Category Archives: Tourisme

Que de plus agréable que de voyager! Si on ajoute la bicyclette comme ingrédient à la recette, c’est le bonheur!! Vous trouverez ici des suggestions d’endroits à visiter ou pour passer la nuit. N’hésitez pas à nous faire des suggestions!

23Mai/19

TOURISME: Même 75nm de couple n’ont pas suffi!!

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La Réserve Faunique de Matane en plus d’être un paradis du ski hors-piste, est aussi un paradis pour le vélo d’exploration. En ce 18 mai 2019, avec un printemps un peu tardif, mon ami Nelson et moi avons planifié une balade à partir du Chalet no 3 qui longerait la Rivière à la truite et ensuite monterait pour revenir par un autre chemin. Les machines? Ce sera nos FAT bike dont un Moustache Wild 26 à assistance électrique. C’est le plan.

La dizaine de kilomètres de la route de la Réserve qui emmène près du Chalet no 3 est bien dégagée et en bonne condition. Plus on approche de notre destination et plus l’intermittence des gouttelettes de pluie est courte. Roulerons nous sous la douche? Le temps de se préparer à  notre départ près du bâtiment de service de la Sepaq et la pluie cesse. Le chemin est détrempé et nous réglons la crainte de se mouillé en quelques tours de roues; nous serons sales! Nous avons longé à plusieurs reprise la Rivière à la truite en ski mais c’est une première pour moi en vélo. Elle est aussi belle en été! Le chemin ne sera plus entretenu on dirait puisque l’on croise 2 pancartes « Chemin fermé » qui encadre une section ou la rivière ronge doucement la falaise. Ça passe encore à vélo et ça passera encore pour un bon moment en ski.

Nous sommes sur le plat jusqu’au chalet 23, ouvert seulement en période de chasse. On poursuit dans la même direction mais tout doucement apparaissent des sections de neige qui nous forcent à descendre de nos machines. On doute mais les portions roulantes nous aident à garder l’espoir. Nous atteignons la montée qui devrait nous permettre  de connecter avec un chemin principal pour le retour. Ça monte soutenu sur plus d’un kilomètre sur un fond dégagé; le Moustache fait entendre son « bzzzzzz » léger en mode éco. De mon côté, la respiration est difficile mais acceptable. On rencontre de nouvelles plaques de neige et on doit descendre des montures et pousser. On fait quoi? On avance. Rien de plus plate que de reculer. Au sommet, le temps de déguster notre dîner à une intersection, l’espoir est toujours là!

On repart. Par le chemin prévu, on se frappe à une épaisseur de neige qui même aidé par le moteur Bosch CX et ses 75nm de couple nous empêche d’avancer. On reviens sur nos pas pour tenter un détour. Encore une fois , il faudrait risquer de pousser les machines sur plusieurs kilomètres dans la neige aux genoux. C’est froid pour le mollet!!! Nous rebroussons chemin. La descente est plus rapide; le momentum est l’ami du fat bike, ça passe presque toujours! La déception n’est pas grande. C’est superbe et on perd le compte des perdrix que nous devons presque pousser du sentier. Nous ne perdrons pas le compte du seul ours rencontré; il n’est pas très gros, il décampe mais nous rend nerveux puisque on doit passer entre la rivière et sa potentielle position sur le talus.

Retour à la voiture très satisfait après presque 34 kilomètres en bordure de la Rivière à la truite.

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16Mai/19

TOURISME: Trop tôt pour la Réserve Duchénier à vélo?

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Une saison de ski de 6 mois pour un mordu de vélo, c’est assez! On pourrait encore en ce début mai. PAS QUESTION! On a besoin de monter sur nos vélos et d’aller dans le bois. Notre bonheur en cette journée avec une météo pleine d’espoir pourrait se trouver sur la Réserve Duchénier près de Rimouski; le chemin aurait été déneigé assez loin cet hiver. On stationne la voiture au poste d’accueil (même endroit que pour les randonnées de ski du dernier hiver) et on s’élance. Les constats se bousculent; il fait assez chaud pour pédaler en court, le chemin est dégagé et sec, il y a de la neige dans le bois, la rivière Rimouski est vigoureuse mais sous contrôle et les lacs ne sont pas « calés ».  La route en direction de St-Guy qui nous mène vers les lacs France, Boucher puis Touradi est vallonnée sans longue montée. Chaque lac, accessible pour la pêche l’été nous offre un panorama différent. Quel bel après-midi avec ma complice Chantal qui se permet d’agacer mon orgueil et mon cardio. Elle a beaucoup de potentiel pour le plein-air cette Réserve Duchénier! On y bricolera surement un voyage de bikepacking cet été!!!

