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16Oct/18

TOURISME: Sentiers de vélos de montagne de Bonaventure

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Les astres, à l’occasion, s’alignent rapidement. Nous avions en cette fin de semaine du congé de l’Action de grâce 2018, une rencontre d’amis prévus depuis peu à Bonaventure. Notre copain Nelson C. de retour d’une formation en entretien de sentiers dans la Baie des Chaleurs la semaine précédente, nous a aussi pistonné à propos de nouvelles trails de vélo de montagne dans ce secteur. C’était suffisant pour allumer l’étincelle de l’exploration!

L’entrée du « Parc »

L’info que nous avions étaient de nous rendre sur le Chemin Thivierge près de l’aéroport pour entrer dans ce qui est surnommé « Le Parc » par les deux Serge, les valeureux travailleurs de sentiers. Confirmé par nos amis (Merci Gino et Éloi!), l’entrée s’y trouve effectivement et balisée de plus! Notre balade en sera une de découverte et de surprises! Le fameux « Parc » est vraiment amusant et l’espace est utilisé judicieusement afin d’obtenir un maximum de distance. Il y a eu beaucoup de travail « au pic et à la pelle » dans ce secteur. Pour ce que nous avons roulé, tout est au maximum en « carré bleu » selon moi; pas de losange noir!

Sentiers partagés!

Au bas du « Parc », des affichettes « Chevaux » et « Vélos » piquent notre curiosité comme le nom d’un sentier (Le Malin). Et si ça nous emmenait vers le fameux « Malin » sur la rivière Bonaventure? Eh bien oui!!! 2.5 kilomètres de sentiers de largeur de VTT, emprunté que très très occasionnellement par les chevaux nous connectent au Chemin Ambroise qui lui, rapidement nous dirige au « Malin ». À partir du stationnement, il y aura au moins 2 autres kilomètres de sentiers qui seront nettoyés en 2019. Étant un peu coincé par l’horaire, nous retournons à notre point de départ via la route Forest.

Le fichier GPX téléchargeable plus bas montre le secteur entretenu par les 2 Serge et qui obtiendra de l’aide de la municipalité de Bonaventure en 2019 selon Serge Arsenault, que j’ai contacté à mon retour. Il est aussi possible d’agrandir la boucle entre autre en passant par ce que les locaux appellent le Mecok et d’autres sentiers de VTT. Nous avons été très impressionnés par le travail effectué et le potentiel futur. Est-ce que cela vaut le coup d’y arrêter? Pas de gêne!!!!

Fichier GPX pour votre GPS

04Oct/18

Les premiers vélos à assistance électrique au sommet du Logan?

Dès la réception de mes premiers vélos de montagne à assistance électrique en magasin, je me suis demandé si c’était possible de faire de nouveau un aller-retour vers le sommet du Mont Logan (1150 mètres d’altitude). Les premiers acheteurs avaient la même question! Nous ne faisons plus ce périple depuis quelques années déjà; pourquoi se la donner aussi difficile dans la vie!

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Il est possible d’atteindre le sommet de cette montagne à vélo par la Réserve faunique de Matane (trop facile), par le village de St-Octave-De-l’Avenir (impossible en ce 27 septembre 2018 du à la chasse à l’orignal) et via le sentier Le Norois au bout de la route 11, dans le Parc de la Gaspésie. Ce sera notre choix. De plus, il nous offre un peu de latitude; l’aller-retour est au minimum de 45km (à partir du Lac Thibault) jusqu’à 100km à partir de la 299. Nous choisirons une distance intermédiaire dictée par la capacité de la batterie de ma monture (Moustache Saturday 27 Trail 4 – 500Wh) et mon estimation du niveau de difficulté; ce sera un départ du Lac Paul.

10h du matin, mon partenaire d’aventure pour la journée et ami, Jean-Louis, les vélos et moi, sommes prêts. Le secteur est loin de m’être inconnu puisque je l’ai pédalé plus du dizaine de fois dans les vingt dernières années, même dans la neige: c’est sans aucun doute ma randonnée à vélo fétiche! J’apprendrai tout de même beaucoup de chose pendant la journée grâce à mon accompagnateur, ancien agent de la faune dans le secteur. La température est idéale, agréable même parfaite pour parcourir le Norois (fermé à la circulation automobile à partir du Lac Thibault) qui grimpe abruptement par moment, particulièrement à l’approche des refuges la Chouette et la Nyctale. La pluie des derniers jours a gonflé le Ruisseau aux Saumons que nous croisons à plusieurs reprises. Le sentier, assez large pour les besoins de circulation des 4X4 de la Sepaq, devient lui même ruisselant par moment.

