All posts by gbouchard8

04Avr/17

La saison du FAT de PLAGE est lancée!

Eh bien oui, la saison de Fat Bike de plage est lancée! Les premiers tours de roues sur le sable gaspésien sont faits pour 2017. Actuellement, c’est très amusant de côtoyer les glaces de toutes formes. Le FAT BIKE seulement un vélo d’hiver? Pas ici dans notre région! Essayez, vous verrez!!!!

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Nous avons encore de belles montures pour vous en magasin!

30Mar/17

Nouveaux fournisseurs – Garmin et ENVE composites

Nous sommes fiers d’annoncer que nous sommes maintenant distributeur des produits Garmin et Enve composites. Garmin est le leader incontesté dans le segment des GPS récréatifs, ordinateurs de vélo et des montres d’entrainement. Nous aurons un éventail de leur vaste de gamme en magasin. Enve composites de son côté, est un des principaux innovateurs des produits de carbone pour le vélo. Leurs roues sont prisés par les cyclistes soucieux de la performance, de la qualité et de la sécurité. Nous pourrons commander tous les produits de leur gamme complète.

Venez nous vois pour plus d’info!!!!

29Mar/17

Parcours: Ski hors piste – La Montagne St-Pierre – 14,6 km

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La montagne St-Pierre est un joyau méconnu de la région de la Mitis. Heureusement, la bonne nouvelle circule et de plus en plus d’amateurs de glisse en font la découverte. L’atteinte du sommet de 900 mètres peut être considérée comme difficile pour les skieurs de fond hors piste du à un dénivelé d’environ 500 mètres ainsi qu’à la descente qui peut s’avérer technique. Il n’est donc pas recommandé aux débutants de s’y aventurer (utilisez vos raquettes!). Le belvédère, par temps dégagé, offre une vue de la mitis sur 360 degrés et à lui seul, encourage l’effort. Pour les descendeurs aguerris,  plusieurs sous bois (voir carte) ont été aménagés afin d’offrir de belles journées de plaisir.

DÉPART ET INDICATIONS: Ce parcours débute au stationnement aménagé gratuitement dans le rang 4 de La Rédemption par la municipalité. Il est très aisé de s’y rendre après un arrêt au village pour un peu de consommation local. Les gens de la Mitis sont très accueillants! La  montée en température se fait doucement grâce à la traversée du champ en plantation qui donne accès au sentier boisé. N’hésitez pas à monter les peaux sous les skis si vous en sentez le besoin. Il est tout de même possible de s’en passer en dépensant plus d’énergie. La signalisation étant minimale et possiblement enneigée,  il est recommandé d’utiliser les données du fichier GPX sur un téléphone ou un GPS pour faciliter la navigation. Le terrain est très varié, tantôt en sous bois, tantôt sur des chemins d’accès pour les éoliennes.

Fichier GPX pour votre GPS

NOTE: Voici un beau résumé et information supplémentaire

22Mar/17

Parcours: Ski hors piste – Quatre faciles en Haute Gaspésie

La Haute Gaspésie regorge de parcours de qualité pour le ski de fond hors piste. En voici quatre pouvant servir d’inspiration à de plus longue version. En mars 2017, n’ayant pas des conditions de neige intéressantes, ou je devrais plutôt dire, ayant des conditions de neige difficiles, avec des amis, nous avons skié ces parcours faciles, à l’abri des vents.

De la rivière Mercier à la falaise de la Rivière Mont Louis (2 X 7,6 km et plus)

À environ 15 kilomètres du village de Anse-Pleureuse en direction de Murdochville, sur la route 198, se trouve la rivière Mercier. En partant de cet endroit, on peut atteindre la falaise plutôt abrupte de la Rivière Mont Louis. Il est possible d’allonger ce parcours au gré de votre inspiration grâce à la multitude de chemin présents dans le secteur.

Fichier GPX pour votre GPS

Le corridor autorisé de la réserve écologique de Mont Louis (2 X 7,5 km et plus)

Dans le village de Manche d’Épée, via la route de la rivière, on peut traverser (interdit de s’y aventurer) la Réserve Écologique, constituée principalement d’une belle érablière. La route non déneigée, traverse cette réserve via un corridor puis enjambe la rivière (le pont n’est plus) pour continuer en contournant les premier et deuxième lac de Manche d’Épée. Il est possible de poursuivre ensuite dans les chemins d’accès pour le parc éolien.

