Tag Archives: Tourisme

03Avr/19

TOURISME: Exploration à ski dans la Neigette

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Le secteur de la Neigette a  un fort potentiel pour le ski de fond hors-piste selon nous.  On connait le Sentier National pour la marche en montagne. Nous l’avions tenté en vélo l’été dernier avec peu de succès. En faire un bout en ski? C’est possible? On pourrait en faire une boucle le fun?

C’est ce que nous avons fait! Nous avons utilisé une section du sentier National  près du Lac des Deux frères (Domaine Valga). L’ascension s’est fait assez facilement via le Sentier en suivant les taches de peinture rouge sur les arbres. Nous avons connecté quelques chemins pour atteindre le point de vue et redescendre sécuritairement. Nous avons adoré notre randonnée et été agréablement surpris par le potentiel et la beauté de ce secteur.

On doit rappeler que ce circuit est en partie sur des terrains privés. Aucune autorisation n’est accordée;  à chacun de discuter avec les propriétaires rencontrés si cela se produit. Nous n’avons croisé personne.

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12Mar/19

Parcours: boucle du Mont Charles-Édouard-Vézina à ski (Réserve Matane) – 18km

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La Réserve faunique de Matane possède un potentiel incroyable pour le ski de fond hors piste. L’accessibilité hivernale est au mieux aléatoire puisque les chemins n’y sont pas déneigés de façon systématique au delà de l’accueil John mais plutôt selon les besoins des forestiers, quand il y en a. En cet hiver 2018-2019, cet accès aura été possible seulement au moment des premières chutes de neige. Par contre, il est possible de faire quelques boucles intéressantes en partant du stationnement de l’accueil. Le Mont Charles-Édouard-Vézina (altitude de 390 mètres) est le mont le plus à l’ouest des Chic-Chocs et accessible de ce que l’on appelait autrefois « la barrière » ou « la John« . Honnêtement, j’ai skié pas mal la Réserve Matane et c’est un coup de coeur assuré!

C’est une belle boucle agréable et variée, principalement en forêt mature.  Elle emprunte en partie le Sentier International des Appalaches (sentier d’été) qui a été inclus dans une boucle pour les raquetteurs en 2019. Elle est différente selon le sens; anti-horaire = montée plus soutenue et descente douce dans un chemin large, horaire = montée douce avec descente plus pentue en sous-bois. Le GPX disponible ci-bas est dans le sens de la descente facile (hâte de la refaire dans l’autre sens!!!). Elle permet d’atteindre le somment du Mont Charles-Édouard-Vézina et l’antenne près du Mont aux Perches.

Pour cette sortie du 9 mars 2019, nous avions le bonheur d’être 22 skieurs dont 1 montréalais, 3 rimouskois et 18 Matanais, de la mi-trentaine à la quasi mi-soixante-dizaine; un groupe de joyeux lurons!!!!

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06Mar/19

TOURISME: La rencontre de deux régions de skieurs en Gaspésie!

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Quoi de plus agréable que de se faire de nouveaux amis skieurs? Quel est l’effet le plus positif des réseaux sociaux? C’est selon moi de nous permettre de se connecter avec des gens qui partagent nos intérêts. Chantal et moi avons été contacté à l’automne 2018 par des skieurs des Laurentides ayant lu notre récit du Grand tour des Vallières à ski. Ils auraient bien aimé que nous les guidions en 2019 sur ce terrain. Ils nous ont proposé de se joindre à leur groupe pour vivre 1 semaine de ski de fond hors piste dans le parc de la Gaspésie en février qui suit; 7 jours de ski est impossible à caser dans notre horaire mais 4 jours, c’est jouable! Des échanges de courriel et une discussion Messenger vidéo au fil des mois permettront de préparer le tout.

