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26Juil/17

RÉALISATION: Une transmission 1.5X? (Poor man’s 1X11 gravel bike)

La popularité des transmissions mono plateau a explosée cette année; c’est maintenant techniquement possible d’obtenir une transmission 1X avec une plage de développement tout à fait acceptable. L’avantage majeur est la simplicité de la mécanique ajouté à la simplification de la conduite. MAIS, ce type de transmission est encore relativement dispendieux.

Depuis quelques années, je voulais tester un concept et dernièrement, les pièces nécessaires se sont présentées à moi. Comment arriver à une plage de développement acceptable pour un vélo sportif (gravel bike) avec une transmission qui serait presque aussi facile à opérer que le 1X et surtout, à coût plus que raisonnable? La clef du système est un pédalier de tourisme originalement monté en 30-42-52 (dont la 52 est inutile sauf pour les cyclistes très performants) amputé de cette fameuse 52. Le plateau utilisé principalement sera le 42 (comme sur un gravel bike 1X) et au besoin, dans les pentes très abruptes, on descend sur le 30 dents. Pour les anciens, c’est une transmission avec un ti-boeu(f)!

Le second élément, est un ensemble de dérailleur à cage longue et une cassette de 8,9 ou 10 pignons (11-32, 11-34 ou 11-36).

Le tout est contrôlé par des manettes intégrées frein/vitesse standard; sur ce vélo, ce sont les manettes peu dispendieuses et très fonctionnelles Shimano Claris. En pratique, la transmission 1.5X est un franc succès!!! Vive la Poor man’s 1X11!!!

01Juil/17

Promotion SPHERIK Flamme Rouge 2017

Pour souligner le Tour de France 2017, Spherik et Vélo Spécialité vous offre la chance d’obtenir de nombreux vêtements et accessoires gratuits. À l’achat d’un vélo Spherik, vous pourrez sélectionner jusqu’à 530 $ de vêtements et accessoires parmi une grande sélection.

En plus d’un vélo hors du commun, équipez vous!

Vélo Spécialité est le seul distributeur Spherik en Gaspésie et au Bas-St-Laurent

13Juin/17

Un nouveau fournisseur avec un produit sur mesure!

Nous avons débuté une collaboration avec la petite entreprise Montréalaise  DeNolin. En fait, DeNolin c’est Nolin Coderre, un artisan très doué qui fabrique des vêtements de pluie pour les cyclistes. Nous avons reçu notre première coquille imper respirante (Goretex), fait sur mesure pour un client, et la qualité de fabrication est simplement incroyable. Que pensez-vous d’une coquille Goretex top qualité pour 240$? Pas gênant de comparer avec les grandes marques!!! Le manteau présenté ici a été conçu aussi bien pour le vélo que pour le ski.

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08Juin/17

C’est quoi le vélo de route d’un gars de FAT?

Chaque fois que j’enfourche mon vélo de route après quelques sorties de Fat Bike, je trouve les pneus incroyablement étroits et… limitants! Depuis 2016, je roule un Gravel Bike chaussé de pneu Schwalbe G-One de 30mm. Ils améliorent grandement le confort sur la route et offre la possibilité de s’en sortir sur chemin de gravier.  Par contre, peut-on améliorer les choses un peu? Eh bien, sur le Marin Gestalt 3, il est possible d’utiliser la version 38mm du même pneu. Là, on parle d’un pneu de route FAT!!! J’avoue que sur asphalte, la résistance au roulement est vraiment perceptible MAIS sur gravier, WOW! Mon Gestalt est maintenant un vélo d’aventure très léger. À suivre…

02Mai/17

Équipement: GARMIN Vivoactive HR – La brillante! (Gps, cardio, ski, vélo, course,…)

Je n’aime pas les gadgets, je n’aime pas les gadgets, je n’aime pas les gadgets. Pas fort comme début d’article encourageant l’utilisation d’une montre intelligente, spécialisée dans les activités sportives! Je donne ma conclusion tout de suite: Je l’adore!!! Poursuivez la lecture pour connaître les détails…

En plus de ne pas aimer les gadgets, je ne suis pas une personne de statistiques; ça m’ennuie très rapidement. Au premier regard, je ne serais donc pas un client potentiel pour ce type d’équipement MAIS l’incroyable est que la Garmin Vivoactive HR me rejoint autant que ceux qui s’entraînent sérieusement. Elle combine les fonctions de montre d’entrainement, de moniteur d’activités (entre autre la quantité de pas quotidien) et de montre intelligente.

Vous êtes de type Techno?