Fichier GPX pour votre GPS

Les sentiers de la Vallée des Pins Blancs de Mont Louis (2 X 2 km et plus)

Via la rue de la Rivière de Mont Louis Ouest, on accède aux sentiers de la Vallée des Pins Blancs. Il semble y avoir des sentiers de raquettes en plus d’un sentier de ski de fond tracé. Au delà du refuge (très propre et équipé pour se réchauffer), il est possible de continuer pour explorer un vaste territoire.

Fichier GPX pour votre GPS

Autour du lac York de Murdochville (13,4 km)

À quelques kilomètres de Murdochville sur la route 198, se trouve le chemin d’accès pour la base de plein-air du lac York. Cela ne semble pas en opération l’hiver mais offre grâce au chemin d’accès non déneigé, un sentier facile et protégé pour le ski de fond hors piste. Faîtes attention en longeant la piste de motoneige sur un peu plus d’un kilomètre. Nous avons effectué le retour sur le long lac après avoir touché aux abords du Mont York, très prisé par les skieurs « alpins » et planchistes.

Fichier GPX pour votre GPS

15Mar/17

Parcours: Ski hors piste – Sommet du Mont Jacques-Cartier – 2 X 8.9 km

On approche du dernier 100 mètres de dénivelé avant le sommet du Jacques Cartier

Ce parcours est peu connu pour le ski de fond hors piste. La Sepaq fournit peu d’indications sur son existence et aucun tracé GPX pour assurer la sécurité des skieurs. Il est fortement recommandé de l’emprunter par une journée dégagée et peu venteuse par des skieurs expérimentés et bien préparés (confortable dans l’utilisation du GPS). N’oubliez pas que l’on se retrouve à plus de 1000 mètres pendant presque tout le tracé.  La première difficulté est l’ascension sur le plateau pour un 2000 mètres demandant physiquement. La seconde difficulté est la navigation sur le plateau jusqu’à la base du Mont Jacques-Cartier (facile avec le GPS). La troisième, est l’ascension du sommet du Mont Jacques-Cartier (1270m) lui-même; la pente est abrupte et selon les conditions de neige, peu demander de zigzaguer ou d’enlever les skis. Vous comprendrez que la descente peu elle aussi être difficile; SOYEZ TRÈS PRUDENT!!!

DÉPART ET INDICATIONS: Ce parcours débute au refuge des Mines Madeleine. Il serait difficile voir même imprudent de tenter de le skier en plus de l’aller-retour entre le Centre de découvertes et le refuge (+24km). Au minimum, il est recommandé de prévoir une nuit dans ce refuge avant ou suivant la réalisation du parcours. Il faut en faire la réservation via la Sepaq. Il est possible de faire transporter vos bagages par un motoneigiste.

La montée du refuge vers le plateau est assez évidente à trouver. Par la suite, les indications du parcours sont parfois difficiles à dénicher. Il est fortement recommandé d’utiliser un GPS ou une application GPS sur votre téléphone.

NOTE:

Il est possible (pas de confirmation) que l’abri au sommet du Mont Jacques-Cartier soit verrouillé. Ne misez donc pas sur la bâtisse pour vous sauver de conditions difficiles (ce qui est la norme plus que l’exception sur cette montagne de plus de 1200 mètres).

Fichier GPX pour votre GPS

13Mar/17

Promo: GRANDE LIQUIDATION du printemps!

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03Mar/17

Voyage: À 100 mètres du sommet (Mont Jacques Cartier) !

Visionnez le diaporama au bas de l’article

Ma complice d’aventures Chantal Quintin et moi, sommes sur une lancée d’atteinte de sommets gaspésiens à ski en cet hiver 2017. Après le Mont Logan (1150), le Pic du Brulé (790m) et le Pic de l’Aube (920m), nous avons jeté notre dévolu sur le Mont Jacques Cartier (1270m) du secteur des monts McGerrigle, rarement foulé par des pieds de skieurs. Il n’est en fait pas suggéré officiellement dans les sentiers hivernaux de la Sepaq. Je dois mentionner que la veille du départ, j’ai reçu un document de la Sepaq confirmant notre réservation de refuge et sur lequel apparaissait une carte montrant un tracé atteignant le sommet. Ce sera notre laissé-passé légal au besoin.