25Avr/19

Tourisme: Fatpacking d’avril en Haute-Gaspésie!

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En avril, ne te découvre pas d’un fil! En 2019, c’était le mot d’ordre jusqu’à maintenant. Pour cette fin de semaine de Pâques, tardive, les prévisions météo étaient peu reluisantes. Dans le doute ou je dirais pour garder l’espoir, soyons prêts à tout. Au cas… Le plan de la fin de semaine devait être de rouler sur la plage en FAT bike à partir de Capucins jusqu’à Tourelle, village à l’est de Ste-Anne-des-Monts, avec dodo en camping.  Qui dit plage en vélo dit marée. Elle serait idéale étant à son plus bas vers 10h du matin.

Samedi 20, pas de départ; avec regret puisque la journée sera belle. La pluie en soirée nous rassure sur notre décision. Dimanche 21, prêt pas prêt, on part! On vivra avec les aléas de mère nature; c’est gris et frais mais tout à fait acceptable avec mes pantalons 3/4 et des gants longs. Nos FAT bike sont harnachés de nos kits de bikepacking par Revelate Designs avec le nécessaire pour cette virée. Dès notre descente sur la plage, il est clair que c’est roulant. Roulant pour du FAT bike de plage; tout de même lent si on compare à la montagne et très lent si on compare à la route. Pas de problèmes, nous ne sommes pas pressés. La marée basse nous permet de traverser les ruisseaux un peu gonflés par la fonte des neiges en roulant dans leurs section plus large et peu profonde, près de l’embouchure. Nos bas imperméables combinés à un pédalage énergique font partie de la recette gagnante d’une traversée réussie! À l’approche du fameux Cap de Cap-Chat, le sable laisse place à des sections de roc impraticable sur le vélo. Le pied de glace encore présent par endroit nous facilite tout de même la tâche. Je désirais partager la section suivante, l’Anse blanche avec Chantal depuis longtemps. Elle m’avait surpris il y a 3 ans. Elle est encore surprenante lors de notre passage. Comment se fait-il que cette plage de coquillage existe?

À partir de Cap-Chat, la marée est maintenant plus haute. C’était prévu et sans problème puisque la plage est très large jusqu’à Ste-Anne-des-Monts. Les ruisseaux devront être traversés avec plus de précaution. À l’approche de Ste-Anne, nous constatons qu’après 4 heures de pédalage, nos fessiers trouvent le début de saison difficile. Il serait raisonnable d’arrêter ici. Nous avons « spotté » un camping potentiel à l’embouchure de la rivière et l’heure est parfaite pour se rendre au Pub chez Bass pour déguster une bière bien méritée. Avait-on dit que ce serait à la dure? Pas du tout! C’est tellement rare que l’on peut se gâter vraiment dans nos périples de bikepacking…

Petit feu de plage et dodo bercé par les vagues nous transporteront vers notre réveil. La température, un peu fraîche, est tout à fait agréable en ce matin du 22 avril. Le café chaud est bienvenu, dégusté avec le traditionnel gruau. Surprise, une visite de courtoisie nous apprendra que nous bivouaquons à 30 mètres du terrain de l’ami André, client et légende du ski dans la région. Bonus? L’eau, la toilette et une jasette!!! Retour sur les vélos et sur une plage large, dégagée par une marée très basse.  Le soleil et le ciel bleu rendent les points de vue encore plus impressionnants que la veille. Les ruisseaux se traversent comme la veille mais petit à petit, à l’approche de Cap-Chat, nos pieds refroidissent. Chantal doit même enlever ses chaussures et ses bas pour les laisser dégeler! Ce sera heureusement efficace. Nous approchons de nouveau l’Anse blanche mais cette fois, par manque de temps, je suggère de contourner le « Cap » via la route. C’est vraiment moins intéressant… Désolé. Nous terminerons le parcours sur la plage en contournant le village de Capucins et son dernier « iceberg » dans la baie!

Conclusion? 2 journées de 30 kilomètres de FAT bike de plage dans un environnement mémorable et un dodo réparateur en bordure du fleuve.