Arrêt mérité au 1er refuge

Nous sommes au premier refuge vers 11h30 (1h30 pour monter!!!!) pour grignoter un demi sandwich et s’imprégner de la vue incroyable que nous avons sur le Logan. Nous repartons pour l’approche de la montagne et nous nous engageons sur le dernier « pitch »; ce ne sera pas une 2e réussite à vie « sans mettre le pied au sol » pour moi même si le Moustache, avec son moteur Bosch CX en mode eMtb , se jouait des gros cailloux mais son pilote a manqué de souffle! Sommes nous les premiers cyclistes avec vélos à assistance au pied de la tour de communication juchée au sommet du Mont Logan? Peut-être! Probablement! C’est clairement un des endroits que je préfère sur cette planète! La vue et imprenable comme à chaque fois, quand le ciel est aussi dégagé. La faune nous fait même un clin d’oeil; un aigle royal vole sur notre gauche et un ours noir vaque à ses petites affaires 1km droit devant nous. Pour le simple plaisir de nos yeux, nous empruntons à pied le sentier du SIA sur environ 1 kilomètres vers le point de vue.

9km d’autonomie au sommet du Logan?

Mon écran affiche 9 km d’autonomie restante. Après 29km et la moitié de la randonnée, c’est un peu préoccupant. J’ai tout de même roulé frugal en mode ECO sauf quand j’avais besoin de plus de poussée. Nous redescendons, avec prudence, particulièrement dans la section abrupte, jonchée de gros cailloux instables. Autre passage au refuge pour finir notre dîner et entreprendre le retour. Comme à l’aller, les perdrix nous bloquent presque le chemin tellement elles ne sont pas farouches. La perte des boulons du porte-bagage de Jean-Louis ralentira quelque peu son ardeur dans les sections raboteuses.  Contrairement à lui, avec ses deux batteries de 400Wh, je dois surveiller ma consommation électrique; après une légère remontée de mon autonomie à 15km, elle descend tout en douceur. Je ne me permet plus de passer au dessus du mode ÉCO et pour le derniers 10km, j’enlève l’assistance sur le plat. Au retour à la voiture, après 58km sur mon cyclomètre Garmin, mon écran Bosch me donne encore 1km d’autonomie; ce fut juste!!!!

Bilan?

  • 58km sur un sentier raboteux comme je les aime et parfois très abrupte
  • 1500m d’ascension
  • La batterie 500Wh a été suffisante
  • Les 2 moteurs Bosch CX eux, n’ont jamais manqué de souffle
  • Le Moustache Saturday 27 Trail 4 et le iZip E3 Sumo ont été parfaits
  • Une quinzaine de gélinottes, 2 orignaux, 1 aigle royal et 1 ours
  • Une journée mémorable en agréable compagnie!

 

Tracé GPX de la randonnée

11Sep/18

Passage à l’Auberge de Montagne des Chic-Chocs!

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1 mois et 1 jour après la livraison des vélos de montagne à assistance électrique Raleigh Tokul à l’Auberge de Montagne des Chic-Chocs (la Sepaq), nous étions présents sur place pour un peu plus de 24 heures afin d’en faire la vérification. Leur popularité est telle que nous avons du nous organiser un horaire avec les clients de l’auberge pour les subtiliser à tour de rôle! 544 kilomètres en 1 mois; record du parc de vélos à assistance et surprise totale pour moi et l’équipe. Comment se porte la flotte? Très très bien! J’ai du faire du serrage de boulons mais absolument rien d’exceptionnel et surtout, les moteurs Bosch n’on pas fléchis à la tâche.

Nous avions aussi le bonheur d’explorer le territoire avec nos vélos le samedi et les Raleigh le dimanche. L’objectif était de se faire plaisir mais aussi de constater l’état des sentiers pour fournir des recommandations au directeur de l’auberge (pour l’entretien des vélos).  Nous avons roulé sur le sentier de l’épaule (refuge Palatouche) le samedi, en direction du lac Bardey via le sentier du Garrot et sur un vieux chemins en direction du mont Frère du Nicol Albert le dimanche: il y a du dénivelé à souhait et c’est évidemment plus agréable avec un vélo à assistance électrique! L’Auberge de Montagne a une ligne prometteuse pour les prochaines années!