Le plan original, puisque nous aimons bien adapter à la météo et à notre inspiration, était le suivant:

  • Jour 1 (26 février 2017): Départ du Centre de découverte du Parc de la Gaspésie direction Lac aux Américains, passage par le refuge Le Roselin et montée vers le refuge des Mines Madeleine (780m) pour une total de 20,5km.
  • Jour 2 (27 février 2017): Refuge des Mines Madeleine et ascension du Mont Jacques Cartier puis retour au refuge (17,4km) avant d’amorcer la descente vers le Centre de découverte (12km)

Les jours précédents notre aventure, la météo n’augurait rien de favorable à l’atteinte de notre objectif avec quelques jours de pluie qui devraient se transformer en neige avec de forts vents. Pour bien des raisons, dont les obligations de travail et la disponibilité du refuge des Mines Madeleine, il n’était pas question d’annuler ou de repousser. Le plan sera.

Jour 1:

Comme prévu, nous sommes au Centre de découverte du Parc de la Gaspésie vers 8h45 afin de déposer notre boîte de vivres et de matériels pour le transport par motoneige vers le refuge des Mines; pourquoi ne pas se faciliter un peu la vie! Il fait 2 Celsius et il pleut légèrement. Ce seront les conditions avec lesquelles nous amorcerons notre journée de ski sur le sentier qui mène au Lac aux Américains (671m). La grimpe vers le lac n’a rien d’exceptionnelle si ce n’est que la quantité impressionnante d’excréments d’orignaux dans la piste. On prend une petite pause au refuge du lac pour diner. J’en profite pour allumer le poêle, un peu pour nous mais surtout dans l’optique du passage de notre ami Denis Bernier qui revient lui en sens inverse au même moment.

On se remet en marche vers 12h15 en passant par le refuge Le Roselin sur le sentier hivernal qui mène aux Mines Madeleine. Les conditions de glisse plutôt printanières changent; la neige mouillée ne porte pas ou gèle dans les traces laissées par d’autres skieurs en matinée. Ce sera plutôt pénible; un pas à la fois sera le mot d’ordre. Il n’y a même pas de plaisir à avoir dans les descentes puisque je dois utiliser les peaux d’ascension pour ouvrir la voie dans les montées. On garde tout de même le sourire! Heureusement, l’approche du bassin de rétention de la vieilles mines (exploitée de 1969 à 1977) nous facilitera le travail, si ce n’est qu’un vent intense nous rappelant que nous sommes en montagne. Nous arrivons fatigués au refuge pour découvrir avec bonheur que notre ami Denis y est toujours pour nous accueillir. Nous passerons une très agréable soirée avec lui et 2 néo-brunswiquois très sympathiques.

Jour 2:

La météo, est ce qu’elle devait être selon les prévisions avec un ciel couvert, un plafond bas et un vent très fort. La neige apparaîtra rapidement suivant notre enthousiaste départ. Nous devons installer les peaux très rapidement puisque la pente assez abrupte, dessinant un Z  dans le flanc de la montagne offre peu de prise à nos skis. La neige est maintenant durcie, souvent en dévers et découpée par le passage de skieurs lorsqu’elle était encore gorgée d’eau. Arrivés au bord du vaste plateau, le vent et la neige sont très présents, nous rappelant une fois de plus que nous sommes en montagne à près de 1000 mètres d’altitude déjà. Le tracé GPS fourni par Denis sera un filet de sécurité indispensable dès cet instant puisque les plaques de signalisation installées par la Sepaq sont très espacées. Nous contournons quelques lacs et traversons des secteurs plus boisés qui nous donnent des répits du vent.

La traversée du Lac Tanguay entame notre engagement sur une portion du tracé plus théorique puisqu’il n’a pas été enregistré au préalable mais estimé grâce entre autre à Google Earth. En louvoyant un peu nous croisons le SIA (sentier d’été) puis débutons l’approche du fameux Jacques Cartier où nous prenons notre diner à l’abri d’arbres rabougris en distinguant à peine l’épaule du majestueux. Nous sommes à peine à quelques centaines de mètres  de celui-ci.

Motivés, nous parcourons cette distance en réalisant que le blizzard est intense et que le dernier 100 mètres de dénivelé d’ascension est très abrupte. Il serait très hasardeux, voir impossible de tenter la grimpe avec des skis; des crampons à glace seraient de mise pour assurer notre sécurité. De plus, la tour du Mont Jacques Cartier, selon le peu d’information que nous avons, risque d’être verrouillée et de ne pas nous offrir l’abri requis avant le retour. Chantal et moi sommes sur la même longueur d’onde; en toute humilité, le toit de la Gaspésie ne nous permettra pas sa conquête aujourd’hui. Il faudra revenir. Nous serons en terrain de connaissance la prochaine fois. Nous rebroussons chemin dans le vent et la neige en ajustant fréquemment nos vêtements aux conditions.