Pour plus de détails sur le parcours:

Capucins vers Cap-Chat – 14,5km

Cap-Chat vers Ste-Anne-Des-Monts – 15,2km

 

03Avr/19

TOURISME: Exploration à ski dans la Neigette

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Le secteur de la Neigette a  un fort potentiel pour le ski de fond hors-piste selon nous.  On connait le Sentier National pour la marche en montagne. Nous l’avions tenté en vélo l’été dernier avec peu de succès. En faire un bout en ski? C’est possible? On pourrait en faire une boucle le fun?

C’est ce que nous avons fait! Nous avons utilisé une section du sentier National  près du Lac des Deux frères (Domaine Valga). L’ascension s’est fait assez facilement via le Sentier en suivant les taches de peinture rouge sur les arbres. Nous avons connecté quelques chemins pour atteindre le point de vue et redescendre sécuritairement. Nous avons adoré notre randonnée et été agréablement surpris par le potentiel et la beauté de ce secteur.

On doit rappeler que ce circuit est en partie sur des terrains privés. Aucune autorisation n’est accordée;  à chacun de discuter avec les propriétaires rencontrés si cela se produit. Nous n’avons croisé personne.

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06Mar/19

TOURISME: La rencontre de deux régions de skieurs en Gaspésie!

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Quoi de plus agréable que de se faire de nouveaux amis skieurs? Quel est l’effet le plus positif des réseaux sociaux? C’est selon moi de nous permettre de se connecter avec des gens qui partagent nos intérêts. Chantal et moi avons été contacté à l’automne 2018 par des skieurs des Laurentides ayant lu notre récit du Grand tour des Vallières à ski. Ils auraient bien aimé que nous les guidions en 2019 sur ce terrain. Ils nous ont proposé de se joindre à leur groupe pour vivre 1 semaine de ski de fond hors piste dans le parc de la Gaspésie en février qui suit; 7 jours de ski est impossible à caser dans notre horaire mais 4 jours, c’est jouable! Des échanges de courriel et une discussion Messenger vidéo au fil des mois permettront de préparer le tout.

Le matin du 24 février, nous rejoignons nos 6 inconnus (Francine, Stéphanie, Denis, Jean-François, Normand et Gérard) au Centre de découverte et de services (CDS) du parc de la Gaspésie. Nous sommes rapidement sur nos skis en direction du refuge Le Roselin avec objectif intermédiaire, pour cette belle journée plutôt douce, l’ascension du Joseph-Fortin. Nos nouveaux amis sont de bons skieurs. Le rythme est excellent, même un peu rapide par moment. Fait intéressant, le Skius Laurentidus utilise des skis à fartage, chose rare dans de l’est de la province. Nous sommes en « Écailles » ici. Ils nous prouvent qu’un ski bien farté, poussé par un skieur expérimenté peut même grimper les montagnes sans peaux! Bien que ce soit très venteux en altitude, la vue est superbe et la boucle du sommet est une première pour nous. La descente sera épique; le sentier est étroit et la neige rapide. Nous sommes au Roselin en fin d’après-midi pour un excellent souper et une  nuit bien méritée. La vie à 8 au refuge se passera très très bien; il y avait une belle synergie dans la gestion des tâches et l’efficience  des départs matinaux.

La tempête prévue pour la soirée du 24 et la nuit du 25 a fait sont travail. Il y a de la nouvelle neige. Elle s’est calmée plutôt que prévu; le ciel est tout de même bouchée. Nous skions près du Lac aux Américains et du Xalibu avant de retourner profiter du refuge. La 2e nuit sera plus froide que la précédente et la 3e journée sera sous le signe de la tempête. Le projet du jour sera de se rendre au refuge des Mines Madeleine. Il  fait froid et la neige, qu’il faut tracer, est très très abrasives. Les skis ne glissent pas et ce même dans les descentes que nous espérions amusantes; ce ne sera pas le cas! Le passage près des lacs se fait sous un vent en bourrasque. Nous devons porter les manteaux coquilles avec le collet fermé pour nous protéger. Nous sommes 4 à joindre le refuge des Mines, accueillis par un groupe de jeunes skieurs de descente. Ils se réchauffent devant le poêle et ne prévoit pas sortir skier dans ces conditions. De plus, les risques d’avalanches sont élevés pour leur pratique. Notre retour est un copié-collé de l’aller. Heureusement, nous aurons droit à une autre soirée chaleureuse au Roselin!