Nous tenons à remercier M. Guy Laroche (directeur de l’auberge) et toute l’équipe (dont les guides) pour le séjour mémorable. La chambre était douillette, la bouffe était incroyable et le contact humain avec les employés ainsi que la clientèle tellement enrichissant.

Avec l’espoir d’y retourner!!!!

31Août/18

Tourisme: Exploration et FAT bike en Minganie

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Attiré depuis longtemps par la possibilité d’explorer les plages de la Côte-Nord, accompagné d’une complice elle, rêvant de se remplir les yeux de la beauté et de tout l’exceptionnel offert par la Minganie, nous n’aurons pas été déçu! Comme tout voyage, les miens à tout le moins, il a été trop court. Il reste tellement à voir!

Nos premiers tours de roue se sont fait dans le secteur du village de Magpie, en partant du havre, minuscule maintenant mais important jadis. Le premier contact avec le sable de la Côte-Nord est surprenant: il est très très meuble par moment! Premier contact aussi  avec du roc différent du nôtre et le constat que les rivières sont énormes. Elles seront impossibles à traverser avec les vélos si jamais…

L’objectif à demi avoué de ma complice Chantal est de pédaler les platiers rocheux parmi  les monolithes de la Minganie. Plusieurs essais auprès de Parcs Canada seront vains; préposés, gardes-parc, opérateurs, la réglementation interdit la présence de vélo dans la réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan. Le plan B, avec les suggestions de Mathieu de FAT bike Minganie, est l’exploration de Grande-Pointe à environ 10 km à l’est de Havre St-Pierre. Chantal avait préparée une grande boucle qui pouvait potentiellement coincer à quelques endroits (falaises). La section la plus à l’ouest devrait être sur sable pendant que la section  la plus à l’est pourrait offrir des défis intéressants.

Un peu têtu, j’utilise mon vélo; pas question de ne pas rouler une vraie longue plage de sable en Minganie. Ce sera un départ à l’est via la halte touristique et l’espoir d’atteindre la partie ouest sur les vélos. J’aurai ma longue plage de sable MAIS nous devrons virer de bord; la falaise de roc bloque notre passage et la voie de contournement possible sur un ancien sentier est impossible. On retourne à la voiture, chargeons les vélos et tentons le coup au bout du Chemin de la Grande Pointe. WOW! Coup de coeur du voyage et expérience inoubliable! La partie à l’ouest de Grande-Pointe, Cap Ferré offre un paysage similaire a celui des îles de Mingan car il appartient à la même formation géologique, des calcaires datant de plus de 450 millions d’années. Ainsi on y retrouve des milieux qui ne ressemblent pas aux paysages typiques de Havre-Saint-Pierre : Lande à cailloutis, platiers rocheux, monolithes, Ruisseau rouge. On pratique enfin du FAT un peu technique dans un environnement surprenant, héritage de plusieurs millions d’années! Ça vaut le détour!!! L’heure avance et devons couper notre exploration avec des coeurs et des yeux remplis. La Côte-Nord, et la Minganie particulièrement, seront des destinations à refaire pour en voir plus!!!

Note: Nous avons marché plus de 75% de la côte de l’Île Quarry (parc national de l’Archipel-de-Mingan) et ce serait en grande partie roulable en FAT bike. Un jours…

13Août/18

Bikepacking: Gros-Morne en bikepacking…à la prochaine !

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Texte: Chantal Quintin

4e sortie de bikepacking de l’été ! Quoi de mieux que d’explorer les vallées de la Haute-Gaspésie. L’année dernière, une boucle par les vallées de Marsoui et de Rivière à Claude nous avait grandement impressionnée. Ayant en tête cette aventure nous nous lançons cette fois ci vers les vallées de Manche d’Épée et de Gros-Morne (à ne pas confondre avec le Gros Morne de Terre-Neuve). Manche d’Épée est reconnue pour sa réserve écologique de 573 ha. Quant à Gros-Morne, Guy et moi n’avions aucune idée sur ce qu’elle pouvait nous réserver. Pour notre boucle, je trace sur un fond de carte ce qui est pour moi une valeur sûre, un chemin longeant chacune des vallées. Cette valeur sûre fut toutefois remise en question et ce dès la première journée de notre aventure !