La traversée du plateau sera plus intéressante puisque l’accumulation de neige commence à se faire sentir et notre mémoire, fraiche du premier passage facilite la navigation.  Je dois avouer qu’à la sortie du Lac Tanguay nous avons erré un peu m’ayant légèrement fourvoyé. La descente du plateau se fera à skis (avec les peaux) pour Chantal et à pied pour moi. Je ne croyais pas que l’accumulation de neige serait suffisante pour recouvrir le fond durci du matin. J’étais dans l’erreur mais ce ne fut tout de même, pas pénible. Les deux dernières branches du Z se feront tout de même à ski avec un léger plaisir de glisse pour un retour au refuge, désert encore quelques minutes, plutôt fatigués que nous sommes.

En cette fin d’après-midi, le plan est de se réchauffer, manger un peu puis charger les sacs de tout notre matériel laissés sur place et de revenir vers le Centre de découverte. Ce ne sera pas très facile de skier vent de face. Chantal ayant mis la main sur le bulletin météo de la semaine, le délai nécessaire pour l’apparition d’un sourire et d’un petit « J’ai une proposition à te faire! », n’est pas très long! Et si on restait une journée de plus pour profiter du soleil du 28 afin de se faire le Petit Mont Ste-Anne? Moi, qui avait dit en journée que ce serait la seule fois de 2017 où je grimperais le plateau des Mines Madeleine… L’accord fut quasiment instantané! Quand on aime l’aventure, la montagne et le ski, comment refuser une telle proposition! Nous passerons une seconde soirée agréable dans ce refuge équipé d’électricité et de douche, cette fois avec deux sympathiques frères ingénieurs; ils y sont pour explorer des couloirs en descente pendant la semaine.

Jour 3 (Bonus!):

Au levé, on se prépare à notre objectif de la journée, le Petit Mont Ste-Anne (1147m). Malgré les prévisions, le ciel est couvert, avec au mieux une petite trouée bleu qui se déplace rapidement; pas question de baisser les bras. Un peu avant 9 heures, nous chaussons les skis et débutons l’ascension menant au plateau. La neige nouvelle de la veille est disparue avec les vents de la soirée. Il faudra être prudent au retour. À la croisée du sentier du Mont Jacques-Cartier et du Petit Mont Ste-Anne, 1 kilomètre avant notre destination, le plafond nuageux est assez élevé pour nous permettre de voir la tour de communication et nous redonner espoir dans un possible dégagement. À mi-chemin, nous nous défaisons de nos skis devenus inefficaces sur cette neige durcie. Rapidement, les cailloux balayés par le vent deviennent de plus en plus présent et nous rappellent, à notre grand bonheur que nous sommes sur un sommet alpin de plus 1100 mètres.  Lentement, la grisaille se dissipe pour nous laisser vivre la réalité d’un slogan bien connu dans la région, nous sommes dans « Une mer de montagne« ! Nous sommes excités comme des enfants par ce que nous voyons et nous nous dirigeons vers la petite tour météo en contournant la grande tour de communication; les deux sont blanchies par la rigueur de l’hiver.  Dame nature nous offre maintenant une vue sur le distant plateau du Mont Albert. Même le Mont Jacques Cartier pointera finalement son nez, lui qui la veille était très timide.

Le moment de redescendre est arrivé; le temps comme le vent, passe à grande vitesse. Avec prudence, un pas à la fois, nous revenons vers nos skis pour les attacher à nos sacs à dos. Une petite pause à l’abri de la cabane de l’intersection nous permet de faire quelques ajustements. La descente se fera en bottes jusqu’à ce que nous retrouvions la neige nouvelle de la veille qui n’aura pas été balayée. Le ciel se dégage de plus en plus et nous permet de vivre la beauté du secteur encore plus intensément.

Nous prenons une nouvelle pause, la dernière, au refuge des Mines Madeleine. Nos vivres sont presque épuisés mais tout de même suffisant pour nous donner l’énergie nécessaire au retour vers le Centre de découverte. Nos sacs seront alourdis du matériel laissé sur place et monté le 26 par le préposé en motoneige. Cette route 14, avec ses pentes douces, allège un peu notre fardeau mais quelques faux plats consomment lentement notre énergie. Le soleil et le ciel bleu sont maintenant très présents et réchauffent notre descente au point d’enlever nos gants et nous donner un avant goût du printemps. Nous bouclons quand même rapidement la boucle avec notre arrivée au stationnement. Nous concluons une autre extra ordinaire aventure hivernale!

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