréable avec de beaux points de vue et qui peut même se faire en gravel bike en utilisant le second tracé.