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04Oct/18

Les premiers vélos à assistance électrique au sommet du Logan?

Dès la réception de mes premiers vélos de montagne à assistance électrique en magasin, je me suis demandé si c’était possible de faire de nouveau un aller-retour vers le sommet du Mont Logan (1150 mètres d’altitude). Les premiers acheteurs avaient la même question! Nous ne faisons plus ce périple depuis quelques années déjà; pourquoi se la donner aussi difficile dans la vie!

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Il est possible d’atteindre le sommet de cette montagne à vélo par la Réserve faunique de Matane (trop facile), par le village de St-Octave-De-l’Avenir (impossible en ce 27 septembre 2018 du à la chasse à l’orignal) et via le sentier Le Norois au bout de la route 11, dans le Parc de la Gaspésie. Ce sera notre choix. De plus, il nous offre un peu de latitude; l’aller-retour est au minimum de 45km (à partir du Lac Thibault) jusqu’à 100km à partir de la 299. Nous choisirons une distance intermédiaire dictée par la capacité de la batterie de ma monture (Moustache Saturday 27 Trail 4 – 500Wh) et mon estimation du niveau de difficulté; ce sera un départ du Lac Paul.

10h du matin, mon partenaire d’aventure pour la journée et ami, Jean-Louis, les vélos et moi, sommes prêts. Le secteur est loin de m’être inconnu puisque je l’ai pédalé plus du dizaine de fois dans les vingt dernières années, même dans la neige: c’est sans aucun doute ma randonnée à vélo fétiche! J’apprendrai tout de même beaucoup de chose pendant la journée grâce à mon accompagnateur, ancien agent de la faune dans le secteur. La température est idéale, agréable même parfaite pour parcourir le Norois (fermé à la circulation automobile à partir du Lac Thibault) qui grimpe abruptement par moment, particulièrement à l’approche des refuges la Chouette et la Nyctale. La pluie des derniers jours a gonflé le Ruisseau aux Saumons que nous croisons à plusieurs reprises. Le sentier, assez large pour les besoins de circulation des 4X4 de la Sepaq, devient lui même ruisselant par moment.

Arrêt mérité au 1er refuge

Nous sommes au premier refuge vers 11h30 (1h30 pour monter!!!!) pour grignoter un demi sandwich et s’imprégner de la vue incroyable que nous avons sur le Logan. Nous repartons pour l’approche de la montagne et nous nous engageons sur le dernier « pitch »; ce ne sera pas une 2e réussite à vie « sans mettre le pied au sol » pour moi même si le Moustache, avec son moteur Bosch CX en mode eMtb , se jouait des gros cailloux mais son pilote a manqué de souffle! Sommes nous les premiers cyclistes avec vélos à assistance au pied de la tour de communication juchée au sommet du Mont Logan? Peut-être! Probablement! C’est clairement un des endroits que je préfère sur cette planète! La vue et imprenable comme à chaque fois, quand le ciel est aussi dégagé. La faune nous fait même un clin d’oeil; un aigle royal vole sur notre gauche et un ours noir vaque à ses petites affaires 1km droit devant nous. Pour le simple plaisir de nos yeux, nous empruntons à pied le sentier du SIA sur environ 1 kilomètres vers le point de vue.

9km d’autonomie au sommet du Logan?

Mon écran affiche 9 km d’autonomie restante. Après 29km et la moitié de la randonnée, c’est un peu préoccupant. J’ai tout de même roulé frugal en mode ECO sauf quand j’avais besoin de plus de poussée. Nous redescendons, avec prudence, particulièrement dans la section abrupte, jonchée de gros cailloux instables. Autre passage au refuge pour finir notre dîner et entreprendre le retour. Comme à l’aller, les perdrix nous bloquent presque le chemin tellement elles ne sont pas farouches. La perte des boulons du porte-bagage de Jean-Louis ralentira quelque peu son ardeur dans les sections raboteuses.  Contrairement à lui, avec ses deux batteries de 400Wh, je dois surveiller ma consommation électrique; après une légère remontée de mon autonomie à 15km, elle descend tout en douceur. Je ne me permet plus de passer au dessus du mode ÉCO et pour le derniers 10km, j’enlève l’assistance sur le plat. Au retour à la voiture, après 58km sur mon cyclomètre Garmin, mon écran Bosch me donne encore 1km d’autonomie; ce fut juste!!!!