Le matin du 24 février, nous rejoignons nos 6 inconnus (Francine, Stéphanie, Denis, Jean-François, Normand et Gérard) au Centre de découverte et de services (CDS) du parc de la Gaspésie. Nous sommes rapidement sur nos skis en direction du refuge Le Roselin avec objectif intermédiaire, pour cette belle journée plutôt douce, l’ascension du Joseph-Fortin. Nos nouveaux amis sont de bons skieurs. Le rythme est excellent, même un peu rapide par moment. Fait intéressant, le Skius Laurentidus utilise des skis à fartage, chose rare dans de l’est de la province. Nous sommes en « Écailles » ici. Ils nous prouvent qu’un ski bien farté, poussé par un skieur expérimenté peut même grimper les montagnes sans peaux! Bien que ce soit très venteux en altitude, la vue est superbe et la boucle du sommet est une première pour nous. La descente sera épique; le sentier est étroit et la neige rapide. Nous sommes au Roselin en fin d’après-midi pour un excellent souper et une  nuit bien méritée. La vie à 8 au refuge se passera très très bien; il y avait une belle synergie dans la gestion des tâches et l’efficience  des départs matinaux.

La tempête prévue pour la soirée du 24 et la nuit du 25 a fait sont travail. Il y a de la nouvelle neige. Elle s’est calmée plutôt que prévu; le ciel est tout de même bouchée. Nous skions près du Lac aux Américains et du Xalibu avant de retourner profiter du refuge. La 2e nuit sera plus froide que la précédente et la 3e journée sera sous le signe de la tempête. Le projet du jour sera de se rendre au refuge des Mines Madeleine. Il  fait froid et la neige, qu’il faut tracer, est très très abrasives. Les skis ne glissent pas et ce même dans les descentes que nous espérions amusantes; ce ne sera pas le cas! Le passage près des lacs se fait sous un vent en bourrasque. Nous devons porter les manteaux coquilles avec le collet fermé pour nous protéger. Nous sommes 4 à joindre le refuge des Mines, accueillis par un groupe de jeunes skieurs de descente. Ils se réchauffent devant le poêle et ne prévoit pas sortir skier dans ces conditions. De plus, les risques d’avalanches sont élevés pour leur pratique. Notre retour est un copié-collé de l’aller. Heureusement, nous aurons droit à une autre soirée chaleureuse au Roselin!

Au levé du 4 ième jour, le beau temps est de retour et le froid encore plus présent.  Malgré que nous devons emballer nos bagages pour la navette, nous sommes sur les skis à 8h30. La neige est encore abrasive. L’objectif de la journée est de remonter sur la route 16 pour se rendre au sommet du Ernest-Laforce en passant par son stationnement. Précision, les routes et stationnements ne sont pas déneigés! Je dois avouer avoir douté du succès de notre aventure, même après la moitié de la distance. L’objectif était trop ambitieux? Pas vraiment mes je n’avais jamais eu froid au pied à ce point. Malgré mes bas chauffants, la sensation perçue jouait de déplaisant à très très déplaisant. C’était une première et mon moral écopait. J’apprécie avoir serré les dents puisque la vue du sommet, que nous avons contourné, m’aura redonné le moral. Grâce à la neige abrasive et lourde, la descente du Ernest-Laforce via les sous-bois, sera même amusante avec nos skis de fond hors-piste (secteur pour les skieurs de descente). Demandez aux souriants Normand et Denis c’est quoi le plaisir de skier!!!! Nous avons un plaisir fou dans la longue section moins pentue qui nous ramène vers le CDS. Nous avons même l’impression que les deux derniers kilomètres sont avalés à un rythme très élevé pour nous tester Chantal et moi. Nous allons boire un vin chaud au Gite du Mont-Albert en compagnie de nos nouveaux amis avant de les quitter. Nous avons passé le test puisqu’ils nous invitent à la prochaine TDL, parrainés par eux!!!  Quoi de plus agréable que de se faire de nouveaux amis skieurs?