Au levé du 4 ième jour, le beau temps est de retour et le froid encore plus présent.  Malgré que nous devons emballer nos bagages pour la navette, nous sommes sur les skis à 8h30. La neige est encore abrasive. L’objectif de la journée est de remonter sur la route 16 pour se rendre au sommet du Ernest-Laforce en passant par son stationnement. Précision, les routes et stationnements ne sont pas déneigés! Je dois avouer avoir douté du succès de notre aventure, même après la moitié de la distance. L’objectif était trop ambitieux? Pas vraiment mes je n’avais jamais eu froid au pied à ce point. Malgré mes bas chauffants, la sensation perçue jouait de déplaisant à très très déplaisant. C’était une première et mon moral écopait. J’apprécie avoir serré les dents puisque la vue du sommet, que nous avons contourné, m’aura redonné le moral. Grâce à la neige abrasive et lourde, la descente du Ernest-Laforce via les sous-bois, sera même amusante avec nos skis de fond hors-piste (secteur pour les skieurs de descente). Demandez aux souriants Normand et Denis c’est quoi le plaisir de skier!!!! Nous avons un plaisir fou dans la longue section moins pentue qui nous ramène vers le CDS. Nous avons même l’impression que les deux derniers kilomètres sont avalés à un rythme très élevé pour nous tester Chantal et moi. Nous allons boire un vin chaud au Gite du Mont-Albert en compagnie de nos nouveaux amis avant de les quitter. Nous avons passé le test puisqu’ils nous invitent à la prochaine TDL, parrainés par eux!!!  Quoi de plus agréable que de se faire de nouveaux amis skieurs?

29Jan/19

TOURISME: Fin de semaine au refuge Le Cabourons!

Élément fondamental d’une randonnée de ski de fond hors-piste ? Le refuge bien évidemment!!! Quelques circuits, existent dans le Parc de la Gaspésie. Bien qu’extraordinaires, on fait le tour rapidement et le besoin de nouveautés se fait sentir. Où pourrait-on skier et  dormir confortablement? Un peu de recherches et un retour en mémoire nous offrent une option; le Sentier International des Appalaches (SIA) propose des refuges! Je dis retour en mémoire puisqu’il y a quelques années, avec le groupe de Matane, nous avions skié et mangé au refuge Les Cabourons (arrière-pays de Mont-Saint-Pierre); j’avais beaucoup apprécié. Pas besoin d’une étincelle plus grande pour lancer Chantal dans le traçage de parcours de ski, de plus en plus fous pour vivre une aventure de trois jours dans ce secteur !

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Les Cabourons est le premier refuge à l’extérieur du Parc de la Gaspésie pour les randonneurs du SIA en direction de Cap Gaspé. Il se situe en altitude dans l’arrière-pays du village de Mont-Saint-Pierre en Haute-Gaspésie. Après avoir fait notre réservation pour deux nuits auprès du SIA, nous montons sur nos skis au bout de la route Auclair (viallage de Rivière-à-Calude) avec nos lourds sac à dos. La première étape consiste a emprunter la route Castonguay (que nous connaissons par une aventure à vélo réalisée en 2017). Ce segment qui est également utilisé par des motoneigistes nous mène, doucement, en direction de la coulée des Cabourons, une longue montée avec un dénivelé de 500 m sur 5 km nous menant vers les lacs du même nom.  Nous appréhendions les conditions de neige puisque le verglas tombé la veille risquait de gâcher notre terrain de jeu. Pour cette première journée, la neige même un peu plus glissante, était skiable. Le passage de motoneigistes avait compacté la neige mais les conditions étaient glacées si bien que les peaux seront nécessaires pour la montée. Le trajet jusqu’au refuge se fera aisément avec une arrivée avant la noirceur malgré notre départ tardif. Par bonheur, la séance de pelletage est très courte, le refuge est propre, le bois de chauffage est accessible et le poële est vaillant! Le défi de la soirée sera de trouver la toilette et de creuser une tranchée pour s’y rendre. Quel plaisir de se retrouver dans un environnement aussi silencieux avec en prime un ciel étoilé magnifique !