Jour  1- Manche d’Épée vers le Lac au Diable

Premier objectif, la vallée de Manche d’Épée, jusqu’au Lac au Diable et possiblement campement le long de la Rivière-Madeleine. Les premiers kilomètres sont magnifiques et faciles à rouler, jusqu’à ce que nous atteignions une signalisation indiquant pont fermé !!! Nous continuons malgré tout (nous avons déjà rencontré des embuches qui nous apparaissaient pire que celle-ci: notamment des barrages de castor). À l’endroit du pont il y a longtemps disparu, la traversée de la rivière n’est pas problématique. Il n’y a qu’un mince filet d’eau dans le lit de la rivière. C’est toutefois le talus que nous devons franchir pour continuer notre chemin qui est plutôt imposant. La force légendaire de Guy se confirme. Il réussit à monter nos vélos chargés sur un talus instable (avec quelques sacres !). C’est à partir de ce point que la suite de notre parcours se complique. La présence d’herbe au genou et même parfois à la taille, le ravinement du sentier engendré par un régime torrentiel des cours d’eau nous amène à pousser les vélos sur plusieurs kilomètres. Arrivée au premier lac, nous apercevons un chalet et heureusement pour nous il y a présence de vie humaine  . Le propriétaire nous informe que le chemin que nous voulons emprunter n’est plus praticable et ce depuis un bon moment ! Il nous conseille de suivre le chemin des éoliennes. Nous remontons sur nos vélos, avec en prime une vue sur les montagnes et les éoliennes. Nous nous rendons sans problème au Lac au Diable, une destination de villégiature connue par la pourvoirie du Camp de la Haute Madeleine. Malheureusement, la présence de nombreux chalets privés rend difficile son accès. Nous pouvons tout de même constater, comme le gardien le mentionnait que son eau est froide et turquoise. Nous continuons notre route vers la ZEC de la Rivière-Madeleine. Cette destination sera la dernière de notre journée. Nous trouvons un endroit magnifique pour passer la nuit le long de la rivière. La température de l’eau est parfaite pour la baignade et nous avons droit à un spectacle d’étoiles filantes (les perséides)!

Jour 2 – Gros-Morne suivi par Manche d’Épée pour retourner à l’endroit où nous avions laissé le véhicule.

La montée de la Rivière-Madeleine vers la route de l’Anse-Pleureuse menant à Murdochville est sportive. Heureusement les chemins improvisés que nous empruntons sont en très bonnes conditions. Nous avons décidé d’opter de rouler sur des chemins forestiers au lieu de suivre mon tracé afin de ne pas revivre notre première journée. Je retrouve ainsi le sourire de Guy lors d’une superbe descente sur près de 10 km dans la vallée de Gros-Morne. À la mi descente je me rends compte que j’ai perdu mon GPS !  Nous effectuons le chemin inverse mais Guy monte en flèche et fait quelques kilomètres de plus  que moi pour retrouver  le GPS, FIOU !

Gros-Morne est notre coup de cœur de l’aventure et ce pas seulement pour la descente. Cette vallée nous offre des points de vue magnifiques sur les montagnes avec un passage de quelques kilomètres dans une érablière. Ce secteur nous donne du courage pour la dernière étape de notre journée la montée entre Gros-Morne et Manche d’Épée par le chemin du SIA sous un soleil de plomb où nous suons notre vie.
Ces deux journées en bikepacking furent remplies de surprises. La vallée du Gros-Morne est notre plus grande surprise de par sa qualité de sentiers et sa diversité de paysages. Nous avons également été surpris de la quantité de chemins que nous avions croisés. Ceux-ci nous réservent sans aucun doute d’autres belles surprises. Toutefois la connaissance du territoire est un incontournable. Ainsi Gros-Morne et l’arrière-pays de la Haute Gaspésie, à la prochaine fois !

NOTE: Il serait beaucoup plus aisé d’atteindre le Lac au Diable via Le chemin du lac au Diable, accès via la 132 à mi-chemin entre Manche d’Épée et Madeleine  plutôt que de monter dans la vallée de la rivière de Manche d’Épée.