20Fév/19

Parcours: Boucle alternative à ski pour la Grotte des Fées – 17.5km

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La Grotte des Fées est skié habituellement via la route du peintre. C’est une petite randonnée amusante dans le secteur de St-Léandre. J’avais le goût de m’y rendre via le rang 6 de St-Ulric depuis y avoir passé à vélo en 2018. Encore une fois, Chantal sera parti d’une idée lancée pour bâtir un tracé qui sera plus qu’un aller-retour puisque l’on hait ben ça les aller-retour!!!!

Nous avons stationné la voiture au bout du rang 6 de St-Ulric, là ou la charrue se tourne de bord! Nous sommes montés sur nos skis en descendant de l’auto et débuté la randonnée en nous dirigeant sur ce qui donnait l’impression d’être la suite du rang 6, possiblement un chemin privé ou un chemin non officiellement déneigé bordé de terrain privé. Après quelques centaines de mètres, nous avons tourné à gauche sur la piste de VTT d’été. En pratique, on reste sur le sentier de VTT et au moment de tourner en direction de la Grotte des Fées, le tracé GPX vous permettra d’approcher le lac Adèle avant de revenir vers la Grotte. On monte pas mal jusque là.

Selon les conditions de neige, il sera possible d’approcher la Grotte. Dans notre cas, le couvert de neige nous compliquait un peu trop la vie pour parcourir les derniers mètres; ce sera partie remise! Le retour se fera en douceur de façon très agréable. Il sera préférable de suivre le tracé GPX puisqu’une courte section (environ 100 mètres) se fait en forêt; une belle randonnée de ski de fond hors piste en Matanie!!!

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12Fév/19

Parcours: le refuge du Ruisseau-Creux sur le SIA – 14 km

Photos: Chantal Quintin

Dernièrement, nous étions à la recherche de parcours de ski de fond hors piste avec refuge  en dehors des circuits habituels dans notre région (pensons Parc de la Gaspésie ici). Après un passage très agréable au refuge des Cabourons en janvier 2019, l’idée de regarder ailleurs du côté  du SIA s’est précisée. Nous connaissions déjà le refuge du Corbeau (St-André de Restigouche dans la MRC d’Avignon) pour y être allé en 2018. Notre investigation nous indique que de skier au delà du Corbeau en direction de la Matapédia est un risque d’échec cuisant. Par contre, skier du village de Ste-Marguerite-Marie en direction du refuge du Ruisseau-Creux semble tout à fait réalisable.  Contrairement au Corbeau et au Cabouron, le SIA n’en offre pas la location hivernale puisqu’ils ne peuvent garantir l’approvisionnement en bois. Nous avons décidé, ma complice Chantal et moi de prendre la chance. On charge nos sacs à dos de 55 litres pour passer la fin de semaine en forêt, on s’adjoint des amis skieurs pour nous aider à ouvrir la piste et on paiera le SIA si on y dort.

Le froid est plus que présent ce 9 février 2019. En montant de Causapscal vers Ste-Marguerite, le mercure passe à -20C. Et on ne parle même pas des vents! Les bourrasques dépasseraient les 80 km/h! Il fait tellement froid, qu’à l’arrêt des véhicules, c’est chacun pour soi! Quand les bottes et les skis sont chaussés, c’est impératif de skier! On se regroupera vers la fin du premier kilomètre. Le sentier du SIA est bien protégé par la forêt ce qui nous rendra la température agréable. La neige qui aurait du être glacée après le 2e épisode de verglas en quelques semaines est vraiment agréable à skier. Les arbres sont chargés et givrés pour le plaisir de nos yeux.

Après à peine 6 kilomètres sur terrain plat, on doit attaquer la descente vers le refuge. J’avais vu la carte et les courbes de niveau. J’avoue que je ne voulais pas vraiment voir la réalité. Cette descente est épique; relativement abrupte et étroite! Pour les premiers, du talent, la technique du trépied et un freinage appuyé des skis permet d’y arriver rapidement. Pour les suivants, comme moi, ce sera un peu plus ardu. Avec de la prudence, on y arrive et le refuge du Ruisseau-Creux se dévoile. Il est identique à celui du Cabourons. Ce qui est différent mais prévu, c’est la non présence de bois de chauffage; pas une buche en vue! À l’aide de ma pelle, j’ai creusé à plusieurs endroits pour trouver, au mieux, des buches pourries et gelées. Chantal et moi concluons que le dodo sur place n’est pas possible; je suis très déçu. Dormir en forêt est un moment magique pour moi. Nos amis allumeront tout de même le poêle avec des branchages pour rendre notre dîner plus agréable. On se remet sur nos skis pour le retour.