Bilan?

  • 58km sur un sentier raboteux comme je les aime et parfois très abrupte
  • 1500m d’ascension
  • La batterie 500Wh a été suffisante
  • Les 2 moteurs Bosch CX eux, n’ont jamais manqué de souffle
  • Le Moustache Saturday 27 Trail 4 et le iZip E3 Sumo ont été parfaits
  • Une quinzaine de gélinottes, 2 orignaux, 1 aigle royal et 1 ours
  • Une journée mémorable en agréable compagnie!

 

Tracé GPX de la randonnée

02Oct/18

Présentation des produits Revelate Designs

Nous vous annoncions dernièrement la distribution des excellents produits de bikepacking Revelate Designs. Nous avons utilisé le plupart des produits pendant l’été et n’avons pas été déçu. Tout est d’une qualité et d’une ingéniosité au delà de nos attentes!!! Voici une courte présentation des sacs Ranger + Mag Tank (cadre), Harness + Salty Roll + Egress + Mountain Feedbag (guidon) et Terrapin System 8L (selle). Ils sont d’une complémentarité et d’une versatilité incroyable. Venez les voir!!!

25Sep/18

Arrivée des premiers FAT bike Spherik 2019

Nos premiers FAT bike Spherik sont arrivés. La nouvelle saison de FAT est lancée!!! Nous présentons ici rapidement le Spherik SF Deore 2019, vendu 1499.99$ et disponible dès maintenant! Pas de compromis pour un prix très raisonnable: freins Shimano hydraulique, transmission Shimano Deore avec pignons 11-42, pneus Maxxis Minion FBF et FBR. Une machine parfaite pour la plage, la neige et l’exploration!!!!

20Sep/18

ANNONCE: Maintenant distributeur des produits Revelate Designs!

Nous sommes fier d’annoncer que nous distribuons maintenant les excellents produits de bikepacking Revelate Designs. Nous avons utilisé le plupart des produits pendant l’été et n’avons pas été déçu. Tout est d’une qualité et d’une ingéniosité au delà de nos attentes!!! Vous voulez ce qu’il y a de mieux pour vos voyages de vélos ou pour vos déplacements? Pensez Revelate Designs!!! Les stocks varieront selon la disponibilité chez le fabricant et de la demande.

11Sep/18

Passage à l’Auberge de Montagne des Chic-Chocs!

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1 mois et 1 jour après la livraison des vélos de montagne à assistance électrique Raleigh Tokul à l’Auberge de Montagne des Chic-Chocs (la Sepaq), nous étions présents sur place pour un peu plus de 24 heures afin d’en faire la vérification. Leur popularité est telle que nous avons du nous organiser un horaire avec les clients de l’auberge pour les subtiliser à tour de rôle! 544 kilomètres en 1 mois; record du parc de vélos à assistance et surprise totale pour moi et l’équipe. Comment se porte la flotte? Très très bien! J’ai du faire du serrage de boulons mais absolument rien d’exceptionnel et surtout, les moteurs Bosch n’on pas fléchis à la tâche.

Nous avions aussi le bonheur d’explorer le territoire avec nos vélos le samedi et les Raleigh le dimanche. L’objectif était de se faire plaisir mais aussi de constater l’état des sentiers pour fournir des recommandations au directeur de l’auberge (pour l’entretien des vélos).  Nous avons roulé sur le sentier de l’épaule (refuge Palatouche) le samedi, en direction du lac Bardey via le sentier du Garrot et sur un vieux chemins en direction du mont Frère du Nicol Albert le dimanche: il y a du dénivelé à souhait et c’est évidemment plus agréable avec un vélo à assistance électrique! L’Auberge de Montagne a une ligne prometteuse pour les prochaines années!

Nous tenons à remercier M. Guy Laroche (directeur de l’auberge) et toute l’équipe (dont les guides) pour le séjour mémorable. La chambre était douillette, la bouffe était incroyable et le contact humain avec les employés ainsi que la clientèle tellement enrichissant.

Avec l’espoir d’y retourner!!!!

29Août/18

Le VUS des vélos à assistance électrique?