Tracés GPX pour votre GPS

Jour 1

Jour 2

 

07Août/18

Bikepacking: La traversée de l’érablière du massif Logan-Coleman

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Ayant skiés l’hiver passé dans l’érablière au pied des monts Collins et Coleman (Réserve faunique des Chic-Chocs), certaines questions demeuraient sans réponses. Le secteur à l’est du ruisseau Côté est-il accessible ? Existe t-il un chemin longeant la limite de la réserve Fernald? Est-il possible d’approcher le lac Windsor, au pied du Mont Logan ?

C’est avec ces questionnements en tête et probablement de quelques autres, ma complice Chantal a tracé un parcours prometteur en y investissant quelques heures. Le plan original de la première journée est de suivre la Petite rivière Cap-Chat (un affluent de la rive sud-est de la rivière Cap-Chat) et de remonter par la coulée du lac Windsor. La montée vers un ancien chemin de la Petite rivière Cap-Chat est magnifique. Cette rivière nous réservera quelques surprises en raison de son dynamisme (chemin sectionné par le mouvement du lit de la rivière et glissements de terrain). Je manquerai une courbe et nous ferai suivre le ruisseau des Adolphes, une montée plus abrupte que la coulée du lac Windsor. Comme notre curiosité pour le lac Windsor est grande, nous descendrons une bonne partie de la coulée du même nom plutôt que de manquer un point de vue.

À l’approche de la limite du Parc de la Gaspésie, après quelques tentatives d’exploration de sentiers en dehors de la route de vtt, il est clair que le lac Windsor ne peut être atteint en vélo, et ce bien que nous sommes à moins de 2 km d’approche. Il est dépassé 18h et nous décidons de passer la nuit près d’un camp de chasse avec une vue impressionnante sur les montagnes.

La vue sur les montagnes est superbe (elle nous donna même un point de vue unique sur le Logan) et le demeurera jusqu’à ce que nous leur tournions le dos en fin d’après-midi, sur la route de la rivière Cap-Chat, direction nord, pour le retour à l’auto. Nous reprenons la route de VTT qui nous apparaît rapidement peu utilisée à abandonnée; les ponts n’existent plus et nous traversons à gué à plusieurs reprises. Nous remplissons nos bouteilles dans le ruisseau Ouellet, qui prend sa source en altitude et donne le nom au Bol à Ouellet, connu des amateurs de glisse. Les côtes de ce secteur longeant la Réserve écologique Fernald sont abruptes. Nous croisons le sentier que nous avions emprunté cet hiver en ski. Facilement skiable en hiver, cette portion du sentier au pied des monts Collins et Coleman s’avère difficile en vélo. Elle est une répétition de trous boueux piétinés par les orignaux et de foin long dans une superbe érablière.  Après quelques heures d’une avancée lente sous un soleil de plomb en compagnie de frappe- à -bord, l’érablière devient commerciale et le sentier lui devient route de gravier avec un dénivelé négatif.  Une agréable baignade dans la Cap-Chat agrémenta le long retour de 28 kilomètres sur le chemin de la rivière.

17Juil/18

Une aventure autour de la pointe de Miguasha

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La curiosité est la bougie d’allumage de l’aventurier! Vous me direz que Miguasha n’est pas un territoire non exploré, avec raison, MAIS est-ce que ses plages valent le coup pour sortir le FAT bike? Personnes en parlent ou presque si on oublie mon ami Louis qui en a fait mention et qui nous fournira quelques pistes. Ma complice Chantal connaissait déjà très bien le secteur de l’embouchure de la rivière Nouvelle et se questionnait sur ce qui suivait vers l’ouest. C’était suffisant pour remplir la voiture de matériel et de se déplacer vers notre camp de base qui sera le camping de la Rivière Nouvelle.

Ça passe…

Après une nuit pluvieuse sous la tente, nous débutons notre aventure du camping, puisque le sentier Shoolbred y passe. Après quelques centaines de mètres, nous rencontrons une première embûche: le pont qui enjambe la rivière, aussi utilisé par les motoneigistes l’hiver,  est fermé. Assumant une potentielle baignade et le risque de dormir en cellule, nous avons traversés quand même (NOTE: nous ne recommandons pas d’imiter tous nos agissements!), évitant un détour. De plus, le fameux sentier est très agréable à rouler, jusqu’à sa fin. Quelques centaines de mètres sur la route asphaltée puis nous abusons d’une descente de plage privée (Chantal a frappé à la porte du propriétaire) pour enfin fouler le sable de la Baie des Chaleurs! Cette courte section facile est le prélude à la « traversée » de la Pointe aux Corbeaux. Je ne peux vous encourager à tenter d’y pousser votre bécane MAIS c’est le coup de coeur de la fin de semaine!