La montée du premier kilomètre est intense puis le retour se fait à un rythme élevé, pour nous, le duo massivement chargé; jamais sommes nous aussi lourd pour une randonnée d’un jour. L’avantage sera que les mains et les pieds ne gèleront pas à ce rythme. La forêt enneigée est encore très agréable. La cinquantaine de mètre qui sépare la sortie du bois des voitures sera la plus difficile de la journée; le vent arrache même une mitaine des mains de Chantal lors de la prise de photo finale. Encore une fois, personne ne perdra de temps pour quitter les skis et monter en voiture. Brrrrrrr, il fait vraiment froid! Nous sommes tout de même très satisfait de la découverte du potentiel skiable du secteur. Il serait même possible par temps clément de revenir par une boucle alternative, question d’en voir plus. Maintenant, souhaitons que le SIA offrira le refuge du Ruisseau-Creux en destination hivernale! Il serait même tout à fait pensable de s’y rendre en raquette ou en skis-raquette!

Comment se rendre au départ de la randonnée: Fichier GPX pour votre GPS

Aller-retour vers le refuge du Ruisseau-Creux: Fichier GPX pour votre GPS

29Jan/19

TOURISME: Fin de semaine au refuge Le Cabourons!

Élément fondamental d’une randonnée de ski de fond hors-piste ? Le refuge bien évidemment!!! Quelques circuits, existent dans le Parc de la Gaspésie. Bien qu’extraordinaires, on fait le tour rapidement et le besoin de nouveautés se fait sentir. Où pourrait-on skier et  dormir confortablement? Un peu de recherches et un retour en mémoire nous offrent une option; le Sentier International des Appalaches (SIA) propose des refuges! Je dis retour en mémoire puisqu’il y a quelques années, avec le groupe de Matane, nous avions skié et mangé au refuge Les Cabourons (arrière-pays de Mont-Saint-Pierre); j’avais beaucoup apprécié. Pas besoin d’une étincelle plus grande pour lancer Chantal dans le traçage de parcours de ski, de plus en plus fous pour vivre une aventure de trois jours dans ce secteur !

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Les Cabourons est le premier refuge à l’extérieur du Parc de la Gaspésie pour les randonneurs du SIA en direction de Cap Gaspé. Il se situe en altitude dans l’arrière-pays du village de Mont-Saint-Pierre en Haute-Gaspésie. Après avoir fait notre réservation pour deux nuits auprès du SIA, nous montons sur nos skis au bout de la route Auclair (viallage de Rivière-à-Calude) avec nos lourds sac à dos. La première étape consiste a emprunter la route Castonguay (que nous connaissons par une aventure à vélo réalisée en 2017). Ce segment qui est également utilisé par des motoneigistes nous mène, doucement, en direction de la coulée des Cabourons, une longue montée avec un dénivelé de 500 m sur 5 km nous menant vers les lacs du même nom.  Nous appréhendions les conditions de neige puisque le verglas tombé la veille risquait de gâcher notre terrain de jeu. Pour cette première journée, la neige même un peu plus glissante, était skiable. Le passage de motoneigistes avait compacté la neige mais les conditions étaient glacées si bien que les peaux seront nécessaires pour la montée. Le trajet jusqu’au refuge se fera aisément avec une arrivée avant la noirceur malgré notre départ tardif. Par bonheur, la séance de pelletage est très courte, le refuge est propre, le bois de chauffage est accessible et le poële est vaillant! Le défi de la soirée sera de trouver la toilette et de creuser une tranchée pour s’y rendre. Quel plaisir de se retrouver dans un environnement aussi silencieux avec en prime un ciel étoilé magnifique !