  • Elle donne l’heure (pratique!)
  • Elle capte votre fréquence cardiaque grâce à ses capteurs laser
  • Elle se se synchronise avec votre téléphone et affiche les notifications
  • Elle est très très configurable. De plus, grâce à Garmin IQ vous pouvez y ajouter beaucoup d’applications

Vous êtes de type discipliné?

  • Elle s’adapte à plusieurs activités (course, vélo, ski, etc)
  • Chaque activité affiche une panoplie de paramètres d’entrainement (entièrement configurable)
  • Elle accepte l’information de divers capteurs comme une ceinture cardio ou un capteur de vitesse
  • Elle permet de téléverser toutes vos statistiques sur Garmin Connect qui lui peut se synchroniser avec Strava ou autres

Vous êtes de type aventurier?

  • Elle affiche l’altitude, le gain en altitude et plus
  • On peut lui ajouter des applications de localisation (GPS)
  • Elle permet de téléverser les parcours enregistrés pour créé via Garmin Connect des fichiers GPX ré-utilisables dans les appareils GPS

Survolez les photos pour une description

Les produits GARMIN sont disponibles en magasin!

 

16Avr/17

Nous sommes FIDEL!

Je suis fier d’annoncer que Vélo Spécialité s’est joint aux entrepreneurs de la Matanie membre de FIDEL (Fonds d’innovation et de développement économique local de la Matanie). C’est humblement un effort monétaire important pour ma micro entreprise. Par contre, dans un esprit de responsabilisation et de mobilisation du milieu ainsi que du respect de mes valeurs personnelles, je devais faire partie du mouvement.  J’ai choisi de revenir  vivre à Matane à un moment ou je pouvais m’installer dans la région de mon choix. L’opportunité d’affaire qui se présentait à moi me permet de m’impliquer pour un retour à un climat économique optimiste dans la région. Nous vivons dans le plus beau coin de la planète et nous avons toutes les ressources pour nous prendre en main et rayonner.

ALLONS DE L’AVANT!!!

03Mar/17

Voyage: À 100 mètres du sommet (Mont Jacques Cartier) !

Visionnez le diaporama au bas de l’article

Ma complice d’aventures Chantal Quintin et moi, sommes sur une lancée d’atteinte de sommets gaspésiens à ski en cet hiver 2017. Après le Mont Logan (1150), le Pic du Brulé (790m) et le Pic de l’Aube (920m), nous avons jeté notre dévolu sur le Mont Jacques Cartier (1270m) du secteur des monts McGerrigle, rarement foulé par des pieds de skieurs. Il n’est en fait pas suggéré officiellement dans les sentiers hivernaux de la Sepaq. Je dois mentionner que la veille du départ, j’ai reçu un document de la Sepaq confirmant notre réservation de refuge et sur lequel apparaissait une carte montrant un tracé atteignant le sommet. Ce sera notre laissé-passé légal au besoin.

Le plan original, puisque nous aimons bien adapter à la météo et à notre inspiration, était le suivant:

  • Jour 1 (26 février 2017): Départ du Centre de découverte du Parc de la Gaspésie direction Lac aux Américains, passage par le refuge Le Roselin et montée vers le refuge des Mines Madeleine (780m) pour une total de 20,5km.
  • Jour 2 (27 février 2017): Refuge des Mines Madeleine et ascension du Mont Jacques Cartier puis retour au refuge (17,4km) avant d’amorcer la descente vers le Centre de découverte (12km)

Les jours précédents notre aventure, la météo n’augurait rien de favorable à l’atteinte de notre objectif avec quelques jours de pluie qui devraient se transformer en neige avec de forts vents. Pour bien des raisons, dont les obligations de travail et la disponibilité du refuge des Mines Madeleine, il n’était pas question d’annuler ou de repousser. Le plan sera.

Jour 1:

Comme prévu, nous sommes au Centre de découverte du Parc de la Gaspésie vers 8h45 afin de déposer notre boîte de vivres et de matériels pour le transport par motoneige vers le refuge des Mines; pourquoi ne pas se faciliter un peu la vie! Il fait 2 Celsius et il pleut légèrement. Ce seront les conditions avec lesquelles nous amorcerons notre journée de ski sur le sentier qui mène au Lac aux Américains (671m). La grimpe vers le lac n’a rien d’exceptionnelle si ce n’est que la quantité impressionnante d’excréments d’orignaux dans la piste. On prend une petite pause au refuge du lac pour diner. J’en profite pour allumer le poêle, un peu pour nous mais surtout dans l’optique du passage de notre ami Denis Bernier qui revient lui en sens inverse au même moment.