 

 

 

 

 

 

 

 

La pointe aux Corbeaux (située dans la partie sud de la pointe) demande plus de portage de vélo, de poussage, de marche sur les algues et dans l’eau que de pédalage mais cela demeurera un souvenir mémorable! Elle nous permet d’atteindre une anse (d’une longueur de près de 1 km) dans laquelle on se croirait à l’Île-du-Prince-Édouard avec une large plage de sable fin rouge et une eau chaude qui nous invite à la baignade en compagnie de méduses. On remontera finalement sur nos machines pour parcourir les 5 kilomètres de plage en direction du quai de Miguasha. Elle est variée et nous permet de prendre la pause repas, retardée par la crainte de se faire prendre par la marée montante. Un autre 3 kilomètres, dans le Parc National de Miguasha de surcroit, sera aussi une expérience agréable et remplie de dépaysement. La plage est très changeante à Miguasha, sable, galet, bloc, agrégat, etc. Nous revenons sur le bitume via le chemin de la Baie puisque la Pointe à Fleurant ne peut être contournée à marée haute.

Le FAT passe toujours!

 

 

 

 

 

 

Après toute la beauté de la plage, nous pédalons quelques kilomètres, bien monotones,  , sur la route de Miguasha. Le tracé GPX de Chantal coupant la pointe, en forêt, nous redonnera le sourire. C’est le plaisir du vélo de montagne sur plusieurs kilomètres! Les vélos reviennent au camping teintés de cette terre rouge, (typique de la Baie des Chaleurs) que l’on rencontre à plusieurs endroits. Cette aventure Miguashaienne aura occupée notre journée et ajoutée plus de 30 kilomètres à notre saison. Cette pointe de terre qui s’avance dans la Baie ne nous a assurément pas livrée tous ses secrets!

Fichier GPX pour votre GPS

NOTE: Si vous utilisez ce fichier GPX, vous en assumez toute la responsabilité.  Il n’est jamais recommandé de traverser des passerelles fermées ou de se trouver sur des terrains privés sans obtenir de permissions.

27Juin/18

Bikepacking: Un tour des tours des monts Notre-Dame (Bas St-Laurent)

Texte et photos: Chantal Quintin

La montagne Saint-Pierre et le mont Val d’Irène sont reconnus pour la glisse, mais qu’en est-il pour le bikepaking ?  Une balade en ski de fond hors piste sur la montagne Saint-Pierre et une journée de glisse en alpin sur le mont Val d’Irène cet hiver m’ont permis de constater qu’il y a une quantité phénoménale de chemins signifiant un fort potentiel pour le bikepacking ?.  Ainsi avec une longue fin de semaine de congé devant nous, nous envisagions Guy et moi d’explorer ce secteur.

La préparation est de mise. Devant l’ordinateur, je tente de faire une boucle reliant des segments de chemin qui pourraient être empruntés par nos vélos. Le point de départ et de retour est le village de La Rédemption. Une boucle totalisant près de 70 km pour deux jours, en passant par la Montagne Saint-Pierre (la tour d’observation Val-Marie, 906m), Val d’Irène (la tour d’observation, 686 m), le mont météo (le radar météo, 700 m). Le tout me semble réaliste. J’ai même quelques extras au cas où (la montagne Pierre-Brochu, ce qui ne fut pas une très bonne idée finalement !!!).

Nous débutons notre première journée sachant que nous avons un dénivelé positif d’environ 500 m qui nous attend sur les 7 premiers kilomètres. Un coup de pédale à la fois, on croise deux charmants messieurs en VTT qui nous trouvent un peu fous et on pousse le vélo dans la fameuse côte à Boudreau. Le paysage s’ouvre de plus en plus autour de nous au fur et à mesure que nous gravissons la montagne. Les efforts sont récompensés devant l’immensité des éoliennes qui nous entoure et la vue au sommet de la tour Val Marie. Nous voyons au loin Val d’Irène, notre prochain objectif de la journée. Une belle descente sur des chemins forestiers nous permet de récupérer de notre ascension. Nous arrivons au pied de la montagne pour notre seconde ascension de la journée. Le sentier est étroit traversant une érablière. C’est magnifique et ça nous donne de l’énergie pour atteindre notre 2e sommet de la journée.