Fichier GPX pour votre GPS de cette première journée

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Après une bonne nuit à se relayer au chauffage du poële et un déjeuner copieux, quel sera le plan de la journée? Nous avons plusieurs options. Chantal me propose des boucles de 13km et 21km sur le plateau. Elle me propose aussi de skier le sentier du SIA en direction du Parc de la Gaspésie et ensuite d’approcher le Mont des Pics,  montagne d’une altitude de 900 mètres située dans la réserve faunique des Chic-Chocs. Le dernier est très intéressant! Cette montagne nous intrigue pas mal depuis 1 an mais une question demeure est-ce que le sentier du SIA vers le Parc de la Gaspésie est accessible en ski ? C’est aujourd’hui que nous décidons d’y répondre ! Sans thermomètre il est facile de se rendre compte que la température est facilement autour de -20C. Il fait froid. Le temps est clair. On se dirige sur le SIA en passant dans notre tranchée pour la toilette et en grimpant à travers les arbres la pente abrupte derrière le refuge. Nous sommes rapidement sur un chemin large que les motoneiges hors-piste ce seront fait plaisirs à labourer sur quelques kilomètres. Peu importe, la vue sur la vallée du Mont-St-Pierre ainsi que les différentes coulées est imprenable. La croute a durcie pendant la nuit et porte très bien. Un peu de neige nouvelle par endroits nous oblige a faire la transition de conditions très rapides a très lentes. Le faible poids de nos sacs en mode « jour » nous permet de revenir en mode « skieur » plutôt que simple « transporteur » et d’apprécier.

Après quelques kilomètres, le chemin devient un sentier, superbe avec ses arbres chargés de neige. Les bornes du SIA sont encore relativement visibles pour nous aider. Les ruisseaux demandent un peu d’attention pour traverser sécuritairement. Bien que nous descendons, tout se fait en douceur. Dépassés l’entrée du Parc de la Gaspésie, nous devions traverser la rivière Mont Saint-Pierre pour emprunter  la route du même nom afin de nous diriger vers le Mont des Pics. Ouais… S’il y a déjà eu un pont, il n’est plus là et sans prendre de risque, le plan est peu possible. Nous retournons sur nos pas. Nous sommes à moins de 5 kilomètres du camping du Mont Jacques-Cartier; surpris que le SIA soit aussi aisément skiable. Le retour se fait aussi bien que l’aller, avec des vues imprenables sur les montagnes et la vallée. Petite surprise par contre; comment est-ce possible que des traces de skis se trouvent sous un arbre s’il n’est pas tombé après notre passage? Chanceux peut-être! Avec le froid qui me gèle les doigts et les orteils pendant toute la journée, revenir au chaud dans le refuge en fin d’après-midi est un petit-bonheur partagé.

Un peu de vino, un bon souper, la chaleur du poële à bois, que c’est bon au Cabourons!!!

Fichier GPX pour votre GPS de cette deuxième journée

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Seconde bonne nuit dans le refuge; éveil en sursaut par manque d’oxygène tellement la seule buche d’érable embrasait l’efficace Drolet! Après un autre copieux déjeuner incluant du bacon sur le poële, le ramassage de nos possessions et un petit ménage du refuge nous remontons sur nos skis. Nous avions au préalable évalué nos options de retour. Le plus simple serait la descente par la coulée des Cabourons, chemin emprunté à l’aller. Pourquoi ne pas amalgamer quelques tracés? Nous emprunterons en partie la boucle de 21km puisqu’elle emprunte une bonne section du SIA et pourrions la connecter sur la Coulée d’Épiphane; un retour à notre point de départ sans emprunter de terrain connu. La descente pourrait être difficile mais, pour nous, rien d’impossible!!!