On se remet en marche vers 12h15 en passant par le refuge Le Roselin sur le sentier hivernal qui mène aux Mines Madeleine. Les conditions de glisse plutôt printanières changent; la neige mouillée ne porte pas ou gèle dans les traces laissées par d’autres skieurs en matinée. Ce sera plutôt pénible; un pas à la fois sera le mot d’ordre. Il n’y a même pas de plaisir à avoir dans les descentes puisque je dois utiliser les peaux d’ascension pour ouvrir la voie dans les montées. On garde tout de même le sourire! Heureusement, l’approche du bassin de rétention de la vieilles mines (exploitée de 1969 à 1977) nous facilitera le travail, si ce n’est qu’un vent intense nous rappelant que nous sommes en montagne. Nous arrivons fatigués au refuge pour découvrir avec bonheur que notre ami Denis y est toujours pour nous accueillir. Nous passerons une très agréable soirée avec lui et 2 néo-brunswiquois très sympathiques.

Jour 2:

La météo, est ce qu’elle devait être selon les prévisions avec un ciel couvert, un plafond bas et un vent très fort. La neige apparaîtra rapidement suivant notre enthousiaste départ. Nous devons installer les peaux très rapidement puisque la pente assez abrupte, dessinant un Z  dans le flanc de la montagne offre peu de prise à nos skis. La neige est maintenant durcie, souvent en dévers et découpée par le passage de skieurs lorsqu’elle était encore gorgée d’eau. Arrivés au bord du vaste plateau, le vent et la neige sont très présents, nous rappelant une fois de plus que nous sommes en montagne à près de 1000 mètres d’altitude déjà. Le tracé GPS fourni par Denis sera un filet de sécurité indispensable dès cet instant puisque les plaques de signalisation installées par la Sepaq sont très espacées. Nous contournons quelques lacs et traversons des secteurs plus boisés qui nous donnent des répits du vent.

La traversée du Lac Tanguay entame notre engagement sur une portion du tracé plus théorique puisqu’il n’a pas été enregistré au préalable mais estimé grâce entre autre à Google Earth. En louvoyant un peu nous croisons le SIA (sentier d’été) puis débutons l’approche du fameux Jacques Cartier où nous prenons notre diner à l’abri d’arbres rabougris en distinguant à peine l’épaule du majestueux. Nous sommes à peine à quelques centaines de mètres  de celui-ci.

Motivés, nous parcourons cette distance en réalisant que le blizzard est intense et que le dernier 100 mètres de dénivelé d’ascension est très abrupte. Il serait très hasardeux, voir impossible de tenter la grimpe avec des skis; des crampons à glace seraient de mise pour assurer notre sécurité. De plus, la tour du Mont Jacques Cartier, selon le peu d’information que nous avons, risque d’être verrouillée et de ne pas nous offrir l’abri requis avant le retour. Chantal et moi sommes sur la même longueur d’onde; en toute humilité, le toit de la Gaspésie ne nous permettra pas sa conquête aujourd’hui. Il faudra revenir. Nous serons en terrain de connaissance la prochaine fois. Nous rebroussons chemin dans le vent et la neige en ajustant fréquemment nos vêtements aux conditions.

La traversée du plateau sera plus intéressante puisque l’accumulation de neige commence à se faire sentir et notre mémoire, fraiche du premier passage facilite la navigation.  Je dois avouer qu’à la sortie du Lac Tanguay nous avons erré un peu m’ayant légèrement fourvoyé. La descente du plateau se fera à skis (avec les peaux) pour Chantal et à pied pour moi. Je ne croyais pas que l’accumulation de neige serait suffisante pour recouvrir le fond durci du matin. J’étais dans l’erreur mais ce ne fut tout de même, pas pénible. Les deux dernières branches du Z se feront tout de même à ski avec un léger plaisir de glisse pour un retour au refuge, désert encore quelques minutes, plutôt fatigués que nous sommes.

En cette fin d’après-midi, le plan est de se réchauffer, manger un peu puis charger les sacs de tout notre matériel laissés sur place et de revenir vers le Centre de découverte. Ce ne sera pas très facile de skier vent de face. Chantal ayant mis la main sur le bulletin météo de la semaine, le délai nécessaire pour l’apparition d’un sourire et d’un petit « J’ai une proposition à te faire! », n’est pas très long! Et si on restait une journée de plus pour profiter du soleil du 28 afin de se faire le Petit Mont Ste-Anne? Moi, qui avait dit en journée que ce serait la seule fois de 2017 où je grimperais le plateau des Mines Madeleine… L’accord fut quasiment instantané! Quand on aime l’aventure, la montagne et le ski, comment refuser une telle proposition! Nous passerons une seconde soirée agréable dans ce refuge équipé d’électricité et de douche, cette fois avec deux sympathiques frères ingénieurs; ils y sont pour explorer des couloirs en descente pendant la semaine.