Fichier GPX pour votre GPS de cette première journée

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Après une bonne nuit à se relayer au chauffage du poële et un déjeuner copieux, quel sera le plan de la journée? Nous avons plusieurs options. Chantal me propose des boucles de 13km et 21km sur le plateau. Elle me propose aussi de skier le sentier du SIA en direction du Parc de la Gaspésie et ensuite d’approcher le Mont des Pics,  montagne d’une altitude de 900 mètres située dans la réserve faunique des Chic-Chocs. Le dernier est très intéressant! Cette montagne nous intrigue pas mal depuis 1 an mais une question demeure est-ce que le sentier du SIA vers le Parc de la Gaspésie est accessible en ski ? C’est aujourd’hui que nous décidons d’y répondre ! Sans thermomètre il est facile de se rendre compte que la température est facilement autour de -20C. Il fait froid. Le temps est clair. On se dirige sur le SIA en passant dans notre tranchée pour la toilette et en grimpant à travers les arbres la pente abrupte derrière le refuge. Nous sommes rapidement sur un chemin large que les motoneiges hors-piste ce seront fait plaisirs à labourer sur quelques kilomètres. Peu importe, la vue sur la vallée du Mont-St-Pierre ainsi que les différentes coulées est imprenable. La croute a durcie pendant la nuit et porte très bien. Un peu de neige nouvelle par endroits nous oblige a faire la transition de conditions très rapides a très lentes. Le faible poids de nos sacs en mode « jour » nous permet de revenir en mode « skieur » plutôt que simple « transporteur » et d’apprécier.

Après quelques kilomètres, le chemin devient un sentier, superbe avec ses arbres chargés de neige. Les bornes du SIA sont encore relativement visibles pour nous aider. Les ruisseaux demandent un peu d’attention pour traverser sécuritairement. Bien que nous descendons, tout se fait en douceur. Dépassés l’entrée du Parc de la Gaspésie, nous devions traverser la rivière Mont Saint-Pierre pour emprunter  la route du même nom afin de nous diriger vers le Mont des Pics. Ouais… S’il y a déjà eu un pont, il n’est plus là et sans prendre de risque, le plan est peu possible. Nous retournons sur nos pas. Nous sommes à moins de 5 kilomètres du camping du Mont Jacques-Cartier; surpris que le SIA soit aussi aisément skiable. Le retour se fait aussi bien que l’aller, avec des vues imprenables sur les montagnes et la vallée. Petite surprise par contre; comment est-ce possible que des traces de skis se trouvent sous un arbre s’il n’est pas tombé après notre passage? Chanceux peut-être! Avec le froid qui me gèle les doigts et les orteils pendant toute la journée, revenir au chaud dans le refuge en fin d’après-midi est un petit-bonheur partagé.

Un peu de vino, un bon souper, la chaleur du poële à bois, que c’est bon au Cabourons!!!

Fichier GPX pour votre GPS de cette deuxième journée

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Seconde bonne nuit dans le refuge; éveil en sursaut par manque d’oxygène tellement la seule buche d’érable embrasait l’efficace Drolet! Après un autre copieux déjeuner incluant du bacon sur le poële, le ramassage de nos possessions et un petit ménage du refuge nous remontons sur nos skis. Nous avions au préalable évalué nos options de retour. Le plus simple serait la descente par la coulée des Cabourons, chemin emprunté à l’aller. Pourquoi ne pas amalgamer quelques tracés? Nous emprunterons en partie la boucle de 21km puisqu’elle emprunte une bonne section du SIA et pourrions la connecter sur la Coulée d’Épiphane; un retour à notre point de départ sans emprunter de terrain connu. La descente pourrait être difficile mais, pour nous, rien d’impossible!!!

Comme la veille, le SIA est tout à fait skiable et nous permet de voir les montagnes et les multiples vallées. Nous croisons plusieurs pistes d’orignaux qui compliquent quelques peu notre avancée. Notre seul ruisseau à traverser de la journée est difficile. Je tente la création d’un pont de neige pendant que Chantal cherche une brèche. Elle y arrivera plus rapidement que moi. Encore une fois, mes pieds et mes doigts gelés nous feront presser le pas et avaler un sandwich trop rapidement. Avec un peu de patience, nous sommes au point d’entrée de la Coulée d’Épiphane, mon intérêt personnel de cette journée! Nous devons revenir sur nos pas d’une centaine de mètres tellement le début du chemin est imperceptible. À l’aide du GPS, nous nous engageons sur ce qui devrait être ce chemin d’accès. Il y a en apparence un possible étroit sentier; avec par moment des arbres en son centre. La neige ne porte pas et on recule plutôt qu’avancer. Quelle distance devrions-nous faire dans ces conditions? Sans changement, plus de 10 kilomètres. Le choix est facile; nous abandonnons le  «chemin» de la coulée d’Épiphane pour continuer vers celui de la coulée des Cabourons, une valeur sure.