Comme la veille, le SIA est tout à fait skiable et nous permet de voir les montagnes et les multiples vallées. Nous croisons plusieurs pistes d’orignaux qui compliquent quelques peu notre avancée. Notre seul ruisseau à traverser de la journée est difficile. Je tente la création d’un pont de neige pendant que Chantal cherche une brèche. Elle y arrivera plus rapidement que moi. Encore une fois, mes pieds et mes doigts gelés nous feront presser le pas et avaler un sandwich trop rapidement. Avec un peu de patience, nous sommes au point d’entrée de la Coulée d’Épiphane, mon intérêt personnel de cette journée! Nous devons revenir sur nos pas d’une centaine de mètres tellement le début du chemin est imperceptible. À l’aide du GPS, nous nous engageons sur ce qui devrait être ce chemin d’accès. Il y a en apparence un possible étroit sentier; avec par moment des arbres en son centre. La neige ne porte pas et on recule plutôt qu’avancer. Quelle distance devrions-nous faire dans ces conditions? Sans changement, plus de 10 kilomètres. Le choix est facile; nous abandonnons le  «chemin» de la coulée d’Épiphane pour continuer vers celui de la coulée des Cabourons, une valeur sure.

Notre progression sera difficile sur les 2 prochains kilomètres. La croute très très mince dans ce secteur ne porte pas du tout. Nous devons l’écraser et nous enfoncer à chaque pas. L’énergie se consomme à un rythme élevé avec le poids de nos sacs à dos. Nous entamons la longue descente des Cabourons avec des batteries un peu faibles. Nous réalisons rapidement que nos cuisses ne sont pas dans un meilleur état et que la condition de la neige additionnée à la surface durcie par les motoneiges rendront les kilomètres qui suivent plus périlleux; quelques chutes suivront.  Chantal, usant de sa grande sagesse , déchaussera ses skis. Le plat retrouvé en traversant la Rivière-à-Claude, nous permettra un retour à la voiture vers 16 heures. Quelle belle aventure!!!

Fichier GPX pour votre GPS de cette troisième journée

15Jan/19

INSPIRATION: 2 boucles dans la Réserve faunique Duchénier (Rimouski)

La Réserve faunique Duchénier, dans l’arrière-pays de Rimouski, est un vaste territoire connu pour ses activités de pêche, de chasse et de plein air (canot et kayak principalement). Qu’en est-il pour le ski de fond hors-piste? Le potentiel est assurément très grand! Malgré une fin de semaine qui s’annonçait froide, ma complice Chantal a tracé 2 circuits potentiels en s’inspirant des sentiers d’hiver suggérés par la réserve et des chemins existants puis lancé l’invitation pour nous adjoindre des équipages de valeureux explorateurs.

La Boucle de l’érablière (9 kilomètres)

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Cette boucle déjà offerte par la réserve Duchénier piquait notre curiosité. Son accès se fait à partir de l’accueil, secteur de Saint-Narcisse.  On dépasse l’accueil et le second bâtiment puis on tourne à gauche sur ce qui doit être un chemin en été. Après quelques centaines de mètres, on tourne à gauche à la pancarte « Sentier ».  Celui-ci longera la rivière Rimouski pour une très grande partie du trajet. La forêt est très variée et c’est très beau! On y voit des très gros bouleaux jaunes (merisiers). Le sentier est facile à suivre et peu encombré si ce n’est quelques arbres tombés. Au bâtiment de l’érablière, si le chemin est déneigé, on doit y skier pour moins d’un kilomètre afin de revenir à notre point de départ. Au passage, allez enlacer le cèdre géant!

Parcours principalement plat avec quelques montées très raisonnables et une descente un peu abrupte (le fun!!!) si la boucle est effectuée dans le sens horaire. Il est possible d’allonger le parcours puisqu’il y a d’autres sentiers dans le secteur.

Merci aux autres membres de notre groupe, Chantal, Régis et Élisabeth!

Note: Il est possible de s’y retrouver sans GPS mais c’est facilitant. De plus plusieurs variantes sont possibles. Voici le fichier GPX de notre randonnée pour vous inspirer.