Est-ce possible le VUS des vélos à assistance électrique? Absolument! Moustache a son Xroad: c’est le vélo à assistance le plus polyvalent du marché! Grâce à ses pneus semi cramponnés de 2 pouces, ses garde-boues en aluminium extrudé, son porte-bagage, ses suspensions à court débattement, son éclairage et sa transmission Bosch CX, le Xroad passe partout avec aplomb!!! Et la qualité Moustache Bikes est incontournable!

Le premier arrivé dans la région a déjà fait le bonheur de son utilisateur mais d’autres suivront!!! Venez en jaser!!!

13Août/18

Bikepacking: Gros-Morne en bikepacking…à la prochaine !

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Texte: Chantal Quintin

4e sortie de bikepacking de l’été ! Quoi de mieux que d’explorer les vallées de la Haute-Gaspésie. L’année dernière, une boucle par les vallées de Marsoui et de Rivière à Claude nous avait grandement impressionnée. Ayant en tête cette aventure nous nous lançons cette fois ci vers les vallées de Manche d’Épée et de Gros-Morne (à ne pas confondre avec le Gros Morne de Terre-Neuve). Manche d’Épée est reconnue pour sa réserve écologique de 573 ha. Quant à Gros-Morne, Guy et moi n’avions aucune idée sur ce qu’elle pouvait nous réserver. Pour notre boucle, je trace sur un fond de carte ce qui est pour moi une valeur sûre, un chemin longeant chacune des vallées. Cette valeur sûre fut toutefois remise en question et ce dès la première journée de notre aventure !

Jour  1- Manche d’Épée vers le Lac au Diable

Premier objectif, la vallée de Manche d’Épée, jusqu’au Lac au Diable et possiblement campement le long de la Rivière-Madeleine. Les premiers kilomètres sont magnifiques et faciles à rouler, jusqu’à ce que nous atteignions une signalisation indiquant pont fermé !!! Nous continuons malgré tout (nous avons déjà rencontré des embuches qui nous apparaissaient pire que celle-ci: notamment des barrages de castor). À l’endroit du pont il y a longtemps disparu, la traversée de la rivière n’est pas problématique. Il n’y a qu’un mince filet d’eau dans le lit de la rivière. C’est toutefois le talus que nous devons franchir pour continuer notre chemin qui est plutôt imposant. La force légendaire de Guy se confirme. Il réussit à monter nos vélos chargés sur un talus instable (avec quelques sacres !). C’est à partir de ce point que la suite de notre parcours se complique. La présence d’herbe au genou et même parfois à la taille, le ravinement du sentier engendré par un régime torrentiel des cours d’eau nous amène à pousser les vélos sur plusieurs kilomètres. Arrivée au premier lac, nous apercevons un chalet et heureusement pour nous il y a présence de vie humaine  . Le propriétaire nous informe que le chemin que nous voulons emprunter n’est plus praticable et ce depuis un bon moment ! Il nous conseille de suivre le chemin des éoliennes. Nous remontons sur nos vélos, avec en prime une vue sur les montagnes et les éoliennes. Nous nous rendons sans problème au Lac au Diable, une destination de villégiature connue par la pourvoirie du Camp de la Haute Madeleine. Malheureusement, la présence de nombreux chalets privés rend difficile son accès. Nous pouvons tout de même constater, comme le gardien le mentionnait que son eau est froide et turquoise. Nous continuons notre route vers la ZEC de la Rivière-Madeleine. Cette destination sera la dernière de notre journée. Nous trouvons un endroit magnifique pour passer la nuit le long de la rivière. La température de l’eau est parfaite pour la baignade et nous avons droit à un spectacle d’étoiles filantes (les perséides)!

Jour 2 – Gros-Morne suivi par Manche d’Épée pour retourner à l’endroit où nous avions laissé le véhicule.

La montée de la Rivière-Madeleine vers la route de l’Anse-Pleureuse menant à Murdochville est sportive. Heureusement les chemins improvisés que nous empruntons sont en très bonnes conditions. Nous avons décidé d’opter de rouler sur des chemins forestiers au lieu de suivre mon tracé afin de ne pas revivre notre première journée. Je retrouve ainsi le sourire de Guy lors d’une superbe descente sur près de 10 km dans la vallée de Gros-Morne. À la mi descente je me rends compte que j’ai perdu mon GPS !  Nous effectuons le chemin inverse mais Guy monte en flèche et fait quelques kilomètres de plus  que moi pour retrouver  le GPS, FIOU !