Notre progression sera difficile sur les 2 prochains kilomètres. La croute très très mince dans ce secteur ne porte pas du tout. Nous devons l’écraser et nous enfoncer à chaque pas. L’énergie se consomme à un rythme élevé avec le poids de nos sacs à dos. Nous entamons la longue descente des Cabourons avec des batteries un peu faibles. Nous réalisons rapidement que nos cuisses ne sont pas dans un meilleur état et que la condition de la neige additionnée à la surface durcie par les motoneiges rendront les kilomètres qui suivent plus périlleux; quelques chutes suivront.  Chantal, usant de sa grande sagesse , déchaussera ses skis. Le plat retrouvé en traversant la Rivière-à-Claude, nous permettra un retour à la voiture vers 16 heures. Quelle belle aventure!!!

Fichier GPX pour votre GPS de cette troisième journée

15Jan/19

INSPIRATION: 2 boucles dans la Réserve faunique Duchénier (Rimouski)

La Réserve faunique Duchénier, dans l’arrière-pays de Rimouski, est un vaste territoire connu pour ses activités de pêche, de chasse et de plein air (canot et kayak principalement). Qu’en est-il pour le ski de fond hors-piste? Le potentiel est assurément très grand! Malgré une fin de semaine qui s’annonçait froide, ma complice Chantal a tracé 2 circuits potentiels en s’inspirant des sentiers d’hiver suggérés par la réserve et des chemins existants puis lancé l’invitation pour nous adjoindre des équipages de valeureux explorateurs.

La Boucle de l’érablière (9 kilomètres)

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Cette boucle déjà offerte par la réserve Duchénier piquait notre curiosité. Son accès se fait à partir de l’accueil, secteur de Saint-Narcisse.  On dépasse l’accueil et le second bâtiment puis on tourne à gauche sur ce qui doit être un chemin en été. Après quelques centaines de mètres, on tourne à gauche à la pancarte « Sentier ».  Celui-ci longera la rivière Rimouski pour une très grande partie du trajet. La forêt est très variée et c’est très beau! On y voit des très gros bouleaux jaunes (merisiers). Le sentier est facile à suivre et peu encombré si ce n’est quelques arbres tombés. Au bâtiment de l’érablière, si le chemin est déneigé, on doit y skier pour moins d’un kilomètre afin de revenir à notre point de départ. Au passage, allez enlacer le cèdre géant!

Parcours principalement plat avec quelques montées très raisonnables et une descente un peu abrupte (le fun!!!) si la boucle est effectuée dans le sens horaire. Il est possible d’allonger le parcours puisqu’il y a d’autres sentiers dans le secteur.

Merci aux autres membres de notre groupe, Chantal, Régis et Élisabeth!

Note: Il est possible de s’y retrouver sans GPS mais c’est facilitant. De plus plusieurs variantes sont possibles. Voici le fichier GPX de notre randonnée pour vous inspirer.

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Boucle du chalet no 3 au Grand Sault (12 kilomètres)

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Après quelques recherches sur les cartes de la réserve Duchénier et suite à des visites d’exploration une boucle permettant de se rendre à la chute du Grand Sault (point de vue aménagé par le Canyon des Portes de l’enfer) et ce à partir de la réserve Duchénier semblait être possible, mais surtout magnifique ! L’accès de cette boucle s’effectue près du chalet no 3, non loin de l’accueil de Saint-Narcisse. En ce début 2019, le chemin est déneigé jusqu’à cet endroit car l’hébergement est offert durant la saison hivernale pour ce chalet.

À partir du chalet no 3 on prend le chemin en direction du chalet no 4 et no 5. Un pont permettant de traverser la rivière Rimouski est situé à moins d’un km de notre départ. On continue en direction du chalet no 5. La traversée sur le pont afin d’explorer un autre secteur de la réserve sera pour une prochaine fois.  Le sentier longeant la rivière Rimouski à partir du chalet no 5 devient de moins en moins défini. De plus, il est encombré à quelques reprises par des arbres tombés. Sans doute, un ancien chemin peu entretenu depuis les dernières années mais qui offre un fort potentiel avec ces nombreux points de vue sur la rivière Rimouski.  Quelques km plus loin nous quittons la réserve pour nous retrouver sur le territoire du Canyon des Portes de l’enfer. On y croise une petite halte qui sera bienvenue pour notre repas. Quelques centaines de mètres plus loin, nous atteignons la chute du Grand Sault; toujours impressionnante et une première pour nous tous en hiver. Intéressant de croiser des skieurs de piste qui arrivent du Club Mouski et ce grâce aux pistes tracées par le club. Quant à nous, notre retour se fera via le chemin de l’accueil du Canyon puis un ancien chemin, parallèle au sentier de l’aller.  Ce secteur est superbe dans cette lumière de fin d’après-midi. De plus ce chemin nous permet de progresser plus rapidement que notre chemin à l’aller,  car celui-ci semble avoir été entretenu. Le dernier km se fait sur le chemin d’accès emprunté quelques heures plus tôt.