Fichier GPX pour votre GPS

Boucle du chalet no 3 au Grand Sault (12 kilomètres)

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Après quelques recherches sur les cartes de la réserve Duchénier et suite à des visites d’exploration une boucle permettant de se rendre à la chute du Grand Sault (point de vue aménagé par le Canyon des Portes de l’enfer) et ce à partir de la réserve Duchénier semblait être possible, mais surtout magnifique ! L’accès de cette boucle s’effectue près du chalet no 3, non loin de l’accueil de Saint-Narcisse. En ce début 2019, le chemin est déneigé jusqu’à cet endroit car l’hébergement est offert durant la saison hivernale pour ce chalet.

À partir du chalet no 3 on prend le chemin en direction du chalet no 4 et no 5. Un pont permettant de traverser la rivière Rimouski est situé à moins d’un km de notre départ. On continue en direction du chalet no 5. La traversée sur le pont afin d’explorer un autre secteur de la réserve sera pour une prochaine fois.  Le sentier longeant la rivière Rimouski à partir du chalet no 5 devient de moins en moins défini. De plus, il est encombré à quelques reprises par des arbres tombés. Sans doute, un ancien chemin peu entretenu depuis les dernières années mais qui offre un fort potentiel avec ces nombreux points de vue sur la rivière Rimouski.  Quelques km plus loin nous quittons la réserve pour nous retrouver sur le territoire du Canyon des Portes de l’enfer. On y croise une petite halte qui sera bienvenue pour notre repas. Quelques centaines de mètres plus loin, nous atteignons la chute du Grand Sault; toujours impressionnante et une première pour nous tous en hiver. Intéressant de croiser des skieurs de piste qui arrivent du Club Mouski et ce grâce aux pistes tracées par le club. Quant à nous, notre retour se fera via le chemin de l’accueil du Canyon puis un ancien chemin, parallèle au sentier de l’aller.  Ce secteur est superbe dans cette lumière de fin d’après-midi. De plus ce chemin nous permet de progresser plus rapidement que notre chemin à l’aller,  car celui-ci semble avoir été entretenu. Le dernier km se fait sur le chemin d’accès emprunté quelques heures plus tôt.

Merci aux autres membres de notre groupe, Chantal, Nicolas et Virginie!

Note: Parcours principalement plat avec quelques montées très raisonnables et quelques descentes en douceur. Il est aussi possible d’allonger le parcours puisqu’il y a d’autres sentiers dans le secteur. Il est aussi possible de s’y retrouver sans GPS mais c’est fortement recommandé. De plus le réseau cellulaire n’est pas toujours disponible.

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18Déc/18

TOURISME: Exploration de Champs-de-Mars vers le Macoun !

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Texte: Chantal Quintin

Depuis une aventure dans l’arrière-pays dans le secteur d’Ernest-Laforce l’année dernière  Guy Bouchard et moi avions en tête d’explorer d’avantage ce secteur via une traversée Ernest/Macoun/Champs-de-Mars pour un total de près de 20 km (aller seulement). Tracé GPS en main (un grand merci à Jean-Louis Arsenault) nous profitons d’une journée printanière en ce 16 décembre avec un soleil radieux sans aucun nuage pour tenter notre chance vers ce secteur.  Nous débutons notre aventure par Champs-de-Mars. La journée précédente nous avions tenté un départ par Ernest-Laforce, mais le manque de neige dans la « skin track » nous a fait rebrousser chemin. L’avantage de débuter par Champs-de-Mars est qu’en moins de 5 km, nous sommes rendus au sommet, avec une bonne montée soutenue (les peaux d’ascensions sont indispensables à mon humble avis).

À peine midi et nous sommes au sommet. Nous profitons de la vue FABULEUSE et repartons en direction du Macoun. Nous bifurquons légèrement du tracé prévu pour suivre des traces que nous pensions alignées sur notre objectif. Après une magnifique descente en douceur dans un sous-bois dégagé, les traces que nous suivons font demi-tour ! Quant à nous, nous décidons de tenter de rejoindre notre tracé initial. Bien que nous sommes à environ 100 mètres de celui-ci, la densité des arbres, la pente, la présence de troncs d’arbre au sol nous empêchent de progresser, et ce même après 1 heure d’effort et aussi…d’entêtement ! Bref, nous prenons la difficile décision de retourner sur nos pas; la journée avance rapidement et nous savons que les journées sont courtes à cette période-ci de l’année !