Jour 3 (Bonus!):

Au levé, on se prépare à notre objectif de la journée, le Petit Mont Ste-Anne (1147m). Malgré les prévisions, le ciel est couvert, avec au mieux une petite trouée bleu qui se déplace rapidement; pas question de baisser les bras. Un peu avant 9 heures, nous chaussons les skis et débutons l’ascension menant au plateau. La neige nouvelle de la veille est disparue avec les vents de la soirée. Il faudra être prudent au retour. À la croisée du sentier du Mont Jacques-Cartier et du Petit Mont Ste-Anne, 1 kilomètre avant notre destination, le plafond nuageux est assez élevé pour nous permettre de voir la tour de communication et nous redonner espoir dans un possible dégagement. À mi-chemin, nous nous défaisons de nos skis devenus inefficaces sur cette neige durcie. Rapidement, les cailloux balayés par le vent deviennent de plus en plus présent et nous rappellent, à notre grand bonheur que nous sommes sur un sommet alpin de plus 1100 mètres.  Lentement, la grisaille se dissipe pour nous laisser vivre la réalité d’un slogan bien connu dans la région, nous sommes dans « Une mer de montagne« ! Nous sommes excités comme des enfants par ce que nous voyons et nous nous dirigeons vers la petite tour météo en contournant la grande tour de communication; les deux sont blanchies par la rigueur de l’hiver.  Dame nature nous offre maintenant une vue sur le distant plateau du Mont Albert. Même le Mont Jacques Cartier pointera finalement son nez, lui qui la veille était très timide.

Le moment de redescendre est arrivé; le temps comme le vent, passe à grande vitesse. Avec prudence, un pas à la fois, nous revenons vers nos skis pour les attacher à nos sacs à dos. Une petite pause à l’abri de la cabane de l’intersection nous permet de faire quelques ajustements. La descente se fera en bottes jusqu’à ce que nous retrouvions la neige nouvelle de la veille qui n’aura pas été balayée. Le ciel se dégage de plus en plus et nous permet de vivre la beauté du secteur encore plus intensément.

Nous prenons une nouvelle pause, la dernière, au refuge des Mines Madeleine. Nos vivres sont presque épuisés mais tout de même suffisant pour nous donner l’énergie nécessaire au retour vers le Centre de découverte. Nos sacs seront alourdis du matériel laissé sur place et monté le 26 par le préposé en motoneige. Cette route 14, avec ses pentes douces, allège un peu notre fardeau mais quelques faux plats consomment lentement notre énergie. Le soleil et le ciel bleu sont maintenant très présents et réchauffent notre descente au point d’enlever nos gants et nous donner un avant goût du printemps. Nous bouclons quand même rapidement la boucle avec notre arrivée au stationnement. Nous concluons une autre extra ordinaire aventure hivernale!

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21Fév/17

Équipement: BUD – Un pneu de fat qui prend le contrôle!

Pour le Fat bike hivernal, lorsque les pistes sont très dures, tous les bons pneus et même ceux avec des crampons petits et espacés, font l’affaire. Je dirais que ces derniers peuvent être avantagés puisque la résistance au roulement est moindre. Par contre, si les sentiers sont plus mous ou recouverts d’un peu de neige non tassée, ce qui est très fréquent, les pneus avec des crampons plus gros passent devant. La compagnie Surly, instigatrice de la démocratisation du Fat bike, offre une gamme complète de pneus et tient encore le haut du pavé avec ses fameux Bud et Lou.

Avec près de 25 ans d’expérience en vélo de montagne, dont 3 en Fat bike, ma préférence se tourne clairement vers un pneu avant directionnel avec une très grande accroche pour lequel j’ai totalement confiance. J’ai apprécié le Vee Bulldozer 4.7 pendant 2 saisons et il demeure en permanence installé sur la roue arrière de ma monture. Cependant, le Surly Bud 4.8  a élevé ma  pratique hivernale à un autre niveau grâce à son volume plus grand et le contrôle supérieur qu’il offre. Vous pouvez incliner la bête dans les virages sans crainte de perdre l’avant. Ses crampons longitudinaux agressifs mordent la neige et permettent une grande précision de conduite sans ajouter de résistance au roulement perceptible.  Je le suggère sans aucunes hésitations! Vous voulez vous sentir en confiance? Invitez Bud sur votre roue avant! On parlera du petit frère Lou qui lui pousse très fort dans une autre chronique!

Nous sommes revendeurs des produits Surly.