Merci aux autres membres de notre groupe, Chantal, Nicolas et Virginie!

Note: Parcours principalement plat avec quelques montées très raisonnables et quelques descentes en douceur. Il est aussi possible d’allonger le parcours puisqu’il y a d’autres sentiers dans le secteur. Il est aussi possible de s’y retrouver sans GPS mais c’est fortement recommandé. De plus le réseau cellulaire n’est pas toujours disponible.

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18Déc/18

TOURISME: Exploration de Champs-de-Mars vers le Macoun !

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Texte: Chantal Quintin

Depuis une aventure dans l’arrière-pays dans le secteur d’Ernest-Laforce l’année dernière  Guy Bouchard et moi avions en tête d’explorer d’avantage ce secteur via une traversée Ernest/Macoun/Champs-de-Mars pour un total de près de 20 km (aller seulement). Tracé GPS en main (un grand merci à Jean-Louis Arsenault) nous profitons d’une journée printanière en ce 16 décembre avec un soleil radieux sans aucun nuage pour tenter notre chance vers ce secteur.  Nous débutons notre aventure par Champs-de-Mars. La journée précédente nous avions tenté un départ par Ernest-Laforce, mais le manque de neige dans la « skin track » nous a fait rebrousser chemin. L’avantage de débuter par Champs-de-Mars est qu’en moins de 5 km, nous sommes rendus au sommet, avec une bonne montée soutenue (les peaux d’ascensions sont indispensables à mon humble avis).

À peine midi et nous sommes au sommet. Nous profitons de la vue FABULEUSE et repartons en direction du Macoun. Nous bifurquons légèrement du tracé prévu pour suivre des traces que nous pensions alignées sur notre objectif. Après une magnifique descente en douceur dans un sous-bois dégagé, les traces que nous suivons font demi-tour ! Quant à nous, nous décidons de tenter de rejoindre notre tracé initial. Bien que nous sommes à environ 100 mètres de celui-ci, la densité des arbres, la pente, la présence de troncs d’arbre au sol nous empêchent de progresser, et ce même après 1 heure d’effort et aussi…d’entêtement ! Bref, nous prenons la difficile décision de retourner sur nos pas; la journée avance rapidement et nous savons que les journées sont courtes à cette période-ci de l’année !

Retour sur le sommet de Champs-de-Mars, nous appréhendons la prochaine descente due à notre manque d’expérience sur cette montagne et ce type de pente. Nous décidons de descendre dans sa partie moins abrupte ce qui nous amène dans un sous-bois, beaucoup plus difficile que le premier! Un coup lancé, pas le choix, on continu. Heureusement j’étais chaussé d’un équipement très léger mais à la hauteur de ce type de descente (Voile Hyper Vector BC vendu chez Vélo Spécialité, fixations Fischer Tour Speed Turn (Dynafit) et bottes Fischer Traverse (skimo). Ces skis m’ont permis d’avoir le contrôle voulu, mais je ne les aie sans doute pas honorés de part mon élégance et ma grâce dans la descente. En toute franchise, bien qu’au départ j’étais réticente à troquer mon équipement pour cette aventure, la descente de ce secteur avec mes skis habituels (Madshus eon, bottes Alaska avec fixation 75mm) n’aurait pas été de la tarte ! Suite à cette expérience, je me questionne même sur la traversée vers le Macoun avec mon équipement de ski de fond hors-piste !

Ceci dit, cette traversée fera encore partie d’un de mes objectifs de la saison 2019 !
Je tiens à remercier Guy Bouchard et Marc Dionne pour m’avoir fait essayer un équipement extraordinaire pour cette aventure! Ma première expérience en « haute route » fut mémorable ! Espérons qu’ils ne soient pas trop endommagés (pas du tout!) à cause de la présence de branches que j’ai croisée sur ma route à vive allure !

30Oct/18

Marche: Les sentiers de la croix Mondrain de St-Anaclet – 3.5km

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Parce que l’on marche aussi en sentiers et même si Vélo Spécialité ne vend pas de produits reliés à cette activité (si ce n’est des bas imperméable et des sacs à dos), on débute une section Parcours – Marche pour proposer des sentiers le fun à découvrir. On débute avec une belle surprise soit les sentiers dans le secteur de la croix Mondrain de St-Anaclet près de Rimouski.

Malheureusement, je n’ai pas pris de photo de la croix Mondrain. De plus, il semble exister peu de documentation s’y rattachant. La croix actuelle affiche un plaque qui établit sa construction en 1989. Certains textes parlent de la bénédiction de la croix du Mondrain en 1942. Il y aurait probablement eu une croix plus ancienne installée comme la croix actuelle sur la petite montagne Mondrain. Cette dernière aurait seulement été baptisée (la montagne) officiellement le 5 septembre 2014 par la Commission de toponymie du Québec (CTQ) à la demande des Jardins du Mondrain.  Il y aurait une cache dans le secteur pour les amateurs de geocaching.

L’accès au sentier public entretenu par la municipalité se fait en bordure du Rang 3 à quelques centaines de mètres à l’ouest de la route Melchior-Poirier. L’ascension vers la tour se fait rapidement puisque ça monte assez sec. Le sentier était bien dégagé à notre passage. Le point de vu sur le village au sommet est très intéressant mais la surprise est que le sentier se poursuit vers l’ouest en se tortillant à travers une forêt de pins et de cèdres. Il suit la crête rocheuse en surplomb. C’est superbe! Un peu avant d’atteindre la ligne de transmission électrique, il plonge, presque litéralement, vers le nord en longeant la falaise; prudence! On marche quelques centaines de mètres dans la piste de VTT officielle puis on entre de nouveau dans la forêt pour remonter à mi-chemin de la croix et de la sortie. Randonnée un peu sportive avec de beaux points de vue, à quelques kilomètres de Rimouski! Ça vaut le détour.

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16Oct/18

TOURISME: Sentiers de vélos de montagne de Bonaventure

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Les astres, à l’occasion, s’alignent rapidement. Nous avions en cette fin de semaine du congé de l’Action de grâce 2018, une rencontre d’amis prévus depuis peu à Bonaventure. Notre copain Nelson C. de retour d’une formation en entretien de sentiers dans la Baie des Chaleurs la semaine précédente, nous a aussi pistonné à propos de nouvelles trails de vélo de montagne dans ce secteur. C’était suffisant pour allumer l’étincelle de l’exploration!

L’entrée du « Parc »

L’info que nous avions étaient de nous rendre sur le Chemin Thivierge près de l’aéroport pour entrer dans ce qui est surnommé « Le Parc » par les deux Serge, les valeureux travailleurs de sentiers. Confirmé par nos amis (Merci Gino et Éloi!), l’entrée s’y trouve effectivement et balisée de plus! Notre balade en sera une de découverte et de surprises! Le fameux « Parc » est vraiment amusant et l’espace est utilisé judicieusement afin d’obtenir un maximum de distance. Il y a eu beaucoup de travail « au pic et à la pelle » dans ce secteur. Pour ce que nous avons roulé, tout est au maximum en « carré bleu » selon moi; pas de losange noir!

Sentiers partagés!

Au bas du « Parc », des affichettes « Chevaux » et « Vélos » piquent notre curiosité comme le nom d’un sentier (Le Malin). Et si ça nous emmenait vers le fameux « Malin » sur la rivière Bonaventure? Eh bien oui!!! 2.5 kilomètres de sentiers de largeur de VTT, emprunté que très très occasionnellement par les chevaux nous connectent au Chemin Ambroise qui lui, rapidement nous dirige au « Malin ». À partir du stationnement, il y aura au moins 2 autres kilomètres de sentiers qui seront nettoyés en 2019. Étant un peu coincé par l’horaire, nous retournons à notre point de départ via la route Forest.

Le fichier GPX téléchargeable plus bas montre le secteur entretenu par les 2 Serge et qui obtiendra de l’aide de la municipalité de Bonaventure en 2019 selon Serge Arsenault, que j’ai contacté à mon retour. Il est aussi possible d’agrandir la boucle entre autre en passant par ce que les locaux appellent le Mecok et d’autres sentiers de VTT. Nous avons été très impressionnés par le travail effectué et le potentiel futur. Est-ce que cela vaut le coup d’y arrêter? Pas de gêne!!!!

Fichier GPX pour votre GPS