Retour sur le sommet de Champs-de-Mars, nous appréhendons la prochaine descente due à notre manque d’expérience sur cette montagne et ce type de pente. Nous décidons de descendre dans sa partie moins abrupte ce qui nous amène dans un sous-bois, beaucoup plus difficile que le premier! Un coup lancé, pas le choix, on continu. Heureusement j’étais chaussé d’un équipement très léger mais à la hauteur de ce type de descente (Voile Hyper Vector BC vendu chez Vélo Spécialité, fixations Fischer Tour Speed Turn (Dynafit) et bottes Fischer Traverse (skimo). Ces skis m’ont permis d’avoir le contrôle voulu, mais je ne les aie sans doute pas honorés de part mon élégance et ma grâce dans la descente. En toute franchise, bien qu’au départ j’étais réticente à troquer mon équipement pour cette aventure, la descente de ce secteur avec mes skis habituels (Madshus eon, bottes Alaska avec fixation 75mm) n’aurait pas été de la tarte ! Suite à cette expérience, je me questionne même sur la traversée vers le Macoun avec mon équipement de ski de fond hors-piste !

Ceci dit, cette traversée fera encore partie d’un de mes objectifs de la saison 2019 !
Je tiens à remercier Guy Bouchard et Marc Dionne pour m’avoir fait essayer un équipement extraordinaire pour cette aventure! Ma première expérience en « haute route » fut mémorable ! Espérons qu’ils ne soient pas trop endommagés (pas du tout!) à cause de la présence de branches que j’ai croisée sur ma route à vive allure !

30Oct/18

Marche: Les sentiers de la croix Mondrain de St-Anaclet – 3.5km

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Parce que l’on marche aussi en sentiers et même si Vélo Spécialité ne vend pas de produits reliés à cette activité (si ce n’est des bas imperméable et des sacs à dos), on débute une section Parcours – Marche pour proposer des sentiers le fun à découvrir. On débute avec une belle surprise soit les sentiers dans le secteur de la croix Mondrain de St-Anaclet près de Rimouski.

Malheureusement, je n’ai pas pris de photo de la croix Mondrain. De plus, il semble exister peu de documentation s’y rattachant. La croix actuelle affiche un plaque qui établit sa construction en 1989. Certains textes parlent de la bénédiction de la croix du Mondrain en 1942. Il y aurait probablement eu une croix plus ancienne installée comme la croix actuelle sur la petite montagne Mondrain. Cette dernière aurait seulement été baptisée (la montagne) officiellement le 5 septembre 2014 par la Commission de toponymie du Québec (CTQ) à la demande des Jardins du Mondrain.  Il y aurait une cache dans le secteur pour les amateurs de geocaching.

L’accès au sentier public entretenu par la municipalité se fait en bordure du Rang 3 à quelques centaines de mètres à l’ouest de la route Melchior-Poirier. L’ascension vers la tour se fait rapidement puisque ça monte assez sec. Le sentier était bien dégagé à notre passage. Le point de vu sur le village au sommet est très intéressant mais la surprise est que le sentier se poursuit vers l’ouest en se tortillant à travers une forêt de pins et de cèdres. Il suit la crête rocheuse en surplomb. C’est superbe! Un peu avant d’atteindre la ligne de transmission électrique, il plonge, presque litéralement, vers le nord en longeant la falaise; prudence! On marche quelques centaines de mètres dans la piste de VTT officielle puis on entre de nouveau dans la forêt pour remonter à mi-chemin de la croix et de la sortie. Randonnée un peu sportive avec de beaux points de vue, à quelques kilomètres de Rimouski! Ça vaut le détour.

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