La deuxième journée, beaucoup moins importante en dénivelé positif que la première (bien que nous avons eu quelques petites surprises de montées), fut riche en découvertes. Le radar météo, le lac Saint-Pierre, la chute du lac Alfred sont mes coups de cœur.
Suite à nos deux journées, je constate que la montagne Saint-Pierre n’est pas seulement un joyau pour le ski de fond hors piste, mais aussi pour le bikepacking. Avec la grande diversité de chemins que nous avons empruntés (forestiers, rang, vtt) et les paysages que nous avons croisés, ce secteur est magnifique à parcourir…. pour ceux et celles qui aiment les ascensions!

Merci à Chantal pour la création à l’aide de notre nouveau fond de carte Trakmaps d’un autre parcours très amusant! Il y a de belles sections de piste de VTT ou le plaisir de rouler à vélo de montagne est très présent.

Guy

Fichier GPX pour votre GPS

NOTE: Utilisez ce tracé en toute responsabilité; il emprunte par moment des sentiers de VTT officiels où les vélos ne sont peut-être pas bienvenus.

23Juin/18

Autre apparition dans le Vélo Mag! – Privilège

Pour une seconde fois en quelques mois, j’ai le privilège de me retrouver dans le Vélo Mag; après le gravel bike, je jase de bikepacking. J’y donne mon humble avis sur divers aspects de cette pratique que j’affectionne particulièrement. Merci à Maxime Bilodeau pour l’entrevue et à mes clients de me faire confiance!  Cliquez sur l’image pour lire l’article!

07Juin/18

Bikepacking: Rimouski – Montagne Ronde – Porte de l’enfer (1ère de 2018)

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Enfin une première aventure de bikepacking pour 2018, un peu plus tardive qu’à l’habitude, horaire et printemps traînard obligent. Est-ce possible de partir de la ville (Rimouski) à vélo et de rouler sur des chemins non asphaltés en majeure partie? Tout à fait! Résultat : de belles découvertes mais nous avons aussi pousser le vélo à plusieurs reprises notamment pour trouver une voie de contournement à un barrage de castor, rebrousser chemin car il était cul de sac et dû s’arrêter pour une crevaison dans une descente d’enfer. C’est aussi ça l’aventure!

Notre première journée, couvrant 34 kilomètres, nous aura permis de rouler dans la forêt Macpès (Forêt d’enseignement et de recherche (FER) – Macpès), de croiser de multiples lacs et milieux humides, de traverser la rivière Rimouski via le pont de VTT Benoit Fortin et de gravir la Montagne Ronde (260m) près de St-Valérien pour admirer un magnifique coucher de soleil. Le feu de camp de ma complice Chantal, sur notre emplacement de camping improvisé en surplomb de falaise, a éloigné les très présents moustiques pendant le souper. La nuit fut calme, aidé ou pas par la suspension du sac à bouffe à un arbre.

La journée de retour débute par un déjeuner agrémenté de bacon réchauffés sur pierre (Merci Chantal!); j’avoue avoir douté!! Les batteries rechargées, nous remontons en selle pour traverser une nouvelle partie, très très agréable de surcroît, de la forêt Macpès pour entrer sur le territoire du Canyon des portes de l’enfer, avec ses aménagements et sa célèbre chute. Belle découverte par la suite en touchant au Village des Sources près du lac Rimouski. Après quelques doutes sur notre tracé à l’est du Grand Lac Macpès, nous l’avons longé vers l’ouest pour contourner le Grand Lac Pointu et traverser le Club Mouski (Coopérative de ski de fond). Au retour en ville, le cyclomètre affichera 52 kilomètres de pure aventure pour la journée.

Merci à Chantal pour la création des parcours et des tracés pour les deux journées; j’ai bougonné à quelques reprises mais j’ai tout à fait adoré! 

L’arrière-pays de Rimouski regorge de possibilités; il suffit de laisser place à son imagination!