Gros-Morne est notre coup de cœur de l’aventure et ce pas seulement pour la descente. Cette vallée nous offre des points de vue magnifiques sur les montagnes avec un passage de quelques kilomètres dans une érablière. Ce secteur nous donne du courage pour la dernière étape de notre journée la montée entre Gros-Morne et Manche d’Épée par le chemin du SIA sous un soleil de plomb où nous suons notre vie.
Ces deux journées en bikepacking furent remplies de surprises. La vallée du Gros-Morne est notre plus grande surprise de par sa qualité de sentiers et sa diversité de paysages. Nous avons également été surpris de la quantité de chemins que nous avions croisés. Ceux-ci nous réservent sans aucun doute d’autres belles surprises. Toutefois la connaissance du territoire est un incontournable. Ainsi Gros-Morne et l’arrière-pays de la Haute Gaspésie, à la prochaine fois !

NOTE: Il serait beaucoup plus aisé d’atteindre le Lac au Diable via Le chemin du lac au Diable, accès via la 132 à mi-chemin entre Manche d’Épée et Madeleine  plutôt que de monter dans la vallée de la rivière de Manche d’Épée.

Tracés GPX pour votre GPS

Jour 1

Jour 2

 

07Août/18

Bikepacking: La traversée de l’érablière du massif Logan-Coleman

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Ayant skiés l’hiver passé dans l’érablière au pied des monts Collins et Coleman (Réserve faunique des Chic-Chocs), certaines questions demeuraient sans réponses. Le secteur à l’est du ruisseau Côté est-il accessible ? Existe t-il un chemin longeant la limite de la réserve Fernald? Est-il possible d’approcher le lac Windsor, au pied du Mont Logan ?

C’est avec ces questionnements en tête et probablement de quelques autres, ma complice Chantal a tracé un parcours prometteur en y investissant quelques heures. Le plan original de la première journée est de suivre la Petite rivière Cap-Chat (un affluent de la rive sud-est de la rivière Cap-Chat) et de remonter par la coulée du lac Windsor. La montée vers un ancien chemin de la Petite rivière Cap-Chat est magnifique. Cette rivière nous réservera quelques surprises en raison de son dynamisme (chemin sectionné par le mouvement du lit de la rivière et glissements de terrain). Je manquerai une courbe et nous ferai suivre le ruisseau des Adolphes, une montée plus abrupte que la coulée du lac Windsor. Comme notre curiosité pour le lac Windsor est grande, nous descendrons une bonne partie de la coulée du même nom plutôt que de manquer un point de vue.

À l’approche de la limite du Parc de la Gaspésie, après quelques tentatives d’exploration de sentiers en dehors de la route de vtt, il est clair que le lac Windsor ne peut être atteint en vélo, et ce bien que nous sommes à moins de 2 km d’approche. Il est dépassé 18h et nous décidons de passer la nuit près d’un camp de chasse avec une vue impressionnante sur les montagnes.

La vue sur les montagnes est superbe (elle nous donna même un point de vue unique sur le Logan) et le demeurera jusqu’à ce que nous leur tournions le dos en fin d’après-midi, sur la route de la rivière Cap-Chat, direction nord, pour le retour à l’auto. Nous reprenons la route de VTT qui nous apparaît rapidement peu utilisée à abandonnée; les ponts n’existent plus et nous traversons à gué à plusieurs reprises. Nous remplissons nos bouteilles dans le ruisseau Ouellet, qui prend sa source en altitude et donne le nom au Bol à Ouellet, connu des amateurs de glisse. Les côtes de ce secteur longeant la Réserve écologique Fernald sont abruptes. Nous croisons le sentier que nous avions emprunté cet hiver en ski. Facilement skiable en hiver, cette portion du sentier au pied des monts Collins et Coleman s’avère difficile en vélo. Elle est une répétition de trous boueux piétinés par les orignaux et de foin long dans une superbe érablière.  Après quelques heures d’une avancée lente sous un soleil de plomb en compagnie de frappe- à -bord, l’érablière devient commerciale et le sentier lui devient route de gravier avec un dénivelé négatif.  Une agréable baignade dans la Cap-Chat agrémenta le long retour de 28 kilomètres sur le chemin de la